—Monsieur m›excusera, dit Baptistin qui avait suivi son maître avec une terreur indicible, mais je crois apercevoir là-bas une voiture sous les arbres. —En effet, dit Emmanuel, j›aperçois deux jeunes gens qui se promènent et semblent attendre.» Monte-Cristo sauta légèrement en bas de sa calèche et donna la main à Emmanuel et à Maximilien pour les aider à descendre. Maximilien retint la main du comte entre les siennes. «À la bonne heure, dit-il, voici une main comme j’aime la voir à un homme dont la vie repose dans la bonté de sa cause.» Monte-Cristo tira Morrel, non pas à part, mais d›un pas ou deux en arrière de son beau-frère. «Maximilien, lui demanda-t-il, avez-vous le cœur libre?» Morrel regarda Monte-Cristo avec étonnement. «Je ne vous demande pas une confidence, cher ami, je

