Fratern'elle

P.d.v. de Tamsir Ndour Après une longue journée au bureau; je rentre; très fatigué et avec une forte migraine. Je pense que je vais devoir prendre des congés et me reposer un peu; je suis exténué par trop de travail dernièrement. Avec mes clefs; j'ouvre rapidement la porte et suis accueilli par les cris de mon fils a*s qui a à peine cinq mois: que peut il bien lui arriver? Je suis le son de ses pleurs qui me mènent droit dans la chambre des enfants: je le trouve allongé sur le lit de Fatima; ma fille aînée qui fête bientôt ses treize ans; avec celle ci qui essaye de le calmer; aidé de son frère Ahmad qui a neuf ans. -Papaaaa! Crient-ils en chœur.  Je suis bien trop en colère pour leur répondre. Ou peut bien être leur mère?  Je laisse tomber mon cartable et vais prendre le petit; la mâchoire crispée.  Je marche très rapidement vers ma chambre.  -DÉGUÈNE! Aboyé-je une fois à l'intérieur; agacé à la fois par elle et les cris de a*s qui ne m'aident pas du tout. Je reste figé sur place à la vue de toutes ses valises bouclées.  Confus; je me demande ce qu'il se passe et à elle de sortir du dressing; déjà habillé. -YAW TU N'AS PAS ENTENDU LES CRIS DU PETIT KHANA?! Lui crié-je en colère et ne parlant pas encore de ce qu'elle peut bien vouloir faire de ses affaires. Comme si de rien n'était; elle nous dépasse et se dirige vers le miroir tout en mettant ses boucles d'oreilles. -Si si...c'est juste que...je dois...ah! Où sont ces fichues chaussures! Jure t-elle m'ignorant carrément et se baissant pour prendre ses paires. Cette fois; elle m'a poussé à bout. Je me dirige vers elle et avec ma main libre; je la tire avec force de sorte qu'elle soit en face de moi. -TU ES FOLLE OU QUOI? REGARDE TON FILS? IL EST EN TRAIN DE PLEURER ; ET PUIS m***e! TU T'APPRETES À ALLER OÙ COMME ÇA ? -Wa ki damay ray? a*s c'est ton fils aussi! Il pleure; allaite le; et fous moi la paix Je fronce les sourcils; et suis pris par une envie soudaine de rire.  Elle a perdu les pédales ou quoi? -Tu es folle ou quoi?! Lui demandé-je d'une voix étonnamment calme et à elle de se relever et de regarder derrière moi:  -T'aurais pas vu mes louboutins noirs? Sans le faire exprès; je lève la main pour lui flanquer une gifle; histoire de lui remettre les idées en place mes son regard me défiant m'en dissuade sur le coup. Elle est avocate et leader dans plusieurs association contre les maltraitances faites aux femmes. La frapper serait me détruire sur le champ. D'un sourire satisfait; elle met ses deux mains sur sa taille avant de me regarder de haut en bas: -Fallait me frapper Tamsir! Wallay fallait essayer! Da ngay dof doflou sakh té rombo dakkhar!  Puis elle se remet à chercher comme si de rien n'était.  Finalement je ne pouvais plus la supporter davantage et c'est pour ça que je suis ressorti pour la cuisine; préparer le biberon pour a*s. Il avait faim le pauvre. Il a tout bu et s'est finalement calmé.  Je vais me poser dans la salle de séjour et il s'est endormi à la minute qui a suivi; trop fatigué. J'essaye de suivre le journal sans trop m'y concentrer ; un peu trop en colère.  Fatima et Ahmad viennent m'y trouver et se font tout petit; sûrement ayant peur que je leur crie dessus.  Tout ça à cause de Déguène ! Dernièrement elle a adopté un nouveau caractère qui ne me plait pas du tout bien que d'une part j'en suis responsable. J'essaye d'être calme car la connaissant; je suis sur qu'elle me provoque; elle a quelque chose derrière la tête et je sais; je sens que c'est pas bon. Je vais essayer d'être patient car là ; c'est le mieux que je puisse faire. Je vais désormais l'observer pour voir ce qu'il en est. -C'est quoi vos mines tristes là? Demandé-je aux deux autres qui font semblant de se concentrer sur la télé alors que je sais qu'ils s'ennuient à mourir. -On a faim! Me sort Ahmad. Je fronce les sourcils. Il est presque seize heures. -Vous avez déjeuné ? -Pas encore! Me répond Fatima cette fois-ci. Non mais?! Je balance ma tête en arrière; exaspéré. Je vais à la cuisine et m'aperçois qu'elle n'a rien préparé. C'est alors que je passe une commande pour qu'on nous le livre dans quelques minutes.  Je revient leur rassurer. Non mais ça ne va pas chez elle? Heureusement qu'on est Samedi mais si c'était un jour de classe; ils allaient partir à l'école ainsi? Le ventre vide? Mais quel genre de mère est cette folle?  Je suis fatigué! Vraiment j'en ai eu ma claque.  Là; elle se pointe devant moi; très bien habillée même; trimballant deux grosses valises derrière elle.  -Bon voilà! Je viens de décrocher un jackpot Tamsir! Je suis convoquée en Angleterre par l'ONU! Tu t'en rends compte? L'ONU mon très cher mari! Imagine cette chance! Ne la quittant pas du regard; je peine toujours à croire que c'est vrai. Pourtant elle m'en a parlé récemment et comme à mon nouvel attitude; je lui ai simplement ri à la figure pensant que c'était encore l'une de ses folies. On ne s'entend plus elle et moi et je vous jure que parfois je me demande même si on ne l'a pas echangé.  En plus de dix ans de mariage; je pensais la connaître mieux que personne mais non! Ces deux dernières années ont été une vais épreuve pour notre couple; ou je dirai plutôt pour moi qui m'eforçait de la supporter; pour nos enfants et aussi pour ne pas donner raison' à ma mère qui n'a jamais été d'accord pour notre union.  -Et maintenant? Lui demandé-je l'air indifférent alors que intérieurement je prie pour que mes suppositions soient fausses. -Je veux que tu me libéres! -QUOI?! -ne fait pas le sourd! Tu m'as très bien entendu et fait vite; mon vol est dans trois heures.... -TU ES FOLLE OU QUOI?! MAIS ET TES ENFANTS?! Elle rit comme si j'avais dit quelque chose de drôle avant de s'asseoir sur l'une de ses valises. -Ce ne sont pas mes enfants; mais nos enfants; ce qui veut dire qu'ils ont besoin de moi tout comme ils ont besoin de toi alors pourquoi me soucierai-je plus d'eux que toi? Hein? Tu vas me les garder; le temps que je m'installe en Europe et que je m'y stabilise; puis je vais les récupérer! Cette fois-ci c'est moi qui me met à rire; pris au dépourvu. J'ose espérer que c'est une blague! -Toutefois si tu ne veux pas les garder aussi je peux les emmener chez ma mère où ils resteront pendant ce temps! Dit-elle faisant allusion à ma mère. -ASSEZ DEGUENE! TU SAIS TRES BIEN QUE JE NE TE LAISSERAI PAS FAIRE! NON MAIS EST CE QUE TU T'ENTENDS PARLER? ET a*s! IL A A PEINE CINQ MOIS... -Ohooo! Lâche moi avec a*s tu veux! Présenter un bébé ne m'aidera pas! De toute façon c'est toi qui avait refusé que j'avorte maintenant qu'il est né comme tu le voulais assumes! Promis je viendrai le chercher après et puis les biberons sont bien fait pour ça? Il suffit juste de faire comme si j'étais morte! Tu piges?! Sa déclaration me laisse bouche bée. Elle est vraiment décidée celle là. Je décide alors de ma résigner et de laisser ma fierté de côté : -S'il te plait ne fait pas ça! Ne nous laisse pas pense à tout ce par quoi nous somme passés ! Penses à nos enfants; s'il te plait! Ne me quitte pas! Je t'aime... Elle se lève d'un bond et hausse les épaules: -Désolée! Mais je pense avoir perdu assez de temps comme ça! On en reparlera au téléphone quand tu seras décidé à me répudier... -DÉGUÉNE! -Sheuuuteut! Laisse mon prénom tranquil tu veux? -MAINTENANT ÇA SUFFIT CE CIRQUE SI TU PARS JE TE POURSUIS POUR ABANDON DE DOMICILE CONJUGAL... -Ow!  Sourit-elle avec un regard qui en dit long; très long. Elle regarde les enfants puis moi et je baisse la garde comprenant ce à quoi elle fait allusion. -Tu oses me parler de tribunal? Té nga soutouraal sa bopp!  Sans lui adresser un regard; je lui répond: -Très bien! Je te répudie; tu peux dégager! Elle sourit; satisfaite. -Voilà qui est mieux ! Maintenant pour ce qui est des papiers ne t'en fais pas! J'ai entamé la procedure depuis bien longtemps. Tu recevras le courier bientôt et comme ça tu pourras le signer.  -Maman! Lui crie-presque Fatima avec des yeux pleins de larmes. J'ai un petit pincement au cœur meurtri par ce regard de chien battu qu'ils lui adressent elle et son frère.  DÉGUÉNE les regarde un long moment avant de leur faire un signe de la main et de partir. Pour de vrai; elle est parti... P.d.v. de Ngoné Aïssata Mare Flash back Je reste allongé ; somnolent légèrement mais m'efforce de ne surtout pas dormir avant l'arrivée de mon mari. Le bruit de la porte me fait me lever brusquement pour tomber sur lui. -Ne t'avais-je pas interdit de te lever aussi brusquement vu ton état? Me reproche t-il alors que je me contente simplement de lui lancer ce sourire béat et idiot en le fixant dans ses vêtements tachés de ciment et pourtant ça le rend tellement beau. Il fronce les sourcils en détachant ses longs rastas qu'il avait regroupé en queue de cheval: ils lui arrivent jusqu'au dos ce qui le rend encore plus craquant dans son teint clair; sa grande taille et ses beaux petits yeux.  Je me mords la lèvre inférieur en le mattant; il est tellement beau et il se contente de sourire; -Ne me mange pas rek! -Ce ne sera pas facile dé! T'es bien tentant! -Yaye! Menace t-il d'appeler sa grand-mère qu'il appelle affectueusement yaye car c'est elle qui a toujours occupée cette place dans sa vie. -Hiiii! Wa balma talouma wakh! Décliné-je sous son rire amusé. -Tapette! Me répond-il. Vous comprendrez bien pourquoi je me suis retiré aussitôt; cette vieille mom c'est autre chose. Hamza se jette sur le lit; puis s'approche de moi pour m'embrasser sur le front puis sur mon gros ventre arrondi. -Comment s'est passé ta journée? Lui demandé-je en remettant en place ses nappies qui encadrent son magnifique visage et à lui de me sourire: -Très bien! Et mon petit judoka? Demande t-il en me caressant le ventre: -Toujours en exercice! Me plaignis-je faisant allusion aux coups qu'il me donne. Il se penche vers mon ventre à nouveau et parlant au bébé ; -Salut junior! Ici papa! Maman dit que tu t'applique bien dans les arts martiaux ? C'est bien! Papa est content! -hey! L'arrêté-je avec un coup derrière la tête. Il s'arrête pour rire avant de recommencer : -Tu as vu elle m'a frappé? Il faut me venger filston! D'accord? Maintenant papa va se doucher; à plus! -C'est ça ouais! Continue et je te coupe les rastas illico! Il me regarde; arquant un sourcil avant de les secouer fièrement: -Petite jalouse! Juste parce que j'ai plus de cheveux que toi! -Tchiiip! Même pas vrai! D'un bond il se lève en riant et étant de dos à moi; il a l'air de chercher quelque chose dans son sac. -Dit Aïssata! Aujourd'hui c'est le douze non? A mon tour; j'essaye difficilement de me lever pour aller chauffer de l'eau pour son bain: il fait un peu trop froid et après une longue et dure journée de maçonnerie dans ses chantiers éreintantes; rien de mieux qu'un bon bain chaud relaxant.  -Euh...je pensais que nous sommes le dix! Répondis-je me souvenant de sa question. -Et la petite idiote ne sait même pas qu'aujourd'hui c'est son.... Je fronce les sourcils puis me mets à rire.  -Mon anniversaire ! j'avais complètement oublié Il se tourne vers moi; son magnifique sourire laissant transparaître son diasteme qui me fait fondre à chaque fois.  Il se penche vers moi de sorte que nos visages soient très proches pour me chuchoter:  -Si tu peux l'oublier; moi je me rappelerai toujours de ce fameux jour où ma petite fleur a vu le jour! Joyeux anniversaire trésor! Dit-il d'une douce et magnifique voix en me tendant une petite boîte. J'ecarquille d'abord les yeux innondés de larmes à cause de la grossesse qui me rend très émotive avant de me jeter dans ses bras! -Merci merci merci! -Hey! Attention ne nous blesse pas petite madeleine!  Finit-il par dire après un bon moment d'étreinte.  -Blesser qui? -Moi; bébé et toi-même! Allez ouvre ça et arrête de pleurer! Avec un sourire béat; j'ouvre le machin et tombe sur une pendantif dorée avec un grand H au milieu d'un cœur. J'ouvre grand les yeux.  -C'est en or? Il hoche la tête; le sourire et le regard ne me quittant pas. -Pour que tu puisse le mettre autant que ton cœur battra pour moi! -Il est magnifique Hamza! Lui dis-je l'émotion se lisant sur ma voix. Je le lui tend puis me retourne en face du miroir: -Mets le moi s'il te plait! Il s'exécute; toujours souriant. C'est tellement beau! Quand il eu terminé ; je me retourne à nouveau pour lui faire face et entourer mes bras autour de son cou: -Désormais je ne l'enleverai plus jamais!  -Promis? -Juré! Lui ris-je en l'embrassant avec fougue pour le remercier. Je l'aime tant mon mari! -Maintenant je vais chauffer un peu d'eau pour toi! -Mo! Je ne suis pas un bébé de plus je ne veux pas que tu te fatigues avec ça! -Deel dégg! T'es un peu têtu nak! Ish! T'es mon bébé et l'eau du canaris ne badine pas dé! Hunh! De plus c'était même pas pour te demander ton avis ! -Wa d'accord! Vas y en attendant je vais saluer Yaye!  -D'accord ! Lui souris-je avant de me diriger vers la sortie de la pièce.  Dehors je trouve Yaye installée calmement sur une natte devant sa chambre. -Yaye! Ya ngui took! Lui salué-je m'appretant à recevoir un vent de sa part. A ma grande surprise; elle me répond: -Oui! S'il te plait peux tu venir me passer ce banc? Me demande t-il en me montrant un tabouret ambulant dans la cour. Je lui obéi et en me baissant pour le lui donner; elle remarque la chaine: -C'est joli! Est ce de l'or? Me demande t-elle et c'est avec un grand sourire que je lui répond: -Oui maman! Hamza vient de me l'offrir! -Hamza!  Aboie t-elle ce qui failli me faire tomber; surprise par son cri.  Ce dernier allerté sort de la chambre et nous rejoins; -Qu'y a t-il? -Bilay ya gnakk diom! Hamza ni lagnulay bayi? Cette fille t'a t-elle fait perdre la tête? Khamnani seurignam dé aay na! Yaw yoro wéro! Léko nano say nélaw doyou gnou et tu oses te permettre de telles dépenses? Avant c'était le climatiseur et aujourd'hui une chaîne en or? Yaw nitt nga? Wala da nga fatténi simple maçon nga?  -Yaye toi aussi!  -boulmani yaye dé! Quand j'ai parlé de la clim que m'as tu sorti? Qu'elle était de Dakar et que la chaleur de kolda lui était insupportable? -Mais c'est le cas! Les climats différent et tu sais très bien qu'il fait un peu trop chaud par ici! -Chaleur que tes grands-parents ont toujours supporté mais apparemment madame vaut mieux que nous? Je ne parle même pas de ça; et la chaine en or? Hein? Wala mom daal linguère la? Elle ne doit ni travailler ni sentir la chaleur et toujours porter des bijoux de valeur c'est ça? -Sheuuu! Yaye arrête avec ça s'il te plait! Aissata est ma femme et elle mérite tout ce que je fais pour elle et même plus! Yaye elle avait une vie de rêve a Dakar et elle a tout quitté pour me suivre ici à kolda! -Mais ça c'est parce qu'elle était aveugle et n'avait pas espoir qu'un jour un idiot comme toi se présenterait à elle mais crois-moi; si elle avait conscience du fait qu'un jour elle recouvrirait la vue; wallah elle ne t'aurais jamais épousée. Consciente du fait qu'elle a raison; je baisse la tête; honteuse et tente de me lever sous l'aide de mon mari qui me retient par la main pour ne pas que j'y aille. -D'accord yaye! Je vois! Je vois que tu n'aime pas ma femme même consciente qu'elle attend mon enfant mais ne t'en fait pas! Je vais te faire le plaisir de l'éloigner de toi! -Quoi?! Crie-t-elle surprise tout comme moi. -Tu m'as très bien entendu! Demain je pars à Dakar pour deux jours et crois moi j'en profiterait pour y trouver une chambre où on pourra vivre la paix: elle et moi! -HA! Bétoumawone! Mais yéna kham! De toutes façon meussouma amal ndieurigne! D'abord c'était parce qu'elle ne voyait pas et maintenant parce qu'elle est enceinte ! Partez dés demain même si vous voulez ça ne me concerne pas! Gnakk diom! Le jour où tu te rendras compte qu'elle n'est pas ta femme car que tu le veuille ou non elle n'est pas une femme pour toi; mes bras daal te seront toujours ouverts et j'attends fermement nak le jour où tu reviendras car ce jour arrivera. Las de l'écouter ; il tire ma main pour qu'on retourne dans notre chambre. Sans m'en rendre compte je pleurais déjà pour les dire de Yaye. Elle ne m'a jamais aimé; même quand j'étais aveugle alors là ; n'en parlons même pas. -Arrête de pleurer; ce sera bientôt fini mon amour; d'accord? Me rassure t-il en essuyant mes larmes. -Je suis désolé que tu aies à la supporter mais ne t'en fais pas; lici déss yagatoul; comme je le lui ai dit des demain inchAllah je vais à Dakar et j'en profiterai pour nous trouver un habitat la ba! -Mais...non tu ne peux pas les laisser ici pour moi; je ne veux pas de ça; je veux rester ici avec elle et ton grand père; ce sera difficile pour toi à Dakar;... -Je sais! Et crois moi; nous n'y resterons pas éternellement ; écoute; je vais te dire quelque chose; un secret. Il s'assoit et me tire de sorte que je sois sur ses genoux. Il m'explique très discrètement les vrais raisons de son départ pour Dakar. -Tu as compris? Me demande t-il après son récit. Je hoche la tête pour dire oui incapable de prononcer une seule phrase à cause de ma stupéfaction. -D'accord ! Je ne dirai rien et mieux; je suis de tout cœur avec toi. Je vais chercher ton eau... Là il lu un message sur son portable; fronce les sourcils puis d'un bond; il se lève : -Non! Attend; tout d'abord! Allons chez Hamidou;... -Qu'y a t... -Viens; je t'explique en chemin! Fin flash back Nous sommes sortie; sous les réprimandes de Yaye et...cette sortie nous a coûté cher; surtout à moi car c'est depuis que je me suis retrouvée seule; sans mon mari; ni l'enfant que j'attendais.