Chapitre2

1391 Mots
PDV DE LINA  La serrée entre eux 3, je respirais leur parfum bien distinct et tellement addictif. J'avais le sentiment que le temps et le monde s'était arrêté pour que je puisse enfin respirer. J'avais cette horrible impression que je ne l'avais pas fait depuis ses douze dernières années. Depuis tout ce temps, je n'avais pas oublié ceux que je considérais comme mes frères et qui m'avait fait espérer et avancer afin de revenir vers eux en vie. À leur seule pensée, j'avais survécu à énormément de choses, la seule que je voulais désespérément était de revoir mes trois meilleurs amis et mon chez-moi. J'ai toujours été une amoureuse invétérée de nos terres. Il n'y avait rien de plus beau que ma meute à mes yeux. Et j'ai toujours eu mes trois grands frères avec moi pour faire les quarte cents coups, quand nous étions petits, mais le temps nous avaient tous bien changé. Dès qu'ils relâchèrent leur étreinte, je fus coupé par leur beauté. Ils avaient tellement grandi. Tous les 3 étaient magnifiques, on aurait dit que les dieux eux même les avaient sculptés et créés. Ils avaient tous les trois des muscles saillants et imposant, qu'on pouvait voir puisqu'ils étaient torse nu, ainsi que leurs abdominaux qui menaient jusqu'à leur V. Rien qu'en les voyant, j'en avais la bouche sèche, jamais, je n'avais rencontré d'aussi beaux loups, puis tout en remontant vers leur visage, je les regardais tout en les détaillant en rougissant voyant leur sourire suffisant sur leur visage. Ils savaient qu'ils étaient beaux, et en jouaient. — Arrogant —murmurais-je en un petit souffle comme pour moi-même, ils n'ont pas changé, je souriais intérieurement. Ils étaient tous les trois, mes amis d'enfance, élevés ensemble, toujours fourrés avec moi, même si j'étais plus petite qu'eux. Ils sont nés tous les trois en même temps. Ce qui était extrêmement rare et inhabituel même chez les loups, encore plus que les astres et la lune se soient alignées le jour de leur naissance et qu'elles soient la même pour les trois, laissait présager que leur destinée serait hors normes ainsi qu'entremêlé à jamais. Leur lien était si fort qu'ils partageaient le même lien mental tous les trois depuis leur plus tendre enfance, ce qui me faisait souvent pleurer quand j'étais petite, me sentant exclue. Ils étaient aussi, plus grand, plus massif, mais surtout plus fort que le reste de la meute, et cela, depuis très longtemps ainsi que des meutes environnantes. Ils étaient sur la bonne voie pour devenir de puissants dirigeants ou guerriers, certains les voyaient reprendre le rôle d'Alpha, ou bien même de bêta. Ils étaient encore jeunes malgré leur imposante stature, à peine plus âgés de deux ans que moi et mes sœurs . Cependant, ils sentaient bien seuls, n'ayant pas encore trouvé leur âme sœurs, contrairement à leurs amis, même si pour eux, ils savaient que cela allait être compliqué, car ils avaient souvent le même goût pour les filles ce qui ne les dérangeaient aucunement, puisqu'ils n'étaient en aucun cas en compétitions les uns avec les autres . Bien au contraire depuis toujours, ils partageaient tout, donc pour eux cela ne les perturbait pas, cela leur semblait même logique vu qu'il n'y avait aucune jalousie. C'est comme s'ils formaient un tout. Leurs parents avaient depuis longtemps respecter leur choix de vie même s'ils ne le comprenaient pas. Mais ce fut lorsque j'ai croisé leur regard que j'ai compris qu'ils étaient devenus des hommes, ce n'étaient plus des enfants. De suite, j'ai senti la chaleur me montée aux joues lorsque je plongeai mon regard dans le leur. Ils devaient en faire tourner des têtes. Caen avait ce regard noisette empli de tendresse et de douceur qui vous faisait penser être la seule et unique personne importante dans sa vie. Des mèches rebelle, de sa chevelure noire comme le jais, venaient flirter avec le vent, se collant à sa tempe à cause de la sueur, tous comme ses lèvres charnues qui ne cessaient de se mordiller et que je ne faisais que fixer, avidement. Je me suis détournée de lui, ne voulant pas trop m'attarder dans ce regard de charmeur, qui faisait battre mon cœur frénétiquement ce qui le fit sourire à la seconde. Je regardais ensuite Abel dont ses yeux couleurs de feu ne cessaient de me dévorer si bien que j'ai eu peur de m'y brûler. Il me regardait avec une telle intensité que je me sentais fondre comme neige au soleil. Ses cheveux tout aussi noirs que Caen contrastait fortement ceux de Nathanaël qui lui était blond comme les blés. Ses yeux bleu ciel me dévoraient avidement. Tous les trois se mordillaient la lèvre inférieure avec une envie non dissimulée, comme s'ils étaient en train de me déshabiller. Rien qu'à cette pensée , mes joues prirent feu immédiatement, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux des garçons. J'ai tout de suite baissé les yeux en me lissant nerveusement la mèche, afin qu'ils ne voient pas mon affreuse cicatrice. Avant que quelqu'un ne réagissent, l'alpha me prenait dans ses bras ce qui me fit tout de suite levé les yeux vers lui. Déesse qu'il m'a manqué, rien qu'un instant, je me suis permise de le serrer plus fort, fermant les yeux tout en respirant son odeur de menthe poivrée qui le distinguait tant des autres, ce qui me fit gronder de satisfaction, me détendant instantanément. — Je pense que les filles ont besoin de se reposer vu le long voyage parcouru pour nous revenir saine et sauve… Ce soir un grand banquet est prévu à la maison afin de célébrer comme il se doit le retour de nos filles, ne soyez pas en retard. — Déclara-t-il de son ton d'alpha. À la seconde, tous se dispersèrent, prenant dans les bras, leurs filles, partant bruyamment vers leurs maisons, en riant. En me tenant toujours par les épaules, il me tourna, me bloquant la vue des garçons, puis leur grogna : — Et vous trois, allez mettre un t-shirt pour l'amour du ciel!!! Vous n'avez pas honte d'être comme ça devant votre sœur ? Puis partit telle une furie avec moi me sentait plus que soulagée de partir loin d'eux, mais cela fut de courte de durée quand je les ai vus nous suivre dans la maison. Je me suis retournée vers mon père interloquée, mais ce fut ma mère, qui était maintenant à ma hauteur, qui m'expliqua parée de son plus beau sourire. — Ne sois pas aussi choquée ma chérie. Nous avons subi pas mal de perte ces dernières années. Les chasseurs ainsi que les vagabonds pénétrants de plus en plus profondément dans notre territoire, ont tués sans état d'âmes énormément de gens de notre peuple. Il y a six ans, les parents de Caen, Nathanaël et d'Abel furent malheureusement tués lors d'une de leur percée, nous n'avons rien pu faire pour les sauver, ils avaient reçu trop aconit-tue loup, et furent parmi les victimes de cette fois – là… Mais en contre-partie, nous aussi, nous leur avons infligé beaucoup de dégâts lors de cette bataille ainsi que décimés tous les vagabonds, qui s'étaient alliés à eux, depuis lors ils nous laissent tranquille… — Je pus sentir la voix de ma mère se brisée quand elle eut fini son récit. Les mères de mes trois meilleurs amis étaient comme des sœurs pour ma mère, c'est pourquoi nous étions tout le temps ensemble. De plus leurs pères étaient les bêtas et gamma de mon père ainsi que ses meilleurs amis depuis l'enfance. Leur perte a dû être cruelle, ainsi qu'un véritable supplice pour eux tous, et elle n'en savait rien. On ne me l'avait même pas dit. — Je suis tellement désolée maman… — Murmurais-je -On aurait dû être là mais… Je m'arrêtai pour ensuite fixer mon père droit dans les yeux sans aucune peur ni même l'ombre d'un doute, et de ma voix froide et dure. - Mais, je te le jure Alpha ceci ne se reproduira plus. Je te le promet. Je ne laisserai plus jamais personne mourir, ni souffrir à cause d'eux, je les traquerai et je les tuerai tous jusqu'au dernier — en fis-je la promesse une main sur le cœur. Pour ensuite me retourner et me diriger vers ma chambre sous le regard choqué de tous face à mes propos.
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