IIIÉlisabeth laissa reposer les rames et la petite barque vint accoster au bas des marches qui menaient au vieux pavillon de l’étang. Catherine et elle mirent pied à terre et attachèrent l’embarcation à la borne un peu rouillée. L’air chaud de ce jour d’été colorait les joues de Catherine et mettait une touche rose sur le teint si blanc d’Élisabeth. Les yeux des deux jeunes filles brillaient de gaieté, de saine animation. Élisabeth, qui avait souvent canoté avec son cousin sur la rivière proche de Morton-Court, venait de donner à sa compagne une première leçon. – Vous avez de grandes dispositions, ma chère Catherine, dit-elle, tandis que toutes deux montaient les degrés. Quand Horace viendra à Montparoux, il faudra lui demander des conseils, car il est excellent rameur. – Vous ne savez p


