CHAPITRE III-8

2136 Mots

Elle disait cela, parce qu’elle voyait bien comment tournaient les choses. Et elle parlait avec admiration de monsieur Lebigre, qui se montrait très galant, en effet, pour la belle Normande ; outre qu’il flairait là une grosse dot, il pensait que la jeune femme serait superbe au comptoir. La vieille ne tarissait pas : au moins celui-là n’était pas efflanqué ; il devait être fort comme un Turc ; elle allait jusqu’à s’enthousiasmer sur ses mollets, qu’il avait très gros. Mais la Normande haussait les épaules, en répondant aigrement : – Je m’en moque pas mal, de ses mollets ; je n’ai besoin des mollets de personne… Je fais ce qu’il me plaît. Et, si la mère voulait continuer et devenait trop nette : – Eh bien, quoi ! criait la fille, ça ne vous regarde pas… Ce n’est pas vrai, d’ailleurs. Pu

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