IV La chose de tuer la femme Quoique l’institution des sergents de ville et tout ce qui regarde la police urbaine aient progressé admirablement depuis l’époque où se passe notre histoire, il est certain qu’un acte de violence, commis en plein boulevard, même à ces heures de nuit où le boulevard est un désert, était alors comme aujourd’hui une chose excessive et très rare. Dès ce temps, il fallait que le drame nocturne fût hardiment et prestement mené, car si les gardiens de notre sécurité étaient moins nombreux et tenus à une vigilance moins sévère, ils existaient, et les bêtes fauves de la forêt se plaignaient déjà de la dureté des affaires. Il y avait eu deux actes de violence commis, dans l’espace de quelques minutes, sur deux points très différents, quoique nous trouvions les deux


