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46 13 septembre Yves est libre ce soir trois heures plus tôt que moi, – ce qui arrive de temps en temps, d’après la façon dont notre service de quarts est organisé. Ces jours-là, il descend à terre le premier et s’en va m’attendre à Diou-djen-dji. Avec une longue-vue, je l’observe du bord, grimpant dans les sentiers verts de la montagne : il marche d’un pas très alerte, courant presque ; comme il paraît pressé d’aller retrouver cette petite Chrysanthème ! Vers neuf heures, quand j’arrive, je le vois assis par terre, au milieu de mon appartement, le torse nu (ce qui est ici une tenue d’intérieur suffisamment correcte, j’en conviens). Et, autour de lui, Chrysanthème, Oyouki, mademoiselle Dédé la servante, s’empressant à lui essuyer le dos – avec des petites serviettes bleues peinturlurée

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