Chapitre 3

2677 Mots
Chapitre 3Gertrude était une femme ponctuelle. Elle n’aimait pas attendre, donc elle s’attachait à ne pas faire attendre même quand, comme ce soir, elle avait un rendez-vous peu rassurant avec un individu douteux. Elle traversa au ralenti le petit port de Saint-Goustan où seules deux enseignes étaient allumées. Cette place, si animée en été, paraissait ce soir aussi lugubre qu’un cimetière abandonné. Sur les terrasses, les parasols étaient rangés, les tables couchées les unes sur les autres, et les chaises empilées en attendant des jours meilleurs. Il tombait un morne crachin persistant, une poussière d’eau qui noyait les réverbères et, dans les jardinières des jolies maisons à encorbellement, des tiges de géraniums fanés gouttaient lamentablement. Le port de plaisance, lui aussi, était désert et les coques blanches des bateaux amarrés à leurs corps-morts sur la rivière éclairaient seules l’eau noire qui courait vers la mer. Le chemin qui suivait le cours d’eau était lui aussi peu engageant. Le bitume mouillé et souillé de boue luisait sous les phares de la seule voiture qui circulât, au ralenti, celle de Gertrude. Lorsqu’elle fut arrivée sous le grand pont de béton qui enjambe la rivière, elle ralentit encore, roulant au pas, fouillant des yeux l’obscurité. Le silence n’était troublé que par le grondement des véhicules passant sur le pont qui permettait à la voie express d’enjamber le bras de mer. Derrière la clôture grillagée d’un chantier naval, des fantômes de voiliers en hivernage campés sur leurs maigres béquilles veillaient, impassibles sous la bénédiction céleste. — C’est gai ! constata Gertrude à mi-voix. Si c’est une blague, elle est de mauvais goût et je me foutrais des baffes pour m’être laissée avoir. Pour autant qu’elle puisse s’en rendre compte sous cette bruine qui bouchait toute perspective, l’endroit était désert… Désert et lugubre autant qu’un lieu puisse l’être. Ce n’était pourtant pas une blague. Un morceau de bois dur toqua au carreau, ce qui la fit tressaillir. À aucun moment elle n’avait perçu l’approche du bonhomme qui avait surgi par l’arrière de son véhicule. Car c’était un bonhomme. Un vieux bonhomme, même, à en juger par la main tavelée qui tenait la pipe avec laquelle il s’était signalé. Elle baissa prudemment sa glace d’une dizaine de centimètres. La silhouette encapuchonnée se pencha : — Mademoiselle Le Quintrec ? Il avait une voix rauque de gros fumeur qui chuintait un peu. — C’est moi, dit-elle en essayant de distinguer les traits du messager. — Si vous voulez bien me suivre… Sans un mot de plus, il s’était mis en route. Gertrude sortit de sa voiture, assujettit son chapeau de pluie sur sa tête et lui emboîta le pas. Son guide portait un grand imperméable noir avec une capuche, comme en mettent les facteurs et les gardiens de la paix les jours de déluge. Gertrude trouva que sa silhouette funèbre s’harmonisait parfaitement avec le reste du décor. Elle frissonna et se demanda à quelle sauce elle allait être mangée. On a beau jouer les braves à trois poils devant les collègues, dans la chaleur d’une salle de restaurant brillamment illuminée, on se sent tout de suite moins fière dans la solitude et l’obscurité sinistre d’un cimetière, fût-il de bateaux. Sans hésiter, le bonhomme poussa la grille du chantier naval qui, pour rester dans l’ambiance de la soirée, gémit lugubrement. Elle sentit qu’elle pataugeait dans la boue, puis le sol devint plus ferme. Toujours muet, son guide poussa la porte d’un bâtiment non éclairé qu’elle identifia immédiatement rien qu’à l’odeur qui s’en dégageait. À n’en pas douter, on était dans un magasin d’avitaillement de navires. Quand on a un peu fréquenté les ports, on n’oublie pas le parfum qu’exhalent les fils de bitord, les cordages, les orins, les produits de goudronnage et les senteurs de peinture caractéristiques d’un magasin d’accastillage. Elle tenta de se rassurer en se disant qu’il n’y avait là rien d’anormal pour un chantier naval et suivit la silhouette funèbre du bonhomme jusqu’au pied d’un large escalier qui menait à une sorte de galerie cernant le bâtiment. — C’est là, dit-il laconiquement en montrant l’escalier. Vous n’aurez qu’à frapper à la porte qui est juste en face. Puis, sans un mot de plus, il se perdit dans l’ombre d’un labyrinthe d’étagères. Gertrude monta précautionneusement l’escalier et elle n’eut pas à frapper car la porte qu’on lui avait indiquée s’ouvrit sur un petit marlou à la mine chafouine. Le zigue était coiffé d’un feutre soigneusement incliné sur l’œil et, s’il jouait les affranchis, il s’était trompé d’un bon demi-siècle car sa vêture s’apparentait plus à celle de Delon dans Borsalino qu’à celle de Belmondo dans Flic ou voyou. — Monsieur Jasper, peut-être ? Le marloupin répondit par un ricanement imbécile et, sans plus se présenter, il l’invita du geste à passer dans une autre pièce, beaucoup plus vaste celle-là, éclairée par des néons et meublée de tables à dessin sur lesquelles traînaient encore des épures de papier-calque. Les tribulations n’étaient pas finies pour autant car une nouvelle porte s’ouvrit sur une plus petite pièce, aveugle, chauffée par un radiateur électrique. Là, derrière une table de bois blanc balafrée de rayures noirâtres qui avaient profondément entamé ses planches, trônait un quadragénaire de belle mine, vêtu d’un complet de bonne coupe, qui la considérait en souriant. Pas du tout le profil d’un truand de bas étage. En le croisant en ville on l’aurait volontiers pris pour un avocat, un notaire ou un expert-comptable, et on était surpris de trouver un tel gandin à cette heure dans un tel lieu. — Je suis Jasper, dit-il d’une voix posée, agréable, en se levant courtoisement pour inviter Gertrude à s’asseoir, d’un geste fort civil. Mes compliments, mademoiselle Le Quintrec, vous n’avez pas froid aux yeux ! — Non, dit-elle en le regardant hardiment, mais j’ai froid aux pieds. Vous auriez pu me prévenir du mauvais état de la chaussée, j’aurais emporté des bottes ! Un instant déstabilisé, Jasper la considérait d’un regard interrogateur. Il finit par laisser tomber : — Je suis désolé. Elle répéta avec humeur : — Vous êtes désolé, vous êtes désolé… J’en prends bonne note, mais je doute que ça me réchauffe les pieds. Êtes-vous si fauché pour n’avoir pas de bureau en ville ? Jasper la regarda avec une commisération amusée : — Non, évidemment ! Simplement je ne tenais pas à ce qu’on nous voie ensemble. — Pourquoi ? demanda-t-elle. Vous êtes marié ? Jasper réprima une mimique d’agacement : — J’avais pensé que vous apprécieriez, vous aussi, une certaine discrétion. Elle s’inclina : — Je vous sais gré de cette délicate attention, mais voyez-vous, dans le métier que je pratique, on est appelés à fréquenter toutes sortes de gens. Le plus souvent, ils ne sont guère recommandables. Alors, être vue en public avec un type aussi classe que vous n’aurait pas altéré mon standing. Être rangé dans les « types classe » ne parut pas flatter outre mesure l’ego de Jasper. — Ça ne me dérangerait pas non plus, dit-il avec une patience affectée, mais je suis assez connu en ville et j’aime mieux que mes faits et gestes ne donnent pas lieu à des racontars, des commentaires tendancieux ou des supputations hasardeuses… Vous savez, nous sommes en province et… Elle le coupa : — Et vous avez honte d’être vu avec un flic, allez, dites-le ! Jasper eut un geste d’agacement : — Mais non ! Qu’allez-vous chercher là ? Gertrude persista : — Qui sait que je suis flic ici, à Vannes ? Une douzaine de personnes ? Et encore… Il renonça à la convaincre : — Vous n’y êtes pas, dit-il. Puis, pour dévier une conversation qui n’allait pas dans le sens souhaité, il lui tendit un porte-cigarettes en argent. — Une cigarette ? Elle secoua la tête négativement : — Merci, je ne fume pas ! — Un verre alors ? Elle scruta son vis-à-vis comme pour dénicher l’intention perfide qui pourrait se dissimuler derrière cette innocente invitation. Ne voyant pas le danger, elle accepta du bout des dents : — Pourquoi pas ? Il fit l’aimable : — Whisky ? Champagne ? Oh là ! On sortait le grand jeu. Comme elle ne répondait pas, il fit part de son choix : — Pour ma part, avec le temps qu’il fait, je pense qu’un bon petit whisky s’impose. J’ai là un vieux malt de vingt-cinq ans d’âge, une pure merveille qui ne pourra pas nous faire de mal et dont vous me direz des nouvelles. Elle parut impressionnée : — Alors… Très concentré sur sa tâche, il versa avec componction le précieux breuvage ambré dans des verres épais et leva les yeux sur Gertrude : — Glace ? Elle secoua la tête négativement : — Pas la peine… Puis, de but en blanc, elle demanda : — Vous avez du Coca ? Il parut choqué : — Du Coca, avec un pur malt de vingt-cinq ans d’âge ? C’est une hérésie, ma chère demoiselle. Le front de Gertrude se plissa et elle demanda d’un ton peu amène : — Une quoi ? Jasper renonça à expliquer à cette béotienne la différence qu’il y avait entre un pur malt de vingt-cinq ans d’âge et la bistouille qu’on arrose de jus d’orange dans les boîtes de nuit. Son nez se plissa : — Comme il vous plaira. Il se pencha pour prendre une bouteille de Coca-Cola dans le frigo, la déboucha et posa la bouteille sur la table. Puis il saisit son verre et le leva : — Allez, à nos affaires… Gertrude porta le verre à ses lèvres et eut un mouvement de recul. — Bon Dieu, que ça pue ce truc ! Vous êtes sûr que la date de péremption n’est pas dépassée ? Jasper la regardait, ahuri. Elle prit la bouteille de Coca, but au goulot et rota discrètement dans sa main en s’excusant : « Pardon… » Puis elle expliqua : — À tout prendre, je préfère le Coca nature. Elle posa la bouteille sur la table et demanda : — Au fait, à quelles affaires trinquons-nous ? Jasper ne répondit pas directement : — Je suis heureux que vous soyez venue, dit-il au bout d’un moment. J’imagine que vous savez pourquoi je vous ai fixé ce rendez-vous ? — Dans le détail non, mais puisque vous avez parlé d’affaires, je suppose que vous voulez me proposer un marché. — Peut-être… Qu’en dites-vous ? éluda-t-il. — A priori je ne suis hostile à rien. Cependant, je demande à voir. Pour me prononcer, il faudrait que je connaisse la nature du marché en question. — Mais vous n’y êtes pas opposée. — À quoi ? — À ce que je vous propose un marché ? — Vous pouvez toujours proposer. C’est comme en amour, mon cher Monsieur Jasper : vous pouvez proposer la botte à toutes les femmes du monde. À elles de savoir si elles doivent dire oui ou non. Cette approche directe d’un sujet délicat, sans précautions oratoires, sembla troubler monsieur Jasper. Il toussota et remarqua pudiquement : — Vous avez une vision très… comment dire… très carrée des choses. — Carrée ? Non ! protesta Gertrude. Et comme Jasper la regardait, ahuri, elle expliqua : — Un carré a quatre coins, donc cela peut évoquer quatre possibilités. Je dirai binaire… bi ça fait deux possibilités. C’est noir ou c’est blanc, c’est oui ou c’est non… Jasper se permit un conseil : — Ne soyez pas sans nuances. Dans une négociation chaque partie doit faire sa part de concessions… Elle l’avertit, toujours avec ce langage direct qui paraissait tant le choquer : — Bon, on n’est pas des marchands de tapis, hein ? Pour ma part, je déteste mégoter. Quand je vais au marché, j’achète si le produit me plaît et si le prix est à ma portée. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai comme le pressentiment que ce que vous allez me proposer ne me plaira pas et que le prix sera beaucoup trop élevé. La perplexité de Jasper était visible. Il avait l’impression de se heurter à un mur. Embarrassé, il posa bien à plat sur la table devant lui des mains qui ne s’étaient jamais commises à des travaux manuels. Décontenancé par cette fliquette hors norme, il cherchait un nouvel angle d’attaque. Pour cela, il changea carrément de sujet : — Qu’est-ce qui vous a amenée dans notre ville, mademoiselle Le Quintrec ? Gertrude fronça les sourcils : — Cela a-t-il une incidence sur ce que vous voulez me proposer ? — Répondez, je vous prie. Gertrude, sous des abords frustes, était sensible à la politesse. C’était difficile à croire tant ses réponses étaient brutes de décoffrage, mais c’était ainsi. L’aurait-on menacée des pires sévices pour obtenir une réponse à cette question qu’on se serait heurté à un mur. Ce « je vous prie » prononcé à voix douce par l’élégant Jasper balaya ses réticences et Gertrude finit par avouer : — Le boulot… Comme vous devez le savoir, je suis lieutenant de police, enquêtrice, et mon patron, le commissaire Fabien, m’a adressée au commissaire Chasségnac pour résoudre une affaire qui l’embarrasse. — Quelle affaire ? — Je n’ai pas à vous le dire, mon cher Monsieur Jasper. C’est désormais du ressort de la Justice. Le secret de l’instruction, vous connaissez ? — Pff… fit Jasper avec mépris, cette vieille lune ! Vous parlez d’un secret ! Ce ne sont que des mots, ma chère amie. Regardez autour de vous, ça fuite de tous les bords, au palais de justice, dans la presse, dans les commissariats, dans les ministères… Ce sont parfois même les ministres qui alertent les journalistes ! Qu’est-ce que vous dites de ça ? Gertrude jeta avec mépris : — Je ne peux que le déplorer ! Jasper poursuivit son entreprise de persuasion : — Et pourquoi croyez-vous qu’ils le font ? Gertrude répondit sur le même ton : — Parce qu’ils y trouvent quelques avantages, je suppose. La réponse parut satisfaire Jasper, qui contempla ses ongles manucurés avec plus d’attention qu’ils n’en méritaient. — Voilà, parce qu’ils y trouvent des avantages, et non des moindres. Ces gens qui sont payés bien mieux que vous n’ont pourtant pas vos scrupules. Gertrude se raidit et constata d’une voix plus ferme : — C’est tout simplement scandaleux. — Allons, dit Jasper avec une indulgence amusée, pas de grands mots, lieutenant ! Ne me faites pas croire que vous êtes ennemie de vos intérêts ! Gertrude ne répondant pas immédiatement, Jasper insista en assurant : — Personne n’est ennemi de ses intérêts ! Elle le retoqua vivement : — Le tout est de savoir où on les place, ces intérêts. Elle regarda fixement Jasper : — Où voulez-vous en venir, Monsieur Jasper ? Jasper en avait marre de tourner autour du pot avec cette greluche qui préférait le Coca-Cola au pur malt hors d’âge et qui lui opposait des considérations hors d’âge elles aussi, comme l’honnêteté, le strict respect des lois et autres fariboles dont désormais tout le monde faisait bon marché. Il décida donc qu’il était temps de jouer cartes sur table. Il tira de sa poche de poitrine une liasse de billets de 50 euros retenus par un collier de plastique et la jeta sur la table comme, au poker, le joueur décavé lance sa dernière carte en espérant faire tourner la mauvaise chance. — Qu’est-ce que c’est ça ? demanda-t-elle d’un air méprisant. — Vous voyez, dit Jasper avec un mince sourire. Mille euros tout frais sortis de la banque. — Par quelle porte ? demanda-t-elle, ironique. — Pardon ? demanda Jasper. — Par la porte principale ou par l’entrée des artistes ? — Je ne comprends pas. — Alors je précise : ce pognon est-il le fruit d’une honnête tractation ou celui d’un hold-up ? Le regard de Jasper se durcit : — J’espère que c’est une plaisanterie ! — Moi aussi, dit-elle. Décontenancé Jasper murmura : — Je ne comprends pas. — Vous l’avez déjà dit, fit-elle. Voyez-vous, Monsieur Jasper, moi, pour gagner cette somme, il me faut fournir quinze bons jours de boulot. J’aime autant vous dire que quand on travaille dur pour gagner sa vie, on n’a aucune envie de jeter son pognon par les fenêtres. Un mince sourire tordit la bouche de Jasper : — Et alors ? — J’en déduis que cet argent, vous n’avez pas beaucoup transpiré pour le distribuer de la sorte. Jasper avait toujours aux lèvres son demi-sourire : — L’argent n’a pas d’odeur, ma chère amie. — Oh si, dit Gertrude. Il y a des billets qui sont particulièrement nauséabonds, et moi, j’ai l’odorat particulièrement développé. — Ça doit être ce qu’on appelle le flair, dit Jasper. On en parle dans tous les romans policiers. — Je ne suis pas très portée sur cette littérature, assura Gertrude. Quand j’ai fini mes heures de boulot, je préfère lire des romans d’amour. — Voyez-vous ça ! admira Jasper. Le lieutenant Le Quintrec est une grande romantique ! Ce prologue qui n’en finissait pas commençait à impatienter sérieusement Gertrude. Le mot « romantique » l’avait irritée comme une injure. Elle regarda Jasper sans aménité en pensant : « Tout à l’heure la romantique va t’en coller une dont tu te souviendras encore le jour de ton départ en retraite, mon petit gars ! » Jasper qui était tout sauf un imbécile sentit que la corde se tendait. Il donna du mou : — Eh bien soyez heureuse, je vous propose justement d’améliorer ce triste sort. Elle répliqua sèchement en le fixant dans le blanc des yeux : — Mon sort est moins triste que le vôtre, à cette heure ! Négligeant cette réponse catégorique, il sourit et se pencha vers elle : — Répondez à mes questions et chaque semaine vous trouverez cette même somme… — Quelles questions ? — Vous verrez bien. Elle secoua doucement sa tête de droite à gauche et, comme si elle craignait de se salir les mains, elle repoussa la liasse de billets vers Jasper avec le cul de la bouteille de Coca-Cola. — Reprenez donc ça, Monsieur Jasper, je vous ai assez entendu. Elle se leva mais Jasper se précipita : — Attendez ! Elle le regarda en se demandant ce qu’il allait encore inventer. — Ne partez pas encore, dit Jasper. Je vous ai exprimé ma façon de penser, mais il y a quelqu’un d’autre qui souhaiterait vous entretenir. Il serait préférable que vous le rencontriez dès ce soir. Elle regimba : — Vous ne me demandez pas mon avis ? Il répondit catégoriquement : « Non ! », se retourna, ouvrit la porte par laquelle il était entré et la salua courtoisement : — Bonsoir Lieutenant Le Quintrec. Irritée, elle croisa les bras et manifesta son indignation par un sonore : — C’t’un comble ! On me plante là comme une vieille chaussette ! Quel ramassis de malpolis !
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