Tempête du silence

Chapitre 3

Chapitre 3 : Le Piège*

Le lendemain matin, Sandro rejoignit *Lorenzo Silencio* au restaurant. Mais à peine eut-il franché la porte qu’il sentit l’atmosphère changer. *Trop silencieux. Trop de regards sur lui.*

Dans un coin, *Marco Santini*, bras droit de Lorenzo, croisa son regard. Un sourire en coin, faux, dangereux.

— Sandro, assieds-toi, ordonna Lorenzo.

Il obéit, mais sa main se posa discrètement sur son arme sous la table.

— Le problème, reprit Lorenzo en versant du vin, c’est que Ricci n’était pas un traître. Il bossait pour nous… et tu viens de l’exécuter et de surcroît tu viens de rendre ma filleule orpheline.

Sandro resta impassible, mais son cœur s’accéléra.

— Tu m’as donné l’ordre, Lorenzo.

— Et si je t’avais donné un ordre… pour te tester ?

Sandro comprit alors : il s’était fait manipuler. Il était devenu *l'ennemi numéro un*.

Deux hommes se levèrent derrière lui.

Sans réfléchir, il attrapa la bouteille de vin et la fracassa sur le crâne de Marco, déchaînant le chaos. Il roula sur le côté, esquivant une balle, puis tira deux coups précis. Un homme tomba. Le deuxième essaya de dégainer, mais Sandro le neutralisa d’un tir en pleine poitrine.

Lorenzo recula, mais Sandro pointa son arme sur lui.

— Un dernier mot ?

Lorenzo sourit, du sang coulant de ses lèvres.

— Tu es mort, Sandro.

Il n’eut pas le temps de répondre qu’un tir résonna.

Une balle lui traversa le flanc. *Un troisième homme, caché dans l’ombre.*

Sandro s’effondra en sentant son sang imbiber sa chemise. Il tenta de se relever, mais la douleur l’immobilisa.

Lorenzo s’approcha lentement, un revolver à la main.

— Je t’avais dit que ce serait une porte vers quelque chose de plus grand… mais tu n’étais pas prêt.

Il pressa la détente.