XXXIXIl était six heures à peu près quand Iza ouvrit, tout doucement, la porte de sa chambre. Je vous ai dit que sa chambre donnait sur l’atelier. Dans la position que j’occupais, Iza ne pouvait me voir, caché que j’étais par un énorme groupe. Je la voyais, moi, dans une petite glace de Venise, accrochée à ma gauche, légèrement inclinée et qui trahissait ainsi tous les détails de l’atelier. Les cheveux défaits, vêtue d’une chemise qui tombait sur ses bras et d’un seul jupon, Iza, retenant son haleine, s’avançait sur la pointe de ses petits pieds nus, relevant d’une main son jupon de mousseline, cachant quelque chose dans l’autre main. Elle tournait les yeux du côté de ma chambre pour s’assurer que je n’en sortais pas. Elle s’y prenait donc au mieux pour ne pas me voir, puisqu’elle regarda


