Retour de chasseLe groupe d’hommes parti avec les canoës, fit sa réapparition le quatrième jour en début d’après-midi, portant leurs embarcations chargées de chiens de prairie, lièvres, ratons laveurs et de deux antilopes. Ces dernières procurèrent une joie certaine dans l’assistance féminine, car dans la peau de ces animaux fins et graciles on taillait des vêtements d’une grande souplesse.
La chasse à l’antilope n’était pas des plus faciles. Capable de pointes de vitesse de quatre-vingts kilomètres à l’heure et de sauts de cinq à six mètres de hauteur, elle était pratiquement inapprochable pour un chasseur. Aussi pour la capturer, devait-il inventer mille ruses, facilitées par une insatiable curiosité qui provoquait souvent sa perte, car un troupeau d’une centaine de bêtes pouvaient suiv
