IIIPour savoir la chimie, ils se procurèrent le cours de Regnault et apprirent d’abord « que les corps simples sont peut-être composés. » On les distingue en métalloïdes et en métaux, – différence qui n’a « rien d’absolu », dit l’auteur. De même pour les acides et les bases, « un corps pouvant se comporter à la manière des acides ou des bases, suivant les circonstances ». La notation leur parut baroque. – Les proportions multiples troublèrent Pécuchet. – « Puisqu’une molécule de A, je suppose, se combine avec plusieurs parties de B, il me semble que cette molécule doit se diviser en autant de parties ; mais si elle se divise, elle cesse d’être l’unité, la molécule primordiale. Enfin, je ne comprends pas. – Moi non plus ! » disait Bouvard. Et ils recoururent à un ouvrage moins difficile


