Scène VIII

1899 Mots

Scène VIII Hanz, Albertus, Hélène, Carl, Wilhelm. ALBERTUS Est-ce vous, Hanz, qui interrompez la leçon par ce charivari ? HANZ Dieu m’en garde ! mon tympan en est encore affecté. CARL Jamais, au mardi gras, je n’ai entendu de cornets plus grotesques. WILHELM Dites plutôt que c’était la trompette du jugement dernier. ALBERTUS Mais qui donc s’est permis, chez moi, cette mauvaise plaisanterie ? Est-ce que c’est la lyre d’Adelsfreit qui rend de pareils sons ? HÉLÈNE, dans une sorte d’égarement. La lyre a été violée, et la lyre s’est vengée. Elle a puni les profanateurs. La première partie de la prédiction de mon aïeul Adelsfreit est accomplie. Le temps est venu, et une force invincible me précipite vers l’abîme où je dois me briser. Elle prend la lyre des mains de Hanz. N’y touc

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