Je voyais flou..

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AVANT TOI Partie 3 Pendant ces moments d'inconscience je ne saurai vous dire si j'étais moi. À un moment donné,je me suis mise à observer mon corps inerte couché sur le goudron en attendant les secours; Je pleurais tout au fond de moi car, même s'il m'arrivait de penser au suicide chaque fois que j'avais une déception, je pensais à mes parents surtout à ma mère qui a souffert pour m'avoir. Lorsque les secours arrivaient, ils transportaient mon corps dans l'ambulance en direction de l'hôpital général de Yaoundé ; Pour le moment, personne ne pensait à appeler mes parents car le plus important était de sauver ma vie.blogdelulu Arrivés une trentaine de minutes plus tard, je vis les médecins de courir de tout bord afin de stabiliser mon état. J'ai pu remarque que j'avais perdu énormément de sang et les médecins au lieu de se pencher sur cet aspect, préféraient plutôt me maintenir en oxygène en attendant de recevoir l'argent pour m'administrer les soins convenables...c'est dans ce genre de circonstance, que tu comprends que les hôpitaux du Cameroun sont de la m***e. Heureusement pour moi, un secoureur avait eu le soin de prendre mon petit sac où se trouvait mon portable et de l'y amener question d'informer mes parents ; Une autre chance pour moi était celle que je ne verrouillais presque jamais mon téléphone afin de prévenir de tels incidents. Ce dernier prit le soin de rechercher parmi mes contacts le numéro de mes parents et le premier numéro sur lequel il tomba, était celui de ma mère. Sans hésiter, il lança l'appel et au premier coup de fil, ma mère décrocha dans l'immédiat. - Ma mère : je dis hein Mlle ? depuis 10h que tu es sorti de cette maison voici minuit et tu n'as pas encore ramené tes brindilles de balets ... la sorcellerie que tu veux déjà commencé là...je lave mes mains. - Le secoureur: euh..euh... désolée madame ce n'est pas votre fille c'est.. - vous êtes qui ? si vous avez fait du mal à ma fille je vous assure que vous allez regretter. - non..non... au fait elle a fait un accident et se trouve actuellement aux soins intensifs de l'hôpital général. - quoi ? ma fille? accident ? c'est pas possible j'arrive de suite.. - ... Quinze minutes suivant cet appel,ma mère débarqua telle une folle furieuse à l'hôpital en compagnie de mon père et de son premier garçon ( l'aîné de la famille) Et dans l'empressement, le premier docteur qu'elle vit, elle sauta sur son cou - docteur.. docteur où est ma fille ? - qui est votre fille ? - ekieuh ce n'est pas vous qui m'avez appelé ? ( essayant de cravater le dit docteur) - orr Juliette ! calme toi! nous sommes dans un hôpital, un peu de respect car même. avait dit mon père. Ma mère ne pouvant plus parler, c'est mon frère qui dû tout expliquer au docteur. - ah je vois! vous parlez de la jeune fille qui vient d'être interné aux urgences ? - euh.. je crois que oui. ajouta mon frère. - elle a perdu énormément de sang et nous avons juste pu stabiliser son état. - dr vous êtes sûr que vous allez bien ? comment une personne peut-elle perdre du sang et vous essayez juste de la stabiliser. dit mon père - euh.. monsieur..il nous fallait de l'argent.. Je n'ose pas vous dire ce qui se passa par la suite car tout ce que vous devez savoir, c'est que ce médecin avait passé un sale quart d'heure entre les mains de mon père et si nul avait été, l'intervention de mon frère et certains infirmiers, ce dernier aurait été sûrement interne. Par la suite, mon frère se dirigeait vers la caisse pour payer afin qu'on puisse m'administrer les soins adéquats possible. By blogdelulu Il me fallait du sang mais malheureusement, aucun membre de ma famille ici présent,ne pouvait m'en donner; Mais comme un ange tombé du ciel, il s'approcha de mes parents pour donner de son sang. Des heures plus tard, je me réveillais dans une chambre outre que la mienne. À mon chevet, se trouvait ma maman qui, dès qu'elle me vit m'agiter, se mit à courir dans tous les sens - docteur ! docteur ! elle s'est réveillée. Et le docteur entra: - oui madame calmez vous! nous allons l'examinez si vous le permettez.;s'adressant à ma mère. Il s'approcha de moi pour prendre mes paramètres et par la suite me posa quelques questions avant de s'en aller. - je dis hein ma fille ? c'est toujours pour un garçon que tu veux perdre la vie ? si tu meurs je vais encore faire le kongossa de la famille de ton père avec qui? surtout ses sœurs rombières là qui rôdent déjà autour de la maison. - hahaha haha tout ta part c'est le kongossa! au lieu de pleurer ta fille tu pleurs plutôt la personne avec qui tu fais le kongossa. - meumah ça laisse qui? fille de quoi ? si tu étais ma fille est-ce que tu allais vouloir de suicider pour un homme ? ma chérie donne toi de la valeur ! - je n'ai pas essayé de me suicider..j'ai juste trop bu pour oublier et en rentrant, le pire s'est produit. - vraiment ! c'est toujours la même chose..si ce jeune homme n'était pas là c'est que vrai vrai tu serais morte. - quel jeune homme ? - .. La porte s'ouvrit..
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