Chapitre 4

1198 Mots
Je sais que me plaindre ne servirait à rien puisqu’ils sont partis déjà et m’ont enfermé dans cette chambre comme une esclave. Depuis des années, je n’ai jamais su que je n’étais qu’une dette à leurs yeux. Je vais prendre une douche dans la grande salle de bain de la chambre. Une fois fini, je me dirige vers le dressing pour me trouver quelque chose à porter, mais je suis choquée quand je vois que tout ce qu’il y a là à porter n’est que strings, soutien-gorge en filet fin. C’est clair maintenant qu’ils avaient préparé ça depuis bien de temps déjà. Je pleure amèrement de cette situation. Je regarde par la fenêtre et vois que la fenêtre était effectivement haute, trop haute pour que je survive vraiment en sautant. Et si je me donnais la mort maintenant ? Je regarde autour de moi et je ne vois rien de coupant ou de tranchant. Je soupire frustrée. Je m’allonge sur le lit. Dès que mon corps entre en contact avec le lit, je dors en même temps. Les cliquetis d’une clé dans une serrure m’ont réveillée. Je me lève en sursaut. La porte s’ouvre et je vois un homme assez jeune, et l’air riche entrer dans la chambre avec mes parents. Père-comme on vous l’a dit, elle est encore vierge. Vous serez son premier. En plus de ça, elle est très belle. ?- oui je vois ça, elle est très belle en effet. Mais j’ai une condition Père- tout ce qui vous fera plaisir monsieur RICHARD ?- au lieu de faire d’elle une p**e, je veux faire d’elle ma p**e personnelle. Donc elle ne couchera qu’avec moi. Vendez la moi Quoi ? Il vient de dire quoi ? Il n’en est pas question. Je ne le connais même pas. Et si c’était un psychopathe ? Un tueur en série ? Un mafieux ? Non, je ne veux aller nulle part avec… Père- 20 millions d’euros et elle est à vous pour le reste de sa vie Quoi ? Dire que je suis choquée, abasourdie est un euphémisme. Je pleure silencieusement espérant que le bon monsieur n’ait pas cette somme ?- c’est d’accord Hein ? 20 millions d’euros ? Et s’ils me vendait à son tour à des trafiquants d’organes ? Ou alors à ses collègues pour que je sois là p**e de tout le monde ? ?- habillez la et qu’elle me rejoigne dans ma voiture en bas. Dès qu’elle sera là vous aurez votre argent Il finit de parler, me reluque, et s’en va. Mes parents ferment encore la porte à clé et reviennent quelques minutes plus tard avec des vêtement propres pour moi. Et quelque genre de vêtements encore ? Une jupe qui couvre à peine mes fesses, une chemise sans manche en filet fin. Si je m’assois, on peut clairement voir mes seins, et même mon string. Je pleure silencieusement et je descends avec eux. Ils me gardent de part et d’autre pour que je ne m’enfuie pas. Dès qu’on arrive devant la porte au dehors, il y avait une série de voitures garées à l’entrée. 7 au total pour être exact. Un homme se dirige vers nous avec 4 gros sacs. Je suppose que c’est l’argent de mon achat. Je soupire amèrement. Un autre homme au loin, à côté de l’une des voiture, ouvre une portière, m’invitant à y entrer. Je regarde ces personnes qui sont sensées être mes parents avec haine Moi- J’espère ne plus jamais vous revoir de toute ma vie Ceci dit, je tourne le dos et pars en direction de la portière ouverte. Une fois entrée dans la voiture, je vois le bon monsieur assis, tapotant son ordinateur comme si de rien n’était. Je m’assois en occupant une très minime place pour ne pas gêner. Il me regarde, regarde mon habillement, demande à son chauffeur de monter la vitre de séparation. La peur se lisait déjà sur mon visage. Je soupire tristement en me rappelant que je lui appartenait et qu’il était mon acheteur. ?- je m’appelle Eliow, Eliow RICHARD, et je suis ton employeur. Tu peux m’appeler Eli Moi- d’accord monsieur Eli- raconte moi ton histoire avec tes parents, pourquoi ils ont décidé de te p********r ? La rage et la haine montent en moi en même temps. Ces personnes que je chérissais, que j’aimais, que j’adorais. Maintenant, ce sont des personnes de mon passé, je préfère aussi dire que je ne les ai jamais connu de route ma vie. Mais je suis face à mon employeur, je ne peux rien lui refuser, pas même le sexe. A cette pensée, je frémis. Je sens une main chaude sur ma cuisse et je sursaute. Je regarde en direction de la main et je vois le visage souriant d’Eli. Je n’ose pas le regarder 4 secondes, je détourne en même temps mon regard. Eli- tu peux tout me dire Moi- après mon Bac, j’ai décidée d’arrêter les études pour les aider à joindre les deux bouts parce que je suis leur enfant unique et ils avaient besoin d’aide financière. Alors, j’ai commencé par vendre des fruits au marché et les soirs, je travaillais comme serveuse au bar. Tout allait bien parce que je leur donnais presque tout ce que je gagnais. Je ne voulais pas qu’ils manquent de quoi que ce soit. Le jour où j’ai vendu moins et que je ne suis pas allée travailler au bar à cause de mon état de santé, ils ont pété un plomb et m’ont battus. Après, je me suis disputé avec eux. Ils me prenaient pour une p**e, ils ne savaient pas ce que je faisais pour leur donner de l’argent, ils n’ont jamais demandé. Pour eux, je me donnais aux hommes pour de l’argent. Le jour où j’ai décidée de leur donner moins argent pour faire les propres économies, ils ont été mécontents et m’ont enfermé pour que je devienne une p**e. Quand je leur ai dit que j’étais encore vierge, espérant qu’ils aient pitié de moi, ils l’ont que le premier paierait cher pour coucher avec moi. Et selon ce qu’ils m’ont dit ce matin, je ne suis pas leur fille, mais la fille du frère de l’homme que je prenais comme mon père. Je pouvais tout donner pour eux, je les aimais tellement. Mais tout cet amour s’est transformé en haine en l’espace de quelques heures. Eli- et donc, tu es toujours vierge ? Moi- oui. Et maintenant que vous savez tout, vous allez faire quoi ? Faire de moi votre p**e personnelle comme vous l’avez dit ? Eli- non. Tu seras la p**e de service de mes gardes du corps Moi- (en colère, mais calme) d’accord Eli- tu ne vas pas me contredire ? Crier ? Moi- (haussant les épaules) vous m’avez achetée, je ne m’attendais pas à ce que vous fassiez de moi votre femme. Eli- (sourire) pourtant, c’est ce que je compte faire de toi Je le regarde choquée. Encore une fois, je détourne vite mon regard Eli- tu es vierge, travailleuse, belle. Si tu es respectueuse et sage, tu ferais une bonne épouse. Hein ? Waouh. Je ferai tout ce qu’il voudra pour mon propre bien.
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