TU SERAS TOUJOURS À MOI

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Le soir, aucun mot de Marielle n'a réussi à sortir son fils de sa chambre, elle avait peur qu'il se suicide. Angoissée par cette idée sa voix devenait de plus en plus paniquée en appelant son fils " j'ai besoin d'être seul " était la seule phrase qu'il a prononcé depuis le retour du commissariat au grand soulagement de sa mère " ouf! Il est encore vivant "

Après le départ de Marielle, Derrick décide de convaincre une autre fois son patron

" Clément ? Je sais que tu m'entends. Je te côtoie depuis plusieurs années maintenant tu es comme un frère pour moi. Mais je penserai jamais que tu sois lâche à ce point. Ça fait trois jours maintenant que ta femme attend pour que la justice soit faite et toi qu'est-ce que tu fais ici? Tu veux aussi la rejoindre... D'accord vas-y ; mais dis-moi, seras-tu capable de la regarder droit dans les yeux quand tu la verras tant que son criminel est libre comme un papillon dans la nature ? Réfléchi bien avant de prendre ta décision." Il a dit ces mots sous l'angoisse, sinon en temps normal il n'aurait jamais le courage de le faire. Il descend à la cuisine, prend un verre d'eau et se repose sur le canapé. Il était fatigué, il souffrait lui aussi. Tant que son patron ne se ressaisisse, il n'aurait jamais la tranquillité d'esprit.

Le matin, il fût réveillé par une tape à l'épaule.

" CLÉMENT !!! s'exclama-t-il le serrant fort dans ses bras

" Tu m'étouffes, et depuis quand mon garde du corps se comporte ainsi?" Demanda Clément amusé par la situation

" Désolé je me suis laissé emporté et tu m'as manqué Clément. Je suis content que tu t'es enfin ressaisis."

Il ne dit rien et s'assoit sur le canapé en face de Derrick " tu avais raison, je dois rendre justice à Isabelle. Le cerveau derrière tout ça dois souffrir comme je souffre en ce moment"

" C'est une bonne décision, j'ai crû un instant que j'allais te perdre. Regarde comme tu as fondu, je vais de préparer quelque chose.

Il voulait se lever quand Marielle fait son entrée.

" Oh mon enfant !!! S'exclama-t-elle " oh mon amour tu as enfin quitté ta chambre, ne me refais plus jamais ça " dit-elle en le prenant dans se bras

" J'ai vraiment de la peine pour tout ce qui t'arrive en ce moment et je suis désolé pour Isabelle." Tout ce temps il ne disait rien et ne faisait que regarder sa mère. Il avait les sentiments mitigés.

Les même parents qui ont conduit Isabelle dans le gouffre ce sont les même personnes qui s'inquiètent pour lui. Avaient-ils vraiment des coeurs comme ils le prétendent ou font-il une dissimulation ? N'ont-ils aucun remord après tout ce qu'ils les ont fait subir et surtout à Isabelle ? Seront-ils satisfaits si leur fille Erica subissait la même chose ? Il était dégouté de sa famille.

" Fiston? Est-ce que ça va ?

" Je vais bien maman " répondit-il indifférent

" D'accord, tiens je t'ai apporté ton plat préféré"

" J'en ai pas envie "

" Comment ça tu n'as pas envie, ce n'est pas la fin du monde mon fils et tu dois manger, regarde comment tu es, je te reconnais plus" dit Marielle

" Derrick, prends la nourriture et garde la pour plus tard, j'ai quelque chose d'important à régler" Il se lève et se dirige dans le jardin.

L'attitude froide de son fils la laissa perplexe " il est toujours fâché contre nous" se dit-elle

" Assure-toi qu'il mange plus tard, je dois rentrer"

" D'accord madame" dit Derrick en prenant le sac des mains de Marielle.

De l'autre côté, les hommes de main Cassandra ont découvert le lieu où se trouve Isabelle

" Madame, elle est dans un centre hospitalier et elle est dans le coma. Mais la sécurité ici nous désavantage et notre présence à l'intérieur pourrait nous créer des ennuis "

" Envoies moi l'adresse tout de suite"

Après avoir reçu l'adresse de la part de Roméo, Cassandra démarre sa voiture et s'y rend. Quelques heures plus tard elle retrouve Roméo et ses hommes dans un restaurant non loin de l'hôpital

" Tiens " dit-elle donnant de l'argent à Roméo. " J'espère que ça va vous suffire et n'apparaissez plus jamais devant moi " dit-elle se dirigeant hors du restaurant

" Et où allez-vous comme ça ? demanda Roméo

Elle s'arrête et se tourne vers eux " Finir ce que tu as échoué de faire" elle tourne ses talons et quitte le restaurant.

Arrivée à la réception elle demande " Bonjour ma demoiselle je suis à la recherche de ma sœur elle a été admise ici"

" Bonjour madame, qu'elle est le nom de votre sœur ? Demanda la réceptionniste

" Elle s'appelle...eeh" hésite Cassandra. Elle ne voulait pas révéler le nom d'Isabelle car sa disparition fait la une des journaux

" Comment s'appelle votre sœur ? Redemanda la réceptionniste

" Madame son nom n'a pas d'importance, elle a fait un accident de voiture et elle a été admise ici" menti Cassandra

" Attendez un instant " dit la réceptionniste en composant un numéro " Dr Jérémie, il ya une dame ici et elle prétend être là sœur de la femme accidentée "

" Orientez-la dans mon bureau" dit docteur Jérémie

" D'accord " dit la réceptionniste en raccrochant et regarde Cassandra

" Madame, prenez l'ascenseur à gauche et dirigez-vous au deuxième étage, cinquième porte à droite c'est le bureau du directeur de l'hôpital, il vous attend.

" Pourquoi lui? Je veux juste voir ma sœur" se plaint Cassandra

" Ce sont les normes de l'hôpital, dépêchez-vous madame

Cassandra prend l'ascenseur et se dirige vers le quatrième étage

On frappe à la porte

" Entrez" répondu Jérémie

Cassandra entre dans le bureau

" Bonjour docteur" salua Cassandra

" Bonjour mademoiselle, prenez place s'il vous plaît" dit Jérémie en désignant la chaise. " Alors vous dites que vous êtes là sœur de patiente, comment s'appelle t-elle et est-ce vous avez alerté la police ? Demanda Jérémie

" Non docteur je ne ferai pas ça, c'est de ma faute si elle est dans cet état. Nous avons eu un malentendu et elle s'est énervé; elle a conduit ivre ce qui l'a conduit dans cet état "

" Je suis vraiment désolé, jusque là vous ne m'avez pas encore dit son nom"

" Elle s'appelle...eeh... Rachelle oui Rachelle" menti Cassandra . "Vous savez docteur, je cherchais seulement au hasard et on m'a dit qu'elle était ici" termina celle-ci en mordant son indexé nerveuse

" D'accord je t'emmène la voir" ils se lèvent et quittent la pièce, prennent l'ascenseur jusqu'au rez-de-chaussée