XIXLord et lady Shesbury, avant de regagner l’Angleterre, s’arrêtèrent une dizaine de jours à Deauville où se trouvaient en ce moment les Sanzof et plusieurs membres des aristocraties anglaise et française connus de Walter. Là encore, ils furent fêtés, entourés ; là, Orietta connut de nouveaux triomphes, dont elle essayait de se griser, pour chercher l’oubli. Pendant cette période, elle vit très peu Walter. Il la laissait au chaperonnage des dames Sanzof, et il s’en allait de son côté, passant la journée au golf, au polo ou à bord de son yacht, et, dans la soirée, s’arrangeant pour ne pas se trouver là où devait se rendre sa femme. – La pauvre enfant !... c’était à prévoir ! disait le comte Sanzof. Mais si tôt... si tôt, non !... Une jeune femme telle que celle-là ! Il est fou et crimine


