VII-1

2011 Mots

VIIÀ une courte distance de Bred’Languest s’étendait la lande d’Evonny, dont les bruyères, renommées pour leur beauté, formaient, à l’automne, un immense tapis d’une chaude nuance de pourpre foncée... Alix s’était prise d’une vive prédilection pour ce lieu sévère, d’où le regard n’apercevait que la sombre masse des bois de chênes, la ligne ondoyante de la falaise, le ciel si souvent gris, traversé parfois par des oiseaux de mer un instant égarés. Mme de Sézannek – la jeune fille le savait par Alix de Regbrenz – avait eu pour cette lande d’Evonny une particulière affection, et la préférence de la mère avait un reflet dans l’âme de la fille. Un après-midi de juillet, Alix s’y était rendue et, assise à l’ombre d’un dolmen, elle avait un peu travaillé et longtemps songé, car le travail lui ét

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