Enfin ! Hayden avait raison, être dans la nature faisait un bien fou ! La langue pendante, ma louve ralentis l’allure. Suite au départ de la meute, je m’étais précipitée dans la vaste verdure, laissant le champ libre à ma bête. Sentir le vent dans sa fourrure, les odeurs des pins ou bien entendre les chants des oiseaux l’avait automatiquement apaisée. Ma louve aimait beaucoup la solitude, mais en ce moment, elle aurait beaucoup aimé avoir de la compagnie. Beaucoup de compagnie. Le nez dans l'herbe, ma louve se rapprochait de la petite maison que j’avais aperçu un peu plus tôt. Les oreilles bien droites, elle leva le nez en hauteur. La cèdre, des petits animaux, une mince odeur de gaz et celle de James qui trottinait loin derrière elle. Elle s’ébroua, n'appréciant guère l’odeur puéri


