Unique Amour

Chapitre 2

Elle était assise au premier rang avec un des livres de psychologie qu'elle venait d'emprunter à la bibliothèque. Elle était fascinée par sa lecture, tellement qu'elle ne remarquait pas les gens qui commençaient à s'installer sur les sièges autour d'elle. Le présentateur prit la parole et elle n'eut pas le choix de fermer son livre et de le ranger dans son sac à dos. Elle regardait l'homme qui parlait à l'avant, ce dernier terminait en présentant les agents qui s'étaient déplacés pour cette conférence. Il dit :

-Veuillez accueillir les agents, Dylan Miller, Alex Hills, Spencer Reynolds et Jennifer Jones!

L'agent Reynold aperçu rapidement la femme qu'il avait croiser à la bibliothèque. Il ne pensait pas la revoir et encore moins aussi tôt. La jeune femme lui sourit doucement alors qu'il la regardait avec un petit sourire. Les collègues de Spencer le remarquèrent et l'agent Miller s'imaginaient déjà le charrier dès que la conférence serait terminée. Il était plus que rare qu'une femme captivait l'attention du petit génie, en fait, c'était la première fois. Spencer était plus du genre à s'intéresser au fait divers, il avait toujours le nez plongé dans des livres diversifiés pour apprendre et analyser, plutôt que de regarder les femmes. L'agent Miller croyait bien que ce moment n'arriverais jamais, car il n'avait pas l'impression que l'agent Reynold voyaient quand il s'adressait au sexe opposés.

Tout le long de la conférence, Spencer lançait des regards discret sur la jeune femme au premier rang. Celle-ci écoutait attentivement. Chaque fois qu'un membre du FBI demandait l'avis des personnes présentes, elle levait la main et prenait parole. La demoiselle était très vive d'esprit, elle voyaient des choses que bien peu de gens ne percevaient. En plus de dire ses idées, elle prenait le temps d'expliquer avec précision. Les agents étaient impressionnés et ils avaient l'impression d'avoir face à eux le modèle féminin de leur collègue et ami, Spencer, qui expliquait toujours tout en long et en large, plus que nécessaire même. Quand la conférence se terminait, tout le monde se levait pour quitter la pièce. Elle fit de même que les autres, mais quand elle vint pour partir, Spencer l'attrait doucement par le bras. Celle-ci s'arrêtait et se tournait vers lui. Elle lui sourit et dit :

-C'était très intéressant agent Reynolds.

-Merci, maintenant que tu en sais plus sur moi, quel est ton prénom?

-Bonnie Matthew.

-Enchanté Bonnie.

Avant qu'il ne puisse en dire davantage, elle quittait la salle. Spencer restait sur place un moment, la regardant partir une fois de plus. Dylan vint se poster près de son ami et collègue et dit :

-Qui est cette beauté qui a piqué ton intérêt?

-Je l'ignore, je ne connais que son nom.

-Tu ne la connais pas, pourtant tu l'a dévoré du regard pendant toute la conférence!

Cela l'étonnant grandement, il pensait vraiment qu'il la connaissait. Spencer dit :

-Je l'ai croisée juste avant la conférence à la bibliothèque. Elle avait pris des livres sur la psychologie, la sociologie, un roman policier, des langages corporels et un de physique quantique.

-Un autre petit génie, du moins, elle a été brillante dans ses réflexions.

-En effet, elle a dit qu'elle était étudiante.

Pendant ce temps, Bonnie était juste en dehors de la pièce, n'arrivant pas à partir. Elle désirait le revoir et discuter avec lui, mais elle savait qu'il était plus âgé qu'elle, il devait être majeur au moins, se qui n'était pas son cas. Elle prit une inspiration pour se calmer puis elle sorti un papier ainsi qu'un crayon de son sac pour marquer ses informations. Puis elle retourna dans la salle avec le cœur battant. Elle se disait qu'ils pouvaient au moins être amis, tous les deux. Spencer était dos à elle et il allait partir, donc elle dit :

-Attend Spencer!

Ce dernier s'arrêtait et se tournait vers elle. Il sourit en la voyant et il dit :

-Salut Bonnie.

Elle lui tendit le bout de papier avec ses coordonnées et elle dit :

-Je me suis dis que si ça te convenait, on pourrait discuter un jour prochain.

-Ça sera avec plaisir.

Bonnie sourit timidement, puis ajoutait :

-À une prochaine alors. Envoie moi un message quand tu veux.

Sur ce, elle tournait les talons et quittait l'Université pour de bon. Elle se sentait tellement gênée de son audace. En rentrant chez elle, elle montait directement dans sa chambre et s'y enfermait. Elle ouvrit son ordinateur portable et se mit à écrire son journal, elle avait besoin d'écrire. Elle devait parler de se qui s'était produit ce soir et se qu'elle avait ressenti. Elle n'avait pas d'amies avec qui en parler, elle n'avait que son père ainsi que son grand frère. Pour elle, il était hors de question qu'elle s'adresse à eux pour cela. Elle savait qu'ils allaient la charrier, car elle ne s'était jamais intéressée à qui que ce soit et pourtant, ils avaient bien essayé de lui trouver quelqu'un.

Après avoir écrit son journal, elle se mit à lire un roman pour la maison d'édition pour laquelle, elle travaillait. Ceux-ci lui avaient envoyé un manuscrit à relire et à corriger si nécessaire. Elle avait besoin de se changer les idées et travailler était sa solution. Pendant ce temps, Spencer était en voiture avec ses collègues qui le charriait. Dylan lui dit :

-Elle t'a donné son numéro, elle doit avoir un faible pour toi Spencer.

-Elle peut m'avoir donné son numéro pour parler de notre travail.

-Elle te l'a donné. Je sais que tu n'as pas l'habitude, mais elle était timide, tu lui plais assurément. Pour un profileur, tu es aveugle, quand il s'agit d'une femme qui te fait les beaux yeux.

Il était vrai qu'il n'y connaissait rien sur ce domaine. Aucune fille ne lui avait montré de l'intérêt par le passé, où il était trop dans ses livres pour le voir. Il avait beau être un homme très intelligent, ça c'était un domaine, où il nageait dans le néant. Quant à Dylan, c'était un homme qui en savait beaucoup sur les femmes en général, il était charmant et les femmes voulaient toutes de lui. Spencer n'avait pas l'habitude comme lui, tout simplement, car une femme n'avait jamais piqué son intérêt jusqu'à Bonnie Matthew.