Étudiant les dossiers sur lesquels elle devra travailler demain à l'entreprise de son frère Alexander Blew, Peyton ne pu s'empêcher de se souvenir du moment qu'elle a passé au déjeuner avec Brandon, cet homme si particulier qui a su s'inscustrer dans son programme si chargé.
Alors qu'ils prenaient place dans le restaurant que Brandon avait choisi pour leur déjeuner, Peyton Forge se mit à scruter tous les petits détails de l'endroit pour se faire une idée de ce qui a de spécial. Des vitres qui mettaient à nu tous les clients, la moquette rouge bordeaux et les couverts très élégants, ce dernier n'avait rien de vraiment différent de ceux qu'elle fréquente d'habitude
-- Alors, l'endroit te plaît ? Lui demanda t-il
-- Tu suivais mon regard ?
-- Comment ne pas le faire, tu n'as pas hésité à te déconnecter complètement de notre conversation pour faire ton analyse
-- Oh désolée, je vérifiais juste quelque chose
-- Ah oui ? Quoi ?
-- Je cherchais quelque chose de particulier mais il n'y en a pas
-- Ha oui ? Ça me vexe, moi qui pensais avoir sorti le gros lot
-- Tu rigoles j'espère ?
-- Non mais plus sérieusement, je cherchais juste un endroit où nous pourrions manger tranquillement, je n'ai pas trop pensé au spécial si tu vois ce que je veux dire
-- Tant mieux alors
-- Pourquoi ?
-- Parce que si tu avais pensé au spécial ça voudrait dire que tu essaies de m'impressionner
-- Waho, tu as les idées qui voyage apparemment, j'aime bien.
-- Je dirais plus que j'analyse les choses
-- Si tu veux, l'analyste. Me permets-tu de commander pour toi ?
-- Bien sûr que non pourquoi le ferais-tu ?
-- Ce n'est pas à cause des prix élevés rassure-toi, c'est juste que j'aimerais rattraper le coup en te faisant déguster quelques chose d'exquis
-- Je ne suis pas contre les dégustations même si je doute un peu de tes goûts mais rappelle-moi ce que tu veux rattraper déjà ?
-- Le spécial
-- Alors ça veut dire que...
-- Oui, c'est vrai que ce n'était pas mon but aujourd'hui mais puisque tu en a parlé autant faire d'une pierre deux coups.
-- Non tu n'es pas obligé de...
-- Je sais que je ne suis pas obligée crois-moi, mais ce n'est pas comme si ce n'était pas dans mes plans, c'est juste que je me suis dit qu'une jeune femme aussi occupée que toi aura besoin de plus qu'un simple restaurant pour être impressionné
-- Hum hum, je vois. Je n'ai rien à perdre alors oui, tu peux commander pour moi
-- Merci, tu ne seras pas déçu tu verras
-- J'espère bien.
C'est comme ça qu'elle s'est laissé tenté par lui, le plat de fruits de mer qu'il a choisi pour elle était de loin l'un des meilleurs qu'il lui avait été donné de mangé dans un restaurant. Ça lui a permis de se détendre un peu et d'avoir une conversation chaleureuse avec lui.
-- Tu avais raison, ce plat était exquis
-- Je te l'avais dit, ça me fait plaisir de te faire plaisir
-- Hum hum. Et aussi bon choix de vin, pas trop corsé pas trop léger
-- Oui, c'est une cuvée spécial qui est parfaite pour les déjeuners de personnes qui doivent retourner au travail
-- Oui, ça se comprend
-- Merci d'avoir accepté ce déjeuner
-- Merci de l'avoir proposé
-- Alors, je l'ai passé mon test ?
-- Quel test ?
-- Est-ce que j'ai réussi à te donner quelque chose de spécial comme tu l'a dit ?
-- Oh que oui, c'est réussi, pour l'instant
-- Pourquoi pour l'instant ?
-- Parce que tu es entrain de tout gâché en posant des questions. C'est quelque chose que chacun doit apprécier personnellement, là tu fais comme si tu avais tout fait exprès pour que je passe un bon moment, comme si tu n'étais pas vraiment toi-même
-- Oh non je suis désolé, ce n' était pas voulu. Mais c'est vrai que tu m'as un peu mis la pression quand tu as commencé à analyser
-- Désolée, ce n' était pas voulu
-- Je sais, l'essentiel c'est que j'ai réussi ma mission qui était de te faire passer un moment de pause loin du travail, j'en suis fier
-- C'est vrai que j'ai eu a peine le temps d'y réfléchir, tu as réussi.
-- C'est le plus important. dit-il en levant son verre.
Pendant qu'elle rejouait toute la scène dans son esprit, Peyton souria en se disant que même les inconnus peuvent nous aider à rendre notre journée spéciale si on leur en laisse l'occasion.
Patrick Forge avait fait deux mois loin de sa ville, deux mois loin de ceux qu'ils aiment, deux mois loin de sa femme mais il n'avait toujours pas trouvé ce qu'il est allé chercher : La solution à son bonheur.
Peut-être que cette réponse ne viendra pas pendant qu'il est seul, peut-être que son père avait raison et qu'il n'est qu'un lâche qui fuis ses responsabilités, peut-être qu'il ne sait juste plus qui il voulait être en grandissant et s'est laissé emporté par le courant de la vie pensa t-il. Mais ce n'est pas une raison pour mettre sa vie en stand-by ou pour qu'il fasse souffrir ceux qui l'aime, surtout Camélia.
Il se rappela de la conversation qu'il a eu avec Stacy Blew il y a trois jours, elle lui avait fait comprendre un point important de son passé : il a toujours été le bourreau de Camélia, il était celui qui lui a fait le plus de mal parce qu'elle a des sentiments pour lui et aujourd'hui encore il n'a toujours pas changé sa veste même si maintenant il est lui aussi amoureux d'elle. Comment réussir à régler ses problèmes sans lui faire de mal ? Quand il a dit à Alexander que tout c'était passé si vite entre deux il n'avait pas tord, il devait ranger sa vie, savoir ce qu'il voulait pour lui, pour elle, pour eux bien avant de l'embarquer dans ce mariage après tout ce qu'ils ont vécus. En la demandant en mariage il lui a promis de la rendre heureuse tous les jours qu'ils auront à passer ensemble et là ce n'est plus le cas, il l'a laissé seule.
Est-ce quelque chose qu'il aurait pu supporter si elle lui avait fait la même chose ? Est-ce qu'il aurait pu supporter qu'elle s'en aille de la maison comme ça du jour au lendemain ? Non, il ne pense pas. Rien que cette idée lui donne l'impression d'avoir un trou béant dans sa poitrine. Il sait qu'il n'aurait pas dû lui faire ça mais sur le moment ça semblait être la meilleure solution, sa semblait être la chose à faire : S'éloigner. Leur couple en payait le prix, il n'arrivait plus trop à faire la part des choses, il la blâmait pour peu, alors ce matin-là quand il sortait de la chambre alors qu'elle dormait paisiblement, il s'est dit que c'était la chose à faire pour tous les deux mais maintenant il en doute Énormément.
Pendant ces deux mois sa femme ne lui a pas adressé la parole, elle qui ne pouvait passer une journée sans lui parler voilà qu'elle a passé deux mois à le détester pour ce qu'il a fait et plus le temps passe plus il a l'impression d'être entrain de la perdre mais comment lui en vouloir ? À sa place il aurait peut-être faire pire. Combien de choses allait-elle pouvoir supporter de sa part avant de réagir ? Et bien maintenant il en a la réponse. Il faut qu'il fasse quelque chose sinon à son retour, il n'aura plus de vie qu'il attende
Camélia MaConely Forge est rentrée assez tôt ce soir, il n'y avait pas grand chose à faire à l'entreprise pour l'instant et elle est même passée à la fusion mais rien, le travail se cachait d'elle parce qu'elle a passé ses deux derniers mois a travailler comme un furie pour ne pas penser. Penser à sa vie, à la solitude qu'elle ressent à chaque fois qu'elle franchie le pas de cette porte qui était censé être leur nid d'amour, l'endroit où il devait se blottir l'un contre l'autre et non pas celui où elle doit venir chercher chaque soir un nouveau film à regarder pour se changer les idées, d'ailleurs elle a opté pour un film d'horreur ce soir pour refléter ce qui se passe dans son cœur depuis maintenant trop longtemps.
Enveloppée dans son pyjama le plus chaud et encadrée par des coussins elle tenait la télécommande en main, plaça bien son pop-corne quand on sonna à la porte. Agacée, elle se leva nonchalamment et se traîna jusqu'à la porte avant de rouler des yeux quand elle vit qui c'était
-- Ben
-- Camélia
-- Il ne fait pas un peu tard pour déranger ?
-- Cela dépend, si pour toi huit heures quinze c'est tard
-- Désolée, je suis rentrée trop tôt aujourd'hui alors
-- Est-ce que je peux entrer ?
-- Oui, bien sûr dit-elle en s'écartant de la porte
Il pénétra dans la pièce et fit un petit tour
-- Tu étais sur le point de regarder un film à ce que je vois
-- Oui, ça m'aide à passer le temps
-- Hum hum, je vois ça
-- Sinon qu'est-ce qui vous amène ?
-- Les affaires bien sûr
-- Oui biens sûr, ce n'est pas comme si l'absence de votre fils était un problème qui vous concerne
-- Et bien tu te trompes, je suis concerné par ce fait c'est pour ça que nous avons trouvé quelqu'un pour le remplacer, non ?
-- Alors pour vous Patrick n'est qu'un pion dans votre jeu ?
-- Les affaires ne sont pas un jeu mademoiselle
-- Peut-être mais ils ne doivent pas être plus important que notre famille
-- Patrick est assez grand pour prendre ces propres décision, que veux-tu que je te dise ? Regarde-toi, tu le défends alors qu'il t'a abandonné ici comme une misérable
-- Qu'est-ce que vous voulez ?
-- Savoir comment vont les choses à la fusion, tu ne m'as pas encore fait de retour
-- Et bien c'est peut-être parce que la réunion de bilan n'a pas encore été faite
-- Oui mais j'aimerais l'exclusivité, je te rappelle que c'était ton idée de mêler un inconnu à notre affaire familiale
-- Oui je m'en souviens et je suppose que vous êtes venu pour mettre ma tête à la guillotine
-- Je ne dirais pas ça comme ça mais oui, je te tiendrais pour responsable même si je ne vais pas te faire de mal, juste te dire que je t'avais prévenue
-- C'est très gentil de votre part mais l'inconnu dont vous parlez a fait le travail je pourrais dire même mieux que votre fils, il savait que c'est une grande opportunité alors il y a mis toute son énergie et ça à payé. Vous pourrez voir les chiffres par vous-même
-- Alors là, je dois dire que j'en suis très étonné, à croire que prendre les idées les plus farfelues peut être un avantage
-- Je prendrai ça pour des félicitations
-- Ah mais c'en était
-- Je l'avais compris
-- Je suis content d'entendre ça Camélia, savoir que mon fils n'a pas pu faire couler la boîte parce que sa femme lui a sauvé les fesses n'est pas un bilan si mal, je dirais même que vous faites une excellente équipe.
-- Je me demande comment vous pouvez faire sortir ce genre de phrase et avoir l'air toujours si impassible mais j'imagine que la pratique et y est pour beaucoup
-- Chacun à son caractère
-- Bien évidemment
-- Et bien ma chère Camélia je ne vais pas abuser de ton temps, j'y vais, tu peux te remettre à tes films et je tiens à te dire une dernière chose. dit-il en allant à la porte
-- Je vous écoute
-- Patrick ne mérites pas une femme comme toi
-- C'est un compliment ou un avertissement ?
-- C'est à ta convenance, bonne nuit ma chère !
Camélia resta derrière la porte à apaiser toutes les tensions que cette visite a crée en elle.
Aujourd'hui c'est le grand jour. Luciana a son entrevue avec Oscar Kennedy de la galerie d'art et autant dire qu'elle n'en est pas si ravie que ça. Son tableau ayant été détruit à une semaine du jour-j elle a du rester éveillée toute la nuit pour le finir, heureusement que ce n'était que les finitions bénignes qui pourront sécher dans pas longtemps, il lui reste environ trois heures pour y être et autant dire que ce n'est pas un laps de temps idéal pour dormir alors elle décida d'aller se préparer
-- Waho, tu... Ne me dis pas que tu es resté éveillé toute la nuit ? lui lança Alex des qu'elle franchit la porte
-- Ce n'est pas comme si j'avais le choix. répondit-elle
-- Je suis vraiment désolé chérie
-- Merci de conduire Alexiana à l'école, j'ai déjà apprêté toutes ses affaires ne t'en fais pas
-- Oui bien sûr, ne t'inquiètes pas pour ça
-- Merci beaucoup
-- Tu es sûre que tu ne peux pas avoir un jour de plus ?
-- Non, plus vite j'aurais fini, plus vite je pourrais reprendre le cours de ma vie
-- Oui c'est vrai alors bonne chance
-- J'ai travaillé beaucoup trop dur pour que ce soit de la chance si je réussis mais merci quand même
-- T'en fais pas chérie, tu vas assurer
-- J'espère bien
-- Avant que j'y aille j'aimerais te dire quelque chose
-- Je t'écoute
-- Comme tu l'a dit tu as travaillé très dur et c'est tout ce qui compte alors quelque soit ce qui ce passera à cet entrevue on trouvera une solution ensemble, tu n'est plus seule désormais
-- Waho, c'est vraiment un discours réconfortant, merci beaucoup.
-- Pas de quoi, je pense vraiment tout ce que j'ai dis
-- Oui je sais t'inquiète
-- D'accord et une dernière chose
-- Oui, quoi ?
-- Promes-moi de ne pas conduire dans cet état et aussi dès que tu finis à la galerie tu rentres directement te reposer, pas de détour chez le coiffeur ou dans une boutique, tu rentres directement
-- T'es sérieux là ?
-- Oui, très. Je vais le vérifier auprès des employés s'il le faut
-- Bon d'accord très bien, je le ferai
-- Promis ?
-- Promis. Maintenant vas-y, ne soyez pas en retard
-- Oui j'y vais. Je t'aime
-- Je t'aime aussi Alex.
Après leur départ, Luciana fit son maximum pour cacher sa mine affreuse avec du maquillage même si ses yeux rougis ne la lâchaient pas, c'était pas l'état dans lequel elle avait pensé faire face à ce jour si important mais puisque c'est tout ce qu'elle a, elle donnera également tout ce qu'elle a. Assez épuisée, elle évita les talons et opta pour des baskets blanches, une robe mi-longue à fleurs rouges et blanches avant de laisser ses longs cheveux à bouclettes au vent.
Dans la voiture, elle bu deux thé relaxant qu'elle a apporté avec elle et essaya au mieux de calmer ses nerfs à vif à cause du café noir qu'elle a ingurgiter tout au long de la nuit jusqu'à ce que le chauffeur se gare sur le parking de la galerie.
-- À tout à l'heure, Mario. Lui dit-elle avant de sortir de la voiture.
Le calme aux alentours semblait contrasté avec le feu qui brûlait en elle, aujourd'hui était le jour qu'elle redoutait mais elle devait assurer d'abord pour elle-même et ensuite pour les autres se répétait-elle à chaque pas jusqu'à ce qu'elle arrive au bureau de l'assistante.
-- Bonjour Mademoiselle
-- Bonjour à vous, que puis-je faire pour vous ?
-- Je suis Luciana De La Rosa, j'ai une entrevue avec Oscar Kennedy ce matin
-- Oui bien sûr, c'est vous qu'il attend. C'est vrai que normalement vous avez quinze minutes d'avance mais il a dit que ça fera du bien à son planning de commencer plus vite
-- Oui, bien sûr.
-- Vous pouvez y aller dans ce cas
-- Très bien, merci. lui dit-elle avant de prendre une profonde inspiration et de rentrer dans la pièce
-- Luciana, quel plaisir de vous revoir !
-- Bonjour Oscar
-- Venez, prenez place
-- Merci
-- Vous allez bien j'espère
-- Oui très bien merci et vous ?
-- Je me porte à merveille. Merci d'être venu plus tôt
-- Pas de quoi, ça nous fera du bien à tous les deux
-- Oui évidemment. Alors les nouvelles sont bonnes ? Vous êtes fin prête à passer cette entretien ?
-- Je crois que je n'ai pas vraiment le choix vu que la date est aujourd'hui
-- Ne soyez pas nerveuse, bien que quand j'étais à votre place je l'était sachez que quoiqu'il arrive, rien ne peut arrêter un artiste qui se bat pour son ascension.
-- C'est compris, je garderai cela en tête
-- Très bien, alors nous pouvons commencer dit-il en se levant de son bureau
-- Alors je vous donne le tableau en main propre ou...
-- Non, je ne saurais l'apprécier de cette façon
-- Ha non ?
-- Un tableau n'est apprécié que lorsqu'il est exposé c'est pour ça que je vous ai gardé la meilleure place du bureau dit-il en pointant le mur du doigt
-- Alors je le mets-là, vous êtes sûr ?
-- Très sûr, ne soyez pas timide, allez y l'accrocher pour qu'on puisse l'analyser ensemble
-- Oui, bien entendu, j'y vais. Dit-elle en joignant la parole à l'acte.
Alexander Blew avait quelque chose de particulier de prévu aujourd'hui, sa fille à eu les deux dernières heures d'école libre alors il est allé la chercher laissant les dernières tâches qu'ils a à faire parce que ce genre d'occasion ne se présente pas tous les jours c'est pour ça qu'il pense rendre une petite visite à sa mère.
-- Alors nous allons chez grand mère ?
-- Oui princesse
-- Génial, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu
-- Oui, et elle sera ravie de te revoir même si tu as encore pris des centimètres
-- Ha ça oui, je deviens grande chaque jour.
-- Oui, même si tu grandi un peu trop vite à mon goût
-- Les enfants sa grandi aussi vite, bientôt je serai aussi grande que Tata Camélia
-- Ah ça, je pense qu'il te faudra un peu plus de temps mais ne t'en fais pas, tu es sur la bonne voie
-- Génial !
-- Ça y est nous y sommes. On va aller faire une surprise à mamie
-- J'adore les surprises
-- Oui, elle aussi. Allez hop, on descend ! dit-il en l'enlevant de son siège.
Il n'a pas dit à sa mère qu'il venait lui rendre une visite mais il s'est renseigné auprès du personnel et c'est sûr qu'elle est présente, il a pensé que ça leur fera du bien à tous un moment de convivialité, il n'a pas vraiment le temps de la voir et ça l'attriste parfois. Ils entrèrent dans la maison et on leur indiqua où elle se trouve, sans attendre ils coutournèrent la maison et allèrent dans le jardin la trouver allongée sur un transat
-- Grand mère ! Dit Alexiana en courant vers elle.
-- Doucement Princesse, ne te blesse pas. dit-il en la suivant à la marche souriant à la vue de sa mère jusqu'à ce qu'il arrive et les trouve entrelacées
-- Bonsoir maman. dit-il
-- Alex mon chéri, quelle bonne surprise !
-- Ha ça oui ! Alexia avait un petit temps de libre alors nous avons décidé de faire un saut te voir
-- Oui grand mère
-- Et bien c'est vraiment très gentil à vous, ça me fait plaisir de vous revoir
-- Oui moi aussi maman, ça faisait un petit moment
-- Grand mère, je peux suivre ce papillon ?
-- Oui ma puce mais ne t'éloigne pas trop
-- D'accord. dit Alexiana avant de courir après le papillon pendant que son père s'assit sur la pelouse
-- Et Luciana, elle n'est pas venu avec vous ?
-- Je sais qu'elle aurait adoré mais elle a quelque chose de prévu aujourd'hui en plus, elle ne sait même pas que nous sommes là
-- Ha d'accord, je comprends
-- T'en fais pas, nous viendrons te voir tous ensemble très vite
-- J'espère que ce sera avant l'arrivée de Stacy
-- Quoi, ma petite sœur rentre enfin à la maison ?
-- Et oui, après tant d'années
-- Je suis impatient de la revoir, elle a tellement changé depuis
-- Oui je le sais, j'ai hâte de la revoir moi aussi
-- Et papa, il est d'accord ? Parce qu'après tout c'était son idée cette punition
-- Oh tu sais, je pense que ton père est beaucoup trop occupé pour penser à ce genre de choses
--Je sais qu'il travaille beaucoup mais ce sujet nous concerne tous, tu devrais lui en parler
-- J'ai essayé mais sa nouvelle aventure me laisse sans voix !