Patrick Forge avait eu le temps de penser à ce que son frère Alex lui avait dit : "... Si tu quittes cette fille tu vas le regretter" à quel moment Camélia et lui sont devenus si proche pour qu'il la défende ? D'aussi loin qu'il le sache ses deux là se parlent à peine et son frère était toujours de son côté auparavant alors qu'est-ce qui a changé ? Peut-être le fait qu'il ait une famille avec Luciana ou peut-être le fait qu'il veuille vraiment l'aider. Quel qu'en soit la raison, Patrick n'avait jamais vu ça sous cet angle, il n'avait jamais pensé à la possibilité de quitter sa femme, du moins pas en divorçant.
Tout s'était passé si vite en trois ans, il s'est réconcilié avec Camélia, ils se sont mariés et depuis lors, il ne fait que crouler sous le poids du travail, on aurait dit son père. Oui, c'est exactement comme ça que son père avait vécu et à l'époque, Patrick trouvait cela écœurant qu'il ait une vie aussi simple alors qu'il est si riche. Pourquoi ne pas agrémenter sa vie un tout petit peu ? Son père lui avait répondu quil n'y avait pas d'autre homme dans sa dynastie pour gérer les entreprises et qu'il le devait pour que Peyton et lui soient à l'abri du besoin, mais la seule chose que Patrick voit aujourd'hui c'est Peyton et lui suivant ses traces car à son jeune âge, sa sœur a presque autant de responsabilité au boulot que lui. Comment y remédier ?
Il débarqua dans les locaux du siège de leur entreprise où il savait que son père se trouverait aujourd'hui. Non il n'avait pas de réunion du conseil et non il n'avait pas pris rendez-vous, mais il devait le voir, ça devenait une urgence. Arriver à l'étage du bureau de se dernier, son assistante personnelle était absente certainement aller chercher un dossier puisque ses affaires étaient là. Sans se faire prier, il entra dans le bureau où il trouva son père de dos écoutant son assistante lui raconter quelque chose qui avait l'air important avant que les deux se tournent vers lui
-- Patrick ? Que fais-tu là ?
-- Je n'étais pas au courant monsieur Forge, il n'avait pas pris de rendez-vous. dit son assistante se sentant coupable
-- Quoi ? J'ai besoin de rendez-vous pour voir mon père maintenant ? Très drôle
-- Que veux-tu Patrick ? Parce que nous sommes en pleine crise actuellement et il faut absolument que je travaille
-- En gros, il n'y a rien de nouveau, toujours et toujours du travail
-- Tu peux nous laisser finir s'il te plaît ? Je serai à toi ensuite, dans une heure maximum
-- Papa, je ne suis plus ce gamin que tu faisait patienter en jouant dehors pendant que tu travaillais, j'ai une entreprise à ma charge également
-- Raison de plus pour comprendre que je dois travailler
-- Toute mon enfance tu m'a répété cette phrase, tu ne veux pas la changer, s'il te plaît ?
-- Hum Kory, tu peux nous laisser une seconde ? On reprendra plus tard. Tu n'as qu'à commencer à mettre le projet en place comme je te l'ai indiqué
-- Très bien Monsieur Forge. dit-elle avant de s'éclipser
Quand elle s'en alla Patrick pris place dans le canapé et s'installa confortablement pendant que son père lui lançait un regard curieux
-- Pour la dernière fois Patrick, que veux-tu ?
-- Te parler papa, je veux juste te parler.
-- Très bien, parle-moi dit-il avant de s'asseoir derrière son bureau
-- Tu étais heureux ? Je veux dire, quand tu nous as élevé, tu aimais le fait de partir tôt et de rentrer tard ? De travailler tout le temps ?
-- Pourquoi cette question existentielle soudainement ?
-- Parce que j'ai besoin de réponse et comme tu l'a dis, elle est existentielle cette question
-- Très bien. Hum oui, j'étais heureux. Vous aviez tout ce que vous vouliez ta soeur et toi alors oui, j'étais heureux
-- Tout ce que nous voulions ? Mais je parle de toi, ce que toi tu voulais.
-- Hum oui, oui je suppose. Pourquoi ?
-- Et bien parce que moi je ne le suis pas.
-- Quoi, tu n'es pas heureux ? Mais enfin Camélia est une jeune fille formidable
-- Oui justement et j'ai l'impression de passer à côté de ça, de cette facette si... formidable de sa personnalité.
-- Enfin Patrick, vous n'en êtes qu'à trois ans de mariage et tu...
-- Je te rappelle que tu en était à deux ans de mariage quand tu as trompé maman
-- Hum hum, merci de me rappeler mon erreur. Parce que au cas où ou tu ne l'aurais pas remarqué oui, c'était une erreur
-- Je ne sais pas, si tu n'avait pas fait cette erreur je n'aurai pas eu Alexander comme frère et je sais que ma vie n'aurait pas été si génial s'il n'avait pas été présent tout au long
-- Oui c'est vrai que je... Mais enfin ou veux-tu en venir fils ? Je ne te suis plus. Tu me reproches d'avoir trompé ta mère ou tu me félicite ?
-- Ni l'un ni l'autre, je ne fais que relater les faits.
-- Hum hum, si tu le dis
-- Je n'aime pas cette vie là. Être coincé dans une routine, aller au bureau travailler comme un dingue et rentrer tard le soir, fatigué et nerveux. Ne pas pouvoir boire d'alcool parce que je l'ai promis à ma femme, ne pas sortir comme avant parce que ma femme n'apprécierait pas, ne plus avoir mon frère avec moi. C'est ..ce n'est pas moi tout ça, ce n'est pas moi
-- Waho et dire que j'ai vécu comme ça toute ma vie. Tu cris au ras-le-bol après seulement trois ans ? Ton frère lui est heureux, il a fondé une famille et il a grandit, tu devrais en faire de même
-- Il a grandit ? Parce que tu trouves que je n'ai pas grandit papa ?
-- Je pensais que tu avais grandit mais apparemment non. Tu veux une vie sans la moindre responsabilité ? Tu n'as même pas encore un enfant Patrick et tu te plains déjà. Tu penses que si ton grand-père et moi avions baissé les bras à ton âge cette entreprise subsisterait encore aujourd'hui ? Et bien non, nous avons fait des sacrifices, des compromis, des efforts et toi tu te comportes comme un lâche ?
-- Pourquoi je ne suis pas étonné papa ? Pourquoi je ne suis pas étonné que tu réagisses comme ça ? Et bien parce que tu as toujours été comme ça. Tu n'as jamais été le genre de père chez qui on peu prendre conseil et tu l'as prouvé encore aujourd'hui. Tu ne me comprends jamais
-- Si tu appelles te laissé foutre ta vie en l'air te comprendre alors je suis ravie de ne pas le faire
-- Tu penses que je ne suis qu'un gamin pourri- gâté ? Et bien admettons que ce soit vrai une seconde, qui m'aurait rendu comme ça d'après toi ? Hein ? N'est-ce pas celui qui m'a élevé ?
-- Fais attention à ce que tu dis Patrick, fais très attention
-- Celle-là aussi je l'avais vu venir, celui qui exige toujours le respect mais qui n'en fait jamais preuve quand il parle aux autres. Tu n'as pas changé et moi qui croyais qu'on avait dépassé cela
-- Et bien je suis content de voir que je ne suis pas le seul à n'avoir pas changé, te voici qui pleurniche pour ta vie d'avant.
-- Toute ma vie j'ai fais tout pour te plaire, je t'admirais, je te suivais partout mais le seul jour où j'ai dérapé tu m'as abandonné sur la route comme un malpropre et tu ne t'ai jamais retourné
-- Tu rigoles j'espère ? Tu avais dix-huit ans et parce que cette fille t'avais quitter tu ne voulais plus rien faire de bon de ta vie. Tu aurais voulu que j'encourage cela ?
-- Non, j'aurais voulu que mon père me tende la main pour que je me relève. Mais au lieu de ça, tu m'as regardé à terre avec déception, tu as dit à tout le monde que je ne valais plus rien et aujourd'hui encore tu es prêt à le crier dès que je tournerais le dos.
-- Qu'est-ce que tu veux ? Ce n'est que la vérité. Écoute toi même ce que tu dis. Depuis des générations les Forge ont tenue la boutique pour qu'on soit ici et maintenant tout ses efforts ne représentent rien pour toi ? Tu n'es qu'un égoïste Patrick
-- Dans ce cas je suis content que tu es un autre fils au moins tu es fier de lui
-- Tu vas de jouer la carte de la jalousie maintenant ?
-- Moi, jaloux ? Bien sûr que non, Alex ne sait toujours pas ce que tu es, on verra bien quand ça arrivera
-- Va-t-en Patrick, tu me donnes la migraine
-- Oh que oui je vais partir mais avant, sache que si Alex est heureux c'est parce que lui au moins il fait ce qu'il veut, il n'a pas à tenir la boutique comme tu le dis
-- Je t'ai dis de t'en aller
-- Bonne journée papa. dit-il avant de claquer la porte derrière lui.
Il alla tout droit à sa voiture sans demander son reste et pire encore, sans réfléchir à quelque chose d'autre que cette discussion parce que oui, Patrick avait du mal à dire que c'était une dispute, il sait très bien que son père et lui pensaient chaque traite mot de ce qu'ils se sont dis et dire qu'il espérait pouvoir avoir des conseils de sa part. Une fois dans sa voiture, il ferma les yeux et laissa la tension dans son corps descendre avant de reprendre la route.
Peyton Forge avait rompu avec Derek depuis maintenant plus d'une semaine mais c'était comme si c'était ce matin. Après sa discussion avec Alex, elle a résolu de se prendre en main, de l'oublier et de passer à autre chose mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Les films romantiques et les surcreries ne réussissent qu'à lui rappeler sa douleur d'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi les gens avaient inventé cette méthode.
Les mots d'Alex et de son père étaient devenus comme des slogans pour se rappeler à l'ordre mais rien ne semblait calmer ce trou béant qu'elle sentait dans son cœur, cette douleur que rien ne semblait calmer. Pour ne rien arranger, depuis ce fameux jour elle n'avait reçu aucun appel ni message de Derek. Rien. Ou alors quelque chose de plus douloureux, il avait mis à jour "célibataire" sur tout ses réseaux sociaux, oui il l'a fait. Elle n'a pas eu la marge de temps qu'elle espérait. Pour elle, il devait lui courir après, essayé de la convaincre, lui faire des cadeaux ou alors ce n'est pas comme ça que ça marche chez les autres ? Si, mais seulement quand la personne tient vraiment à toi pensa t-elle en lâchant une larme.
Alors c'est terminé, tout est terminé. Elle se surpris à vouloir le recontacter pour le supplier de revenir avec elle, pensant que c'est de sa faute, qu'elle n'aurait jamais dû rompre avec lui. Elle veut juste que cette douleur s'arrête là maintenant et que ça ne revienne jamais. Si aimer doit être si douloureux alors pourquoi est-ce que tout le monde se presse pour être en couple ? Pourquoi tout le monde le recherche ? On ne sait pas à qui on donne notre cœur aveuglé par nos émotions, par l'envie de se sentir aimé et ça, c'est flippant. Mais une chose est sûre, même si elle aura toujours cette peur d'aimer qui l'a hantera, pour l'instant ce dont elle doit se débarrasser sans faire trop de vague c'est de cette douleur.
Aujourd'hui était une nouvelle journée, un nouveau défi. Travailler n'était pas vraiment dans ses habitudes mais puisqu'il s'agissait du monde de la mode, Stacy Blew pouvait bien se réveiller à neuf heures, tant qu'elle a ses huit heures de sommeil pour avoir bonne mine et un visage parfait elle pouvait tout affronter. Elle se leva passa à la douche, pris son petit déjeuner en sous vêtements comme elle avait pris l'habitude de le faire ses dernières années depuis qu'elle devais manger seule chaque jour.
Contrairement à ce que tout ceux qui savaient ce qu'elle avait fait à Coryland pensaient, son père l'avait bien puni. L'envoyer dans cet endroit où elle n'était pas connu, cet endroit où tout le monde lui parlais comme s'ils étaient de la même catégorie en la forçant à travailler pour vivre c'est pire qu'une prison,du moins c'est ce qu'elle se dit toujours pour faire taire la voix de culpabilité qui résonne dans sa tête depuis. Comment ne pas se sentir coupable quand on se rend compte qu'on a mis tellement de bazar derrière nous que les personne qui nous aiment, qui nous supportaient ne veulent plus rien avoir à faire avec nous ? C'est une question à laquelle elle a répondu encore et encore quand personne à part son père et Alex ne l'a recontacté après tout se temps, elle imagine qu'ils sont tellement heureux qu'ils l'ont sûrement oublié, oui, c'est ce qu'elle ferait si elle était à leur place.
Elle fit sa vaisselle et remonta dans sa chambre se préparer. Au moins son appartement avait tout le luxe auquel elle était habituée. Elle mit un débardeur noir et une mini jupe en sky marron avec des sandales à talons hauts noir, laissa ses cheveux lissés le long de son dos, pris ses clés de voiture et sortit avant d'arriver en retard. Elle était en route pour son boulot quand elle apperçu deux amoureux devant une résidence, elle ralenti pour s'assurer que c'est bien ce quelle croit avant de se garer sur le parking le plus proche et laisser la colère l'enflammer complètement avant de descendre et de traverser la route comme une furie pour les rejoindre
-- Hey toi ! Je peux savoir ce que tu as à te laisser tripoter comme ça par ce guignol ! Dit-elle pour avoir toute leur attention
-- Quoi ? Mais enfin t'es qui toi ? Dit la fille
-- Non mais j'y crois pas, je n'espérais plus revoir ce visage, en fait personne ne l'espérais
-- Tu fais un peu la grande gueule pour quelqu'un qui a été surpris entrain de tromper sa copine, hein Derek !
-- Et bien tu devrais chercher à te mettre à jour. Oh non j'ai oublié, plus personne ne veut te parler
-- Espèce de petite m***e, tu sais quoi ? Je n'ai jamais cru en ton petit jeu du mec sincère et maintenant que je vois que j'avais raison je ne suis pas si contente en fait
-- Ok, je vais te le dire juste pour que tu dégages : Peyton et moi c'est du passé
-- Comment ça du passé ? Elle s'est enfin rendu compte de ce que tu es ?
-- Nah, c'est moi qui l'ai quitté. J'avais besoin d'air
-- Hum hum et c'était quand ça ?
-- Je ne suis pas ton informateur personnel alors tu vas...
-- Je ne vais rien faire du tout Ok ? Tu ne me donne pas d'ordre. Tu n'es rien qu'une m***e des rues qui a profité de la charité des gens alors ne te donne pas des ailes. Je vais tirer cette histoire au clair
-- Ouais c'est ça, vas-t-en Stacy
-- J'espère que Peyton t'a bien raconté de quoi je suis capable quand on me mets en colère
-- Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est une menace ?
-- Pourquoi je perçois de la peur dans ta voix ? Tu es si faible ? Hum, je sent que ça va être marrant de m'occuper de ton cas
-- Et bien sache que je suis quelqu'un ici Stacy, les gens me respectent et je doute fort que tu veuilles te mettre mes fans à dos
-- On verra bien Derek, on verra bien. En attendant, retiens bien ce que je t'ai dis, je viendrai pour toi dit-elle avant de s'en aller aussi vite qu'elle est arrivée.
Stacy se sentait encore plus rejeté maintenant qu'elle savait que Peyto6j ne l'avait pas appelé dès que l'histoire avec Derek s'est terminée. Elle lui avait bien dit au début qu'il n'était pas nette mais à l'époque elle était déjà connu pour tout gâcher alors qui allait la prendre au sérieux ? Elle a même été traité de jalouse pour avoir insisté sur ça mais cela ne l'étonnait pas quand elle savait que Peyton et Camélia avaient le cœur aussi grand que leurs naïveté, c'est normal que ce Derek ait réussi à leur mettre de la poudre aux yeux. Mais elle on ne la lui fait pas. Tu connais tous les rouages de l'hypocrisie et de la manipulation quand tu as été toi-même de l'autre côté, pour ceux qui dise que ça ne sert à rien d'avoir ses talents. Elle ne savait pas encore comment elle réussirait à renouer les liens avec sa ville, sa famille et ses amis si elle peut les appeler comme ça mais elle est sûre qu'elle fera tout pour y arriver.
Tara Watson n'avait pas apprécié la manière dont Kelvyn Hank son petit ami lui avait demandé de retourner d'où elle était quitter quand elle a dit qu'elle ne supportait pas cette atmosphère mais elle n'a pas pu non plus quitter la maison, c'était sa famille et même s'il faisait tout pour l'éviter elle l'avait vu rire en cachette à ses blagues, la soulever pour la mettre dans son lit quand elle s'endormait devant la télé et ça, c'était l'une des qualités qu'elle admirait chez lui. Tara a compris qu'elle a vraiment dû le blesser pour qu'il garde le silence ainsi mais elle ne savait toujours pas pourquoi, plus pour longtemps. Elle le vit terminer son repas et le suivit dans la cuisine
-- Kelvyn Hank
-- Tara
-- Tu n'en a pas marre ?
-- De ?
-- De me faire la tête, d'agir comme ça
-- je sais pas. Toi, tu n'en a pas marre ?
-- Bah si, c'est justement pour ça que je te le demande. Tu sais, chez moi en Inde on dit que vivre avec la colère ça attire les démons
-- Je croyais que tu n'étais jamais allé en Inde
-- N'empêche que je le suis
-- À moitié Tara et tu ne te comporte pas comme
-- Tout ce que j'essaie de te dire c'est que ça commence à bien faire.
-- Laisse-moi deviner, tu ne peux pas vivre dans cet atmosphère et tu retourne en famille ?
-- Non c'est vous ma famille et je ne vous quitterais pas alors arrête de me le répéter
-- Hum hum
-- Kelvyn, fais un effort.
-- J'en ai assez fait
-- Et bien dis-moi juste pourquoi tu m'en veux autant
-- Très bien, je peux faire ça.
-- Merci
-- Je me suis fais gronder par ton frère qui m'a accusé de t'avoir fait du mal parce que tu étais rentrée sur Coryland sans être venu ici et quand je t'ai retrouvé, tu étais dans les bras de ton ex entrain de lui dire à quel point il est gentil.
-- Waho, c'est fort !
-- Ça tu le dis !
-- Mais attend, pourquoi tu as appelé Arjoun ? Il ne sait jamais rien lui
-- Je ne l'aurai pas fait si tu ne m'y avais pas obligé
-- Hum Ok. À moins que ma mère lui ai avoué où nous étions. C'est bien Arjoun qui t'a dis où j'étais pas vrai ?
-- Peu importe. Je t'ai dis ce que tu voulais alors j'attends la suite, tes enquêtes tu les feras plus tard
-- Oui tu as raison, désolée
-- Merci
-- Et bien, par où commencer...
-- Je ne veux pas savoir tout ce qui est sortir de votre réunion de famille parce que si ça me concernait je le saurais déjà, dis-moi simplement ce qui me concerne
-- Ce n'est pas que ça ne te concerne pas, tu n'as jamais rien demandé à chaque fois que je rentrais de Londres alors je me suis dit que tu t'en fichais
-- T'ai-je déjà donné l'impression de me foutre de ce qui te concerne Tara ? Tu m'étonnes
-- Non ce n'est pas ce que je voulais dire. Écoute tout ceci n'est qu'un gros malentendu. Toi et moi nous sommes heureux ensemble d'accord ? Ses histoires avec ma famille ne doivent pas nous séparer
-- Continue
-- Ok. J'ai été voir Josh pour lui demander d'accorder le marché qu'il devait signer avec notre entreprise après le mariage et il a accepté. Il a été compréhensif et très gentil...
-- Bon ça suffit avec les compliments sur ton ex.
-- Quoi ?T'es jaloux ? Je pensais que tu voulais tout savoir
-- Alors où est-ce que tu étais restée ?
-- Dans la maison que ma famille a ici, avec ma mère.
-- Je sais, je l'ai vu
-- Tant mieux. Écoute, je sais que j'aurai dû tout te dire, je suis désolée. Je ne savais pas à quel point toute cette histoire t'affectait. Je te promets de ne plus te mettre à l'écart
-- Promis ?
-- Oui, promis.