VII - Le coffre-fort de madame Imbert

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VII Le coffre-fort de madame ImbertÀ trois heures du matin, il y avait encore une demi-douzaine de voitures devant un des petits hôtels de peintre qui composent l’unique côté du boulevard Berthier. La porte de cet hôtel s’ouvrit. Un groupe d’invités, hommes et dames, sortirent. Quatre voitures filèrent de droite et de gauche et il ne resta sur l’avenue que deux messieurs qui se quittèrent au coin de la rue de Courcelles, où demeurait l’un d’eux. L’autre résolut de rentrer à pied jusqu’à la porte Maillot. Il traversa donc l’avenue de Villiers et continua son chemin sur le trottoir opposé aux fortifications. Par cette belle nuit d’hiver, pure et froide, il y avait plaisir à marcher. On respirait bien. Le bruit des pas résonnait allégrement. Mais au bout de quelques minutes, il eut l’impres

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