LOVE ISN'T FAIR ( TOME III)

CHAPITRE 11

Alexander Blew avait apprécié le fait de voir le visage de sa fille s'illuminer quand il est venu lui prendre la main pour la conduire à sa voiture même si ça lui a coûté une heure trente de sommeil, il se sent encore fatigué assis dans son bureau entrain de travailler en baillant encore et encore mais il ne peut pas en vouloir à Luciana car après la discussion qu'ils ont eu il sait déjà qu'elle lui en veut, s'il essaie de parler de ce changement brusque ça risquerait d'aggraver les choses entre deux alors qu'il n'a pas encore eu le l'occasion de s'excuser.

De plus, les deux avaient promis d'accompagner leur fille à l'école ensemble chaque matin, ils s'étaient fait cette promesse quand Alexiana n'avait encore qu'un an et c'est vrai que à cause de son travail il a complètement zappé cette partie importante de sa journée mais Luciana ne le lui a jamais reproché alors comment a t-il pu lui reprocher le fait qu'elle ai fait de même ? C'est vrai qu'il n'aime pas que ça fille soit avec des étrangers mais il aurait dû en parler avec plus de délicatesse, ou il n'était juste pas dans son assiette ce matin-là.

Avec Patrick qui a déserté et monsieur De La Rosa qui lui mets la pression en l'appelant presque tous les jours pour avoir une réponse, il ne s'est plus ou mettre la tête et c'est sa famille qui en a payé le prix. Il s'en voulait pour ça, pour avoir été le fil conducteur de cette dispute et du froid qu'il y a actuellement dans son couple et il compte se racheter mais avant, il veut dire à Luciana ce que son père veut qu'elle fasse comme ça, il y aura moins de faute sur son compte, d'une pierre deux coups.

Toc toc toc !

-- Brandon, je fais de mon mieux, ne soit pas si pressé. répondit-il

La porte s'ouvrit lentement et il souleva la tête pour tombé sur son père Forge, son cœur rata un battement et il se leva de son siège

-- Bonjour Alexander

-- Bonjour Ben, qu'elle surprise !

-- Oui c'est vrai que c'en est une pour moi aussi

-- Viens, assieds-toi s'il te plaît

-- Tu sais, je n'arrive toujours pas à me faire a l'idée que tu m'appelles Ben alors que je suis ton père

-- Moi j'ai toujours du mal à imaginer que j'ai deux pères

-- Tu n'en a qu'un et c'est moi

-- On en a déjà parlé, tu es peut-être mon père biologique mais tu ne m'as pas élevé alors évitons les sujets qui fâchent veux-tu ?

-- Oui bien, c'est toi qui voit

-- Tu veux un café ? Quelques chose ?

-- Non merci, ça ira. J'ai pris mon petit déjeuner il y juste une heure alors

-- Très bien. Tu ne t'es pas perdu j'espère

-- Bien sûr que non, pourquoi ?

-- Tu te rends compte que c'est la première fois que tu mets les pieds dans mon entreprise, n'est-ce-pas cher père ?

-- Oui en effet, mais j'en suivais toute l'actualité c'est juste que tu vois la mode, ce n'est pas ma tasse de thé

-- Ou alors tu penses toi aussi que ce n'est pas un vrai travail

-- Hum je n'en sais rien, je te l'ai dis, je n'y connais rien alors pourquoi jugé ?

-- Très bonne réponse. Sinon, qu'est-ce qui t'amène ?

-- Je passais par là alors je me suis arrêté, tu sais, te faire un coucou

-- Ça m'aurait touché énormément si j'en croyais un mot

-- Et qu'est-ce qui t'empêche de le croire ?

-- Peut-être le fait que tu passes devant cette entreprise chaque matin pour rejoindre la tienne ?

-- Oui, ça va de soi.

-- Alors venons-en au fait. Je ne veux pas te mettre à la porte mais j'ai du travail en retard

-- Très bien. Dis-moi, est-ce que tu as des nouvelles de Patrick ?

-- Hum, ça va faire la deuxième fois que je réponds à cette question.

-- Alors ?

-- Non, aucune. La dernière que je lui ai parlé remonte à un mois ou plus

-- Moi également. J'ai vu son assistant à la fusion qui m'a dit qu'il ne se pointe plus au travail.

-- Ah oui, c'est bien fâcheux

-- Tu n'as aucune idée de l'endroit où il peut se trouver ? Il ne réponds à aucun appel ni mail

-- Franchement, je n'en sais pas plus que toi mais je ne suis pas inquiet, tu devrais en faire de même

-- Qui t'a dis que je le suis ?

-- Je sais bien que tu n'es pas inquiet pour la même raison que moi

-- C'est-à-dire ?

-- C'est-à-dire mon cher papa, que tu t'inquiètes pour ton chiffre d'affaire du mois et non pour la vie de ton fils

-- Arrête un peu tu veux ? Patrick est un homme, il sait très bien ce qu'il fait et ça fait longtemps qu'il prend soin de lui-même

-- C'est ce que je disais

-- Oui, je l'ai compris.

-- Si j'ai de nouvelles, je te les ferais parvenir

-- Ça serait très aimable à toi

-- De rien. Et sinon, Luciana et Alexiana se portent à merveille !

-- Oh oui, ma petite fille. Désolé, j'allais te le demander, j'avais juste l'esprit ailleurs

-- Je comprends, t'en fais pas

-- Ça fait une éternité que je n'ai pas vu la petite, je suis sûr qu'elle a encore pris des centimètres

-- Oui, et elle aimerait te les montrer si tu as un peu de temps à lui accorder

-- Je créerais du temps pour elle, promis

-- Évite les promesses, tu risque de t'en mordre les doigts

-- Alors je ferais de mon mieux

-- J'aime mieux ça. Si c'est tout j'aimerais bien...

-- Non ce n'est pas tout

-- Je t'écoute

-- Et bien comme tu le sais Peyton travaille déjà avec moi

-- Oui et ?

-- Et je me demandais si tu pouvais remplacer Patrick à la fusion le temps que...

-- J'ai bien peur que tu te contente d'un petit chiffre d'affaire ce mois-ci papa. J'ai déjà du travail ici et en plus, je dois trouver du temps pour mon beau père alors

-- Ton beau père ?

-- Monsieur De La Rosa, il m'a déjà demandé de venir à son entreprise chose qui me pèse déjà énormément

-- Ha oui le père de Luciana. C'est un Caïd cet homme, il est excellent en affaire

-- Hum hum. Donc comme tu le constates, je suis pieds et poings liés

--Ah là ça ne m'arrange pas, vraiment pas

-- Désolé !

-- Très bien, je vais y aller mais on en reparlera

-- Comme tu veux.

-- Bonne journée fils !

-- Excellente journée Ben ! Dit Alex en le regardant sortir de son bureau un sourire aux lèvres.

Luciana avait réussi ce qu'elle avait en tête : forcé Alex a voir la réalité. Ce matin elle l'a réveillé une heure trente plus tôt pour qu'il accompagne sa fille a l'école et vu la tête qu'il faisait en sortant du lit, autant dire qu'il n'a pas apprécié. Ce n'est finalement pas ce qu'elle voulait du moins pas comme ça parce qu'elle ne se sent pas à l'aise de l'avoir fait. Elle ne pense pas que ce soit une bonne idée de continuer dans cette lancé juste pour avoir une famille qui semble parfaite.

À quoi sert-il de le forcer à mettre ses propres promesse en exergue si ce n'est pas ce qu'il veut ? C'est mieux de ne plus forcer les choses. Tant qu'elle aura le temps et l'occasion, elle conduira elle-même sa fille a l'école et ne suppliera plus Alex pour qu'il le fasse à ça non, pensa t-elle alors qu'elle attendait devant l'école que Alexiana monte dans sa voiture. Cinq minutes après, elle l'aperçu qui courrait vers elle alors elle alla la soulever de terre

-- Qu'est-ce qu'elle est lourde mon petit poussin. dit-elle

-- Mon professeur il dit que c'est parce que je mange tous mes légumes ! Répondit-elle

-- Tu vois, je t'avais dit que les légumes sont pour ton bien

-- C'est vrai qu'avec ta nouvelle recette ils sont délicieux

-- Non ma puce, c'est parce que tu as décidé de les manger gentiment que les légumes ont aussi décidé d'être gentils avec toi. dit-elle en lui mettant la ceinture de sécurité

-- C'est vrai ?

-- Bien sûr que oui, les légumes ils ne sont pas contents quand tu les rejettes alors ils se vengent en devenant amères. dit-elle en mettant sa propre ceinture

-- Alors quand on est pas content on se venge maman ?

-- Humm non, pas toujours

-- Pourquoi ?

-- Parce que la vengeance a un goût amer ma puce, elle ne procure jamais les sensations qu'on attend d'elle. C'est ce que j'ai appris aujourd'hui en tout cas

-- Ha ça oui, c'est pour ça que les légumes étaient amères

-- Effectivement. Se venger des gens c'est être amer pour eux, ils te rejeterons encore plus comme les légumes le font avec toi

-- C'est compris maman, je ne me vengerai pas même si...

-- Même si quoi ma puce ?

-- Même si Caroline le mérite amplement

-- C'est qui ça Caroline ?

-- C'est cette petite fille blonde dans ma classe

-- Hum hum, je vois et qu'est-ce qu'elle t'a fait Caroline pour que tu veuilles te venger d'elle ?

-- Elle a dit que mon papa il ne m'aimait pas

-- Quoi ? Mais enfin pourquoi elle a dit ça ?

-- Bah parce que papa il ne m'accompagne jamais à l'école et même que le jour des parents, il n'est pas venu

-- J'imagine que tu veux te venger parce que tu ne crois pas ce que Caroline t'a dit, n'est-ce-pas ?

-- Si, un peu

-- Comment ça un peu ?

-- Et bien les autres papa eux, ils sont toujours là et moi je...

-- Et toi tu as moi. Tu sais ma puce, papa il est très occupé.

-- C'est pour ça que je ne le vois pas même quand je rentre à la maison souvent ?

-- Fhum, tu sais quoi ma puce ?

-- Non dis-moi

-- Pose ses questions à ton père s'il te plaît. Je suis sûre qu'il aimera entendre ce que Caroline et toi pensez de lui

-- C'est vrai ?

-- Oui ma puce. Tu sais parfois nous les adultes nous avons besoins que nos petits poussins nous remettent sur la voie

-- Mais il ne va pas se venger si ça ne lui plaît pas ?

-- Bien sûr que non enfin ! Papa ne se vengera jamais de toi

-- D'accord. Je le lui dirait si je le voit

-- Tu le verra, du moins je ferai mon possible pour ça

-- Promis ?

-- Oui, promis ! Même que nous allons lui téléphoner ensemble quand nous serons à la maison pour qu'il sache que tu l'attend, d'accord ?

-- D'accord maman !

-- Tu veux une glace pour le goûter ?

-- Oh ouii

-- Alors tu l'auras, puisque tu as décidé de manger sagement tes légumes

-- Ouiii, j'en veux une au chewing-gum

-- Tu l'auras ma puce, on y est presque

-- Génial !

Stacy Blew descendit plus tôt du travail aujourd'hui parce qu'elle avait fait un pari qu'elle a gagné : vendre trois chemise qui ne se vendaient plus depuis plus d'un mois. Ce n'est pas toujours facile d'écouler sa marchandise quand la mode change et évolue chaque jour, il faut de la stratégie, beaucoup de stratégie et de savoir faire pour y arriver et elle a avait trouvé la méthode parfaite pour ça. Son employeur était tellement content de la nouvelle technique qu'elle a non seulement inventé mais aussi donné à tous ses collègues qu'elle l'a laissé descendre tôt.

Maintenant, il était encore dix-neuf heures et elle avait fini sa routine du soir habituelle, les jours sont vide quand tu n'as personne à persécuter, aucun plan à mettre en place, il te faut de nouveaux hobbies. Ou peut-être que son calendrier de persécution n'était pas si vide, après tout elle sait où Derek se trouve la plupart des soirées et aller lui mettre une petite trouille ne serait pas si désagréable, juste pour ne pas perdre la main parce que ça peut être utile d'user cette qualité qu'elle a sur les personnes qui le méritent vraiment.

Décidée, elle mit une petite robe mi-volante bleu nuit et des sandales à talons hauts noir avant de relâcher ses cheveux rouges et faire un maquillage plus accentuée avec du blush et du eyeliner. Elle vérifia devant le miroir que tout était bien en place, pris ses clés et sortit pour une petite soirée seule au bar, comme elle le faisait souvent quand elle s'ennuyait.

Elle se gara sur le parking et vu que la voiture du coéquipier de Derek Bones était présente, restait à savoir s'il est présent lui aussi, tout compte fait elle allait passer un peu de temps ici et de plus, elle ne savait pas encore de quoi elle allait le menacéecette fois mais son cerveau ne lui a jamais joué de tour quand il fallait persécuter quelqu'un alors elle espérait qu'il ne le fera pas ce soir.

Elle le vit assis dans un recoin du club avec ses amis et des filles qui semblaient les apprécier, rien d'étonnant surtout pour Derek qui avait son nouveau jouet sur les pieds pensa t-elle en détaillant cette fille de la tête au pieds.

-- Vous êtes une fan de basket on dirait. Dit une voix masculine à côté d'elle

-- Non, j'observe juste ma proie dit-elle sans se retourner

-- Quelle coïncidence, moi aussi.

Elle se retourna en un click pour tomber nez à nez avec un jeune homme blond à la peau bronzé, un physique typique de surfeur

-- Et elle est où votre proie ?

-- Hum juste là, sous mes yeux

-- Je ne suis la proie de personne !

-- Ha non ? Et pourquoi ?

-- Parce que c'est comme ça et puis d'abord qui t'a donné l'autorisation de me parler ?

-- Je ne savais pas qu'il fallait un mandat pour engager une conversation chaleureuse

-- Et bien si, parfois si

-- Ah oui ? Mets une étiquette la prochaine fois

-- Non mais quel culot !

-- Je sais, on me le dit tout le temps

-- Et en plus c'est un frimeur

-- Si on est plus libre de s'apprécier a sa juste valeur

-- Ah bah oui tu peux le faire mais seulement pour tes qualités, c'est bête d'apprécier ses défauts

-- Je ne les apprécie pas, je les reconnaît

-- Hum, c'est un bon point.

-- Arthur et vous belle demoiselle ? Dit-il en lui tendant la main

-- Je n'aime pas les présentations, je trouve ça pas original

-- Ha, on aime le mystère à ce que je vois, très bien !

-- Désolée Arthur mais tu me distrait là

-- Ah oui ? Je ne savais pas que c'était si intéressant de regarder des basketteurs

-- Pas si on connaît l'un d'eux

-- Un ex ? Ça doit te faire de l'effet parce qu'il sont tous bien accompagné

-- Oh non, je n' aime pas les guignols dont leurs genres. Je cherche juste à venger une amie

-- Ha, tu es une perspicace toi. Je dois m'inquiéter ?

-- Ça dépend. Tu comptes me faire du tord ?

-- Je ne pense pas que ce soit une question qu'il faut posé à quelqu'un qui essaie de te draguer

-- Ha parce que tu essaies de me draguer ?

-- Je sais que je ne suis pas doué sur ce terrain mais au pire je m'endors toujours avec une belle conversation

-- C'est minable comme lot de consolation

-- Ha tu sais, on s'y fait avec le temps.

Puis tout à coup ils entendirent du rafus là où se trouve Derek et ses amis, des gens les entouraient pendant que des agents de sécurité couraient pour s'y rendre

-- Mais que ce passe t-il là-bas ?

-- Comme tu l'entends belle demoiselle, une bagarre. Ça arrive souvent chez les sportifs qui ont un peu trop bu, rien de bien méchant

-- Ha oui ? Ils avaient l'air de bien s'entendre pourtant

-- Ça sera vite oublié tu verras, enfin si l'un d'eux n'a pas été mis à la porte

-- C'est malin, ça gâche mon plan

-- Qui était ?

-- Ça, ce ne sont pas tes affaires Arthur

-- J'aime bien t'entendre prononcer mon prénom, ça me donne l'impression de faire partir de ta vie

-- Tu es toujours aussi désespéré ?

-- Non, je ne le suis pas

-- On dirait que tu cherches désespérément à causer avec quelqu'un. Tu n'as plus de proche ou quoi ?

-- Hum, je ... Je vais te laisser je crois dit-il en détournant le regard

-- J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?

-- Serveur ? Voici pour les verres, e*****z aussi pour la demoiselle et garder la monnaie. dit-il

-- Arthur ? Non mais réponds-moi !

-- Je te laisse tranquille comme tu le voulais depuis le début. dit-il avant de prendre son manteau et de lui tourner le dos

-- Non mais hé, attends ! Dit-elle en essayant de le suivre

Deux agents de sécurité ayant saisi un homme des deux côtés passèrent devant elle pour le vider du bar, n'en croyant pas ses yeux, elle oublia Arthur et les suivie immédiatement jusqu'à ce qu'ils arrivent dehors.

-- Non mais lâchez-moi enfin ! Dit-il

-- Les bagarres ne sont pas autorisés dans ce club monsieur, ne revenez pas avant demain et si vous recommencé, nous prendrons des mesures plus sévères. Dit l'un des agent

-- Et bien Derek doit vous remercier de l'avoir sauvé de mes mains, ce s****d !

Stacy Blew qui assistait à toute la scène s'approcha quand les agents s'en allèrent et le jeune homme remettait en place ses vêtements.

-- Patrick ?

-- Stacy ? Que fais-tu là ?

Alexander Blew était déjà à la maison alors qu'il était à peine vingt heure. Il avait reçu l'appel de sa fille, c'était très rare et il n'a pas pu résister à sa demande alors il a reporté deux réunions pour ne pas manquer le dîner en famille. L'ambiance était tendu entre Luciana et lui mais les bavardages d'Alexiana comblait largement les tensions. Après le dîner, il a passé du temps avec sa fille pour l'aider à faire ses devoirs et il était temps d'aller la coucher, il lui lu son histoire et était prêt à eteindre sa lampe de chevet quand elle attrapa sa chemise

-- Qu'est-ce-qu'il y a ma chérie ?

-- Je me demandais juste si... Si tu étais venue passer la soirée avec moi juste parce que je te l'ai demandé au téléphone

-- Oh, hum... Je... Ça me fait toujours du bien de passer du temps avec toi

-- C'est vrai ?

-- Mais bien sûr que oui, tu es ma petite princesse

-- Alors pourquoi tu le fais presque jamais ?

-- J'ai hum... Je suis un peu occupé parfois

-- Oui, c'est ce que maman a dit.

-- Alors tu en as parlé avec maman ? C'est elle qui t'a demandé de m'appeler n'est-ce-pas ?

-- Oui, elle a dit que si je voulais savoir si tu m'aimes je devais t'appeler

-- Quoi ? Comment ça pour savoir si je t'aime ?

-- Caroline elle a dit que tu ne m'aime pas parce que tu ne viens jamais avec moi à l'école

-- Quoi ? Mais c'est qui cette Caroline ?

-- C'est une fille, aussi petite que moi, avec des cheveux dorés. Tu l'a connaîtrais si tu venais plus souvent dans ma classe

-- Oui, c'est vrai. Écoute chérie, je t'aime vraiment beaucoup.

-- Moi aussi je t'aime vraiment beaucoup papa

-- Je... Je ferai de mon mieux pour être avec toi plus souvent, je te le promets

-- Et si tu ne respectes pas ta promesse maman elle va te punir comme elle le faire avec moi ?

-- Ha ça oui, crois-moi, maman elle me punit presque tous le temps

-- Alors ça veut dire que tu fais beaucoup de bêtises ?

-- Hum, pas totalement vrai mais pas totalement faux aussi

-- Alors c'est un peut-être

-- Exactement, c'est un peut-être

-- Hi hi hi hi, j'ai trouvé !

-- Oui tu as trouvé. Tu es très intelligente comme fille tu sais

-- C'est vrai ça ?

-- Oui princesse, même que tu es la plus intelligente de nous trois

-- Waaaho !

-- Oui ,c'est énorme ! Mais il faut que tu dormes maintenant sinon ton intelligence va diminuer un petit peu

-- D'accord mais j'ai une dernière chose à te demander

-- Vas-y mais fais vite, je veux que tu sois toujours la plus intelligente

-- D'accord. Est-ce que tu peux rester avec moi jusqu'à ce que je m'endorme ?

-- Humm, j'avais prévue d'aller lire un peu mais ça c'est un meilleur plan

-- Génial !

-- Allez, pousse-toi pour faire de la place à papa !