– Les voilà ! Les voilà !… Les voilà ! Mais Nana gagnait encore du terrain ; maintenant, Valerio II était distancé, elle tenait la tête avec Spirit, à deux ou trois encolures. Le roulement de tonnerre avait grandi. Ils arrivaient, une tempête de jurons les accueillait dans le landau. – Hue donc, Lusignan, grand lâche, sale rosse !… Très chic, l’Anglais ! Encore, encore, mon vieux !… Et ce Valerio, c’est dégoûtant !… Ah ! la charogne ! Fichus mes dix louis !… Il n’y a que Nana ! Bravo, Nana ! Bravo, bougresse ! Et, sur le siège, Nana, sans le savoir, avait pris un balancement des cuisses et des reins, comme si elle-même eût couru. Elle donnait des coups de ventre, il lui semblait que ça aidait la pouliche. À chaque coup, elle lâchait un soupir de fatigue, elle disait d’une voix pénible e


