PréfaceL’amour est une valse incessante qui vous transporte, puis vous fatigue… puis vous transporte, puis vous fatigue… puis vous transporte, puis vous fatigue… Inlassablement.
Et étrangement, c’est toujours dans les pires moments de fatigue que l’on prie pour que la musique ne s’arrête jamais.
L’amour est une force. Ses élans nous submergent, son absence nous éteint. On bâtit des royaumes, des forteresses aussi. On rit, parfois on pleure, on s’accomplit. On donnerait sa vie.
Didier Hermand a ce don de nous emmener, toujours, là où l’amour n’a ni raison, ni frontière. Là où il dépasse l’âge, la condition sociale, le s**e, le temps…
La vie… Les mots…
Aimer n’est-ce pas s’oublier ? Mais s’oublier, n’est-ce pas aimer vraiment ?
Rien n’a d’empire sur l’amour, l’amour en a sur toutes choses. (Jean de La Fontaine)
Ici encore, dans ce sixième roman, l’amour est pur et beau. Inconditionnel. Chargé de son histoire, dont il continue d’écrire les pages. Des pages douces et blanches dans la pénombre houleuse de la vie.
« La raison, c’est la tête qui bâillonne le cœur.
Et quand le cœur s’exprime, c’est tout le corps qu’elle entrave.
Le cœur censuré et le corps entravé, mes yeux à tes yeux se cramponnent.
Ces yeux qui cachent la promesse de l’âme sœur retrouvée, qui apaisent mon cœur, éveillent mon corps et déchaînent ma raison. »
Je vous souhaite, avec honneur et bonheur, une bonne lecture.
Marie Burigat
Le sourire d’une mère cache souvent une croix, et puis, aimer, n’est-ce pas s’oublier ?
Gabrielle Paquin-Grandbois