Épilogue
9 février
Ma main serrée dans celle de Markus, nous scrutons le panneau d’affichage des départs. Le vol Iberia à destination de Barcelone s’annonce enfin avec trente minutes de retard. Ce n’est pas grave. Le temps n’est plus jamais perdu puisque nous sommes réunis.
J’en profite pour appeler Fiodor. Sa voix est presque enjouée. L’avenir semble enfin lui sourire. Ses soucis d’argent se règlent grâce à un héritage inopiné. Ses vieux démons semblent l’avoir quitté, sous l’œil vigilant d’Irina qui, d’après lui, le surveille. Il boit moins, vit en ermite heureux avec Gaspard. Ses vieux complices, Pierre et Myriam veillent aussi sur lui. Il attend notre venue, me dit que sa maison est aussi la nôtre. Je sais à présent tout ce qu’il a fait pour moi. Ce bonheur, je le lui dois aussi.
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