XXXVII25 mars. Amusantes et douces, à cette fin de mars, s’en vont nos journées, nos dernières journées dans ce Japon, qu’il faudra quitter bientôt, quitter demain peut-être, après-demain, qui sait, au reçu de quelque ordre brusque et sans merci. Et je regretterai des recoins d’ombre et de mousse, parmi de vieux granits et de fraîches cascades, sur des versants de montagne, au-dessus de mystérieux temples… La véranda ombreuse et calme de la maison-de-thé que tient madame La Cigogne, devant le temple du Renard, les antiques terrasses de la ville des morts, aux pierres grises, sous les cèdres de cent ans, je ne retrouverai jamais ces heures de silence et de presque voluptueuse mélancolie, passées là dans la nuit verte des arbres. Et puis j’ai aussi une amie mousmé, pour laquelle je donne


