– Soyez tranquille, madame... Je sais l’intérêt que vous portez aux enfants de Mlle Gaétane, répliqua la servante d’un ton énigmatique. Mme Orzal se détourna un peu brusquement et sortit de l’appartement de ses neveux, tandis que Mathurine rentrait dans la chambre où Alix faisait boire à son frère le breuvage fumant. – Mademoiselle, j’ai pris sur moi de la renvoyer. J’ai pensé que sa vue vous ferait mal... c’est-à-dire... vous serait un peu désagréable... – Oui... oh ! oui, Mathurine, elle me fait peur ! dit Alix avec un frémissement de tout son être. Demain, quand je serai un peu remise de mon inquiétude, je pourrai la voir sans colère... pourvu que mon Xavier guérisse... Elle s’arrêta, effrayée des paroles qu’elle venait de prononcer. En ces quelques mots et dans les réticences de Ma


