??: Kaya!!!
Je venais à peine de sortir de la voiture que Penny me sauta dessus.
Penny: Tu m'as trop manqué. Deux mois sans toi, c'était vraiment trop long!
Ah Penny, un vrai phénomène à elle toute seule.
Si mes souvenirs sont exacts, nous nous connaissions depuis la crèche. Nos deux pères étaient très proches. Ils ont étudié à la même fac avant de devenir, tout deux, les chirurgiens plastiques les plus renommés du pays.
En ce qui concerne Penny et moi, nous sommes devenues meilleures amies l'année dernière. Il faut dire que nous avions passé tous nos samedis du mois d'octobre à nettoyer les salles de classes! La cause? Nous avions été surprise entrain de jouer au foot avec un cur de mouton! Et ce, en plein cours de sciences!
Penny, c'est le genre de fille qui ne se prend pas la tête. La mode, les garçons,... elle ne s'en préoccupe pas du tout. Je pense que son seul et unique but dans la vie, c'est de battre le record du monde de nombres de couleurs différentes dans une seule et même tenue.
À 16 ans, elle n'avait qu'une passion: Hello Kitty. D'ailleurs, ses cheveux blonds étaient noyés sous les barrettes à l'effigie de cette petite chatte.
Kaya: Toi aussi tu m'as manqué ma belle.
Alors que Penny me racontait ses vacances, j'avais une drôle d'impression... Celle d'être surveillé. Je promenais mes yeux dans la foule d'élèves et c'est là que je le vis, adossé à la grille. D'habitude, je ne suis pas déstabilisée par le regard des hommes. Même si parfois, ils sont insistants. Mais là, c'était différent. Quand nos regards se croisèrent, il ne détourna pas les yeux. Bien au contraire. Il restait là, à me fixer. Avant d'entrer dans le lycée, je pus voir un petit sourire se dessiner sur son visage, suivit d'un léger signe de main.
Penny: He!Ho! Ici la Terre, Penny appelle Kaya! Tu m'entends?!
Kaya: Oh! Oui... Excuse Penny, je suis juste un peu défoncée.
Penny: Si j'étais toi, j'éviterai d'être défoncé cette année. Ils paraient qu'ils ont durci le règlement cette année.
Kaya: Penny, tu sais très bien que si j'ai envie de me défoncer, je me défonce. Et si j'ai envie de b****r, je b***e.
Elle roula des yeux face à mon obstination. On continua de marcher jusque dans la salle de conférence du lycée, là où les profs nous attendaient pour faire les classes. Quand la salle fut pleine, la directrice s'empara du micro et commença son speech de début d'année.
Directrice: Chers élèves de 1ère, je ne passerai pas par quatre chemins. L'année dernière a été un désastre! En plus des résultats catastrophiques, trop d'excès a été permis dans cette établissement! Mais maintenant, c'est fini!
Tout le monde se mit à crier et à contester.
Penny: Je te l'avais dit...
Directrice: DU CALME! Je ne vous demande pas votre avis. Tout élève pris en flagrant délit sera définitivement renvoyé du lycée. Rappelez-vous que nous sommes l'un des plus prestigieux lycée du pays, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une mauvaise image à cause de jeunes ados pourris-gâtés. Ce n'est pas parce que vous vivez dans le luxe que vous devez négliger vos études. Vos parents ne seront pas toujours là pour vous...
Je n'écoutais déjà plus ce qu'elle disait. Non, au lieu de ça, je cherchais le garçon que j'avais vu des yeux. Mais malheureusement pour moi, j'ai croisé le regard de James. Il me fit, comme à son habitude, un grand sourire plein de sous entendus...
James: Psst! Ça va poupée? Est-ce que ça te dirais d'aller faire un tour au toilette tout à l'heure? J'ai entendu dire qu'ils venaient de les rénover.
Kaya: Non merci, James. Ça ira.
James, je l'avais rencontré l'année dernière lors de la rentrée des 2nde. Il est plutôt mignon avec ses cheveux châtains clairs constamment ébouriffés et ses yeux verts émeraude. On avait passé la majorité de notre première année de lycée à enfreindre les règles de l'établissement en fumant des joints dans les toilettes et en couchant ensemble un peu partout dans le lycée... Mais ça n'avait jamais été sérieux entre nous, on s'amusait et ça s'arrêtait là. C'est d'ailleurs lui qui a depucelé Penny lors dune soirée bien arrosée. Dieu merci elle était bourrée, elle ne se souvient donc de rien du tout et c'était mieux pour elle.
Directrice: Voila, maintenant vos professeurs principaux vous appelleront classe par classe.
Penny, James et moi étions dans la même classe. J'étais évidemment ravie de passer une deuxième années avec eux, mais sur le moment, je me sentais un peu agacée... Je n'avais pas retrouvé le mystérieux garçon qui se trouvait devant la grille. Peut-être n'était-il tout simplement pas rentré dans l'enceinte du lycée?
Quand on entra en classe, je m'assis à côté de Penny. Bien sûr, James s'installa juste derrière nous. Notre professeur principal était Monsieur Barit, un vieux plutôt gentil mais complètement naïf.
Le cour avait commencé il y a maintenant trente minutes et notre professeur était déjà parti dans une longue et ennuyeuse discrétion sur sa vie. Toute la classe était à moitié endormi lorsque la voix de James resonna dans la salle.
James: Eh! p***s ça te dirais que je te mette le mien?! Hahaha!
Il ria aux éclats à sa blague -pas marrante- suivi de tous les attardés de cette classe, tandis que Penny virait au rouge pivoine.
Penny: Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça. C'est P.E.N.N.Y. Pas p***s.
Mr Barit: S'il vous plaît tout le monde, un peu de silence. Alors, comme je vous le disais...
Monsieur Barit était réparti de plus belle et tous les élèves excités retombèrent dans l'ennuie absolue.
J'étais, moi même, à moitié endormis sur ma table lorsque James tapa comme un bourru sur ma chaise. Je me suis retournée pour voir ce qu'il me voulait. Et il avait comme à son habitude un sourire débile plaqué sur son visage.
James: Alors, Kaya? T'as pensé à ma proposition?
J'ai levé les yeux au ciel avant d'interpeller le professeur. Je l'avais couper au moment où il s'apprêtait à partir dans un long débat sur le prix "inacceptable" des croquettes pour chat. Tous les élèves étaient retournés vers moi, me suppliant du regard, espérant que je les sorte de là. Malheureusement pour eux, je n'étais pas leur Messi...
Kaya: Monsieur, je peux aller aux toilettes?
Ils avaient tous l'air très déçu et retournèrent à leur sieste.
Mr Barit: Oui, bien sûr. Où en étais-je? Ah oui! Quel honte de devoir payer si chère un paquet de croquettes...
Je suis sortie de la classe, soulagée de ne pas avoir à endurer cela plus longtemps. J'ai marché dans les couloirs vides du lycée en direction des toilettes. En entrant à l'intérieur, je remarquais que James avait raison, ils avaient totalement rénovés les toilettes. Tout paressait plus propre et plus luxueux, comme celles des hôtels cinq étoiles, mais en plus petit. Je me suis assise le rebord de l'évier avant de sortir un joint que je gardais précieusement dans ma poche. Je commençais à le fumer lorsque la porte s'ouvrit.
Kaya: T'as pris ton temps.
James: Tu sais que c'est interdit de fumer?
Kaya: Oui, je sais.
James: Il y a quelqu'un d'autre?
Kaya: On est que tous les deux...
Il leva un sourcil, s'approcha de moi, me tira par la taille afin que je me retrouve collé contre lui et commença à m'embrasser intensément. J'ai jeté mon joint et j'ai commencé à le déshabiller. Je lui ai retiré son t-shirt, et lui mon haut. On entra dans une cabine de toilette. Il enleva méthodiquement mon jean et me porta. J'enroulais mes jambes autour de sa taille et il me plaqua au mur, m'embrassant sauvagement tout en retirant mon string. Sa langue glissait sur mon cou et ses mains tenaient fermement mon bassin. Je pouvais sentir sa respiration s'accélérer avant de me pénétrer. Ses vas et viens rapides et réguliers faisaient monter le désir en moi.
Kaya: Oui allez, plus fort!
C'était tellement bon que je m'agrippais à lui jusqu'à lui griffer le dos de plaisir. Il m'embrassait le cou et les seins avec hardiesse et je ne pouvais m'empêcher de gémir tant cela était intense.
Kaya: Haaaan!!!! Oui c'est bon, je viens.
Il donna un dernier coup de rein avant d'atteindre au même moment l'o*****e.
Après avoir enfreint deux règles dès le premier jour, on retourna en classe comme si de rien était.
Monsieur Barit nous laissa reprendre nos places sans se rendre compte de rien devant le regard ahuri des élèves qui n'étaient pas aussi dupe. Nos visages étaient en sueur et nos vêtements étaient froissés et sûrement à l'envers. Évidemment, Penny était la seule personne avec monsieur Barit à ne se douter de rien. Et c'est pour ça que je l'aimais.
Penny: Ça va mieux?
Kaya: Beaucoup mieux.
Alors vous en avez pensé quoi? Qui est ce garçon mystérieux? Kaya devrait-elle faire plus attention au lieu de n'en faire qu'à sa tête? Penny va t-elle découvrir qu'elle n'est plus vierge? Tant de questions sans réponses... pour l'instant.
J'espère que vous aimez et n'hésitez pas à me donner vos avis. Bisouuuuux