XXVLe champ de courses, une ellipse de quatre verstes, s’étendait devant le pavillon principal et offrait neuf obstacles : la rivière, – une grande barrière haute de deux archines, en face du pavillon, – un fossé à sec, – un autre rempli d’eau, – une côte rapide, – une banquette irlandaise (l’obstacle le plus difficile), c’est-à-dire un remblai couvert de fascines, derrière lequel un second fossé invisible obligeait le cavalier à sauter deux obstacles à la fois, au risque de se tuer ; – après la banquette, encore trois fossés, dont deux pleins d’eau, – et enfin le but, devant le pavillon. Ce n’était pas dans l’enceinte même du cercle que commençait la course, mais à une centaine de sagènes en dehors, et sur cet espace se trouvait le premier obstacle, la rivière, qu’on pouvait à volonté sau


