CHAPITRE 4

448 Mots
_ Magnus? Je pouffe. Il se retourne vers les autres et déclare avec un grand sourire: _ Je l'aime bien! Il se dirige vers Alec et lui souffle quelque chose à l'oreille. Alec me regarde avec un air que je ne lui ai pas encore vu. Il a l'air troublé. Clary me tapote l'épaule, je sursaute avant e lever le poing. _ Putain.. Je marmonne. Désolée. Reflex. _ Y'a pas de mal, répond elle. Elle a l'air sincère. Je l'aime bien même si ses goûts en matière de mecs laisse à désirer. J'aimerai bien comprendre ce qu'elle lui trouve. L'amour rend aveugle, ok, mais pas sourde, si? Je suis jamais tombée amoureuse. J'ai bien eu des gars, ouais, mais bon.. C'était pas vraiment des contes de fées. Au moins, je dois admettre que je m'ennuyais moins dans la cité. Mais bon. Y'a les mauvais côtés aussi. _ Tu veux un café? Propose Clary. _ Un café? S'exclame Magnus. Tu perds l'esprit ma chérie! Je t'offre une bière! Je me dirige derechef vers ce dernier en proclamant: _ Je l'aime bien, lui! Je le suis en trottinant et il me conduit à une pièce complément délirante. Un bureau au centre, avec un fauteuil indécemment grand. La tapisserie était rose. Je sais pas genre... Le bureau d'Ombrage dans Harry Potter, en plus cool. _ C'est mon bureau! Dit-il tout satisfait. C'est moins moche que le reste de l'Institut, non? _ C'est moins... ennuyant. C'est toi qui a fait tout ça? _ Alec m'a aidé! Le fauteuil, c'est son idée! _ Charmant. Il a la folie des grandeurs. _ C'est pour ça qu'il m'a, moi! _ Toi? _ Oh, pardon. Il est mon... mari, en fait. _ Je... je bégaye. Pardon, je ne savais pas. Loin de moi l'idée de m'immiscer dans ta vie. _ Il n'y a pas de mal. Je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel avant de reprendre: _ Je veux savoir ce que je viens foutre ici. Je suis pas très patiente et là, je sens la limite pas loin. Ça pue pour vous. _ On essaie de retrouver la personne qui nous a envoyé ces courriers. Visiblement, ils ont de bonnes raisons de vouloir que nous nous entre-tuons. _ Je connaissais pas votre existence y'a pas douze heures, je comprends rien. Ça me prend la tête ton truc. Je veux retrouver mes parents et les laisser partir. _ Je comprends. Tu dois être fatiguée. Tu veux te reposer? _ Tu crois que je suis venue ici pour pioncer?! Il esquisse un sourire avant de répondre: _ Je vais tout t'expliquer. Mais avant! Je te serre un verre, tu vas en avoir besoin! 
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