XXIV Disgrâces d’Encolpe et d’Ascylte. Succès de Giton Je ne pus retenir plus longtemps mes larmes : j’étais au comble de la détresse. « C’est sans doute vous, madame, dis-je à Quartilla, qui m’envoyez cet ignoble pédéraste. » Elle battit doucement des mains et répondit : « Ô homme perspicace et vraiment spirituel ! Quoi ! Tu ne t’étais donc jamais aperçu que ce qu’on appelle danseur n’est pas autre chose qu’un pédéraste ? » Alors, enviant la tranquillité dont jouissait mon camarade : « J’en appelle à votre bonne foi, m’écriai-je ; est-il juste que seul Ascylte ait droit à quelque loisir dans cette fête ? – Très bien, riposta Quartilla, il aura aussi son pédéraste. » À ces mots, le danseur, changeant de monture, passe sur mon compagnon et l’écrase à son tour et de ses fesses et de ses


