– Zoé, je vois, je vois !... Mets-toi de l’autre côté... Oh ! il y a, sur le toit, une terrasse avec des briques. C’est une serre, là-bas ! Mais c’est très vaste... Oh ! que je suis contente ! Regarde donc, Zoé, regarde donc ! La voiture s’était arrêtée devant la grille. Une petite porte s’ouvrit, et le jardinier, un grand sec, parut sa casquette à la main. Nana voulut retrouver sa dignité, car le cocher déjà semblait rire en dedans, avec ses lèvres cousues. Elle se retint pour ne pas courir, écouta le jardinier, très bavard celui-là, qui priait madame d’excuser le désordre, attendu qu’il avait seulement reçu la lettre de madame le matin ; mais, malgré ses efforts, elle était enlevée de terre, elle marchait si vite que Zoé ne pouvait la suivre. Au bout de l’allée, elle s’arrêta un instant


