IVCe soir-là, quand Dougual de Penanscoët eut revêtu son costume de rajah, il entra dans un salon décoré de tapisseries de Beauvais et de meubles du XVIIIe siècle, qui faisait partie de son appartement particulier. Willy, qui fumait, assis sur un coussin posé à terre, se leva à son entrée. Dougual s’assit dans un fauteuil aux dorures patinées, tandis que l’autre jeune homme allait prendre, sur une table, une boîte d’ivoire curieusement travaillée qu’il lui présenta. Le vicomte y choisit une cigarette et, tout en l’allumant, fit observer avec un accent d’ennui dédaigneux : – Je ne descendrai pas avant minuit. Ce sera bien assez tôt, puisque mon père et ma mère sont là pour recevoir leurs hôtes. – Bien assez tôt, certainement, dit Willy comme un écho. Il alla reprendre place sur le couss


