IV – LA VISION

580 Mots

IV – LA VISION Dans cette minute même, il y avait au pied de l’hôtel, sous la fenêtre de Florise, caché, un homme immobile… Comme s’il eût assisté à la scène que nous venons de retracer, cet homme murmurait : – Voilà qui va bien. Tout à l’heure, le roi, larron d’honneur, viendra. Oui. Mais moi je veux qu’il y ait ici, sous ces fenêtres, un premier choc entre le larron royal et le larron de Petite-Flambe, entre toi, Henri, et ton fils !… Allons, achevons l’enfant !… Cet homme, c’était Nostradamus !… Florise demeura prostrée, écrasée sur elle-même. Pendant quelques instants, elle fut comme éblouie de cette lumière que son père lui-même avait jetée en elle. Tout, en elle, lui cria qu’elle aimait, et doucement elle prononça ce nom qui prit alors une signification qu’il n’avait pas encore :

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