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TOME DEUX : Prisonnier des Sceaux

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Blurb

La suite des aventures de l'héritière d'une grande famille et de ses amis non humains.

Le monde est dirigé par les hommes, imposant a tous les non-humains un sceau de contrainte les soumettant en e*****e. Evelyne a toujours vécue dans ce monde fous et jusqu'ici, elle a fait comme tout le monde et a ignoré la douleur des e*****es. Mais sa rencontre avec un dragon va tout changer...

L'histoire prends une tournure plus sombre et les révélations ne font que compliqué la situation. Mais rien ne semble pouvoir venir a bout de leurs si étrange famille !

Vont ils comprendre ce qui a causé la mort d'Antonia ? Leur voyage en Ouestia se passera t'il sans encombre ? Après tout ce qu'ils ont déjà vécus, comment va évoluer cette relation impossible ? Que va t'on découvrir sur les dragons ?

Pour mieux comprendre cette histoire, il est vraiment conseillé de lire le TOME UN disponible sur Dreame.

MAJ : 28/06 [VACANCE REPRISE LE 12 AOUT]

PUBLICATION UNE FOIS PAR SEMAINE

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PROLOGUE [1/2]
La jeune demoiselle s'étira doucement, la tête encore dans un sommeil semi-profond. Elle bâilla d'un air peu gracieux, tirant les couvertures jusqu'à son nez. Le temps sur les iles du Centre était changeant, suivant le cycle du vent apportant avec lui l'air du Sud ou celui du Nord... Ils avaient accosté en pleine période de réchauffement, mais ce n'était pas encore assez chaud selon la demoiselle. Elle ouvrit un oeil paresseux vers la fenêtre, tentant de deviner l'heure en fonction de la luminosité et bail une nouvelle fois. Elle avait veillé tard la veille, se plongeant dans l'un des livres de sa mère. Elle logeait dans la maison qu'occupait sa mère. Ce n'était pas grand, rien de comparable au manoir familial, mais ça l'était assez pour que Vani et elle. Et puis de toute façon c'était le plus grand logis de l'ile et le seul défaut que l'on pouvait lui trouver selon Saria, était l'absence d'une serre... Cependant elle n'en démordait pas, elle en ferait construire une ! La jeune femme se leva finalement, s'emmitouflant dans son peignoir. Elle sortit de sa chambre sans jeter un seul regard vers son lit, de toute façon il était vide... Hanori s'était tenu à sa dernière déclaration et ne l'avait plus approchée malgré ses fiançailles rompues, et ce malgré les arguments de la demoiselle. Depuis leurs rapports étaient... étranges ! Se contentant vaguement d'être poli l'un envers l'autre sans plus. Au début, son ami lui manquait terriblement ! Le manque la martelait à chaque fois que osn regard se posait durement sur lui et qu'il évitait de la regarder. Mais elle avait fini par s'habituer au cours de la traversée et une certaine routine avait pris place. Évidemment elle l'aimait, plus qu'elle ne pouvait le dire. Elle ne pouvait nier comprendre son comportement, après tout il n'en restait pas moins un dragon soumis à des instincts. Mais d'un autre côté, un pur sentiment de liberté l'avait submergé lorsque le régent du Nord l'avait délivré de leur promesse et elle ne pouvait nier qu'elle pensait pouvoir reprendre sa place à ses côtés. Saria fit une mine colérique qui semblait vouloir se mesurer à la tête de mule qui était son ex-amant, mais changea bien vite en sentant l'odeur du thé provenir de la cuisine. Vani était levé... - Bonjour ! sourit-elle en entrant. La petite fée se tourna et lui offrit un sourire plein de réconfort sans savoir que son amie en avait besoin. La relation de ces deux-là s'était radicalement transformée et c'était sans doute la une des meilleures conséquences que l'on pouvait noter. Si tout ce bazar ne servait qu'à cela, alors c'était très bien. D'une maitresse a sa femme de chambre, elles étaient passées a colocataire, se partageant les tâches ménagères de cette maison qui étaient la leur. Vani n'en restait pas moins loyal envers Saria, mais à présent que la demoiselle n'avait plus à porter de corset, elle n'avait plus besoin d'aide pour se vêtir. L'humaine ne pourrait réellement dire à quel moment s'était produit le déclic. - Tu as bien dormi ? demanda l'humaine, à présent sereine - Comme un elfe ! sourit à nouveau Vani, tu veux du thé ? - J'en rêve même la nuit ! Secouant ses cheveux multicolores, Vani leva les yeux au ciel en rigolant devant la bêtise de son amie. Elle attrapa le mug frappé d'un "S" et la servit d'un geste assuré, après tout elle avait l'habitude. - La journée va être fraiche aujourd'hui ! - Mmmh... L'humaine laissa son regard dériver vers le calendrier. Plusieurs croix étaient annotées ci et la, chacune portant un prénom différent. - Personne n'a parié pour aujourd'hui ! souffla-t-elle - Non. Ce n'est problématique qu'il y ait tant de retard ? Saria soupira d'un air las. Elle avait l'impression d'entendre cette question tous les jours. Tous savaient qu'elle était médecin, n'était-il pas temps de lui faire un minimum confiance ? Il est vrai qu'avec toute l'agitation qui s'était déroulée pendant sa grossesse, Saria aurait pensé la voir accoucher de bonne heure. Seulement voilà, plus d'une semaine après son terme, le bébé n'avait toujours pas pointé le bout de son nez. Voilà plus de deux mois qu'ils étaient arrivés et la grossesse de Christila se déroulait à merveille. Elle était en parfaite santé et rien n'indiquait un quelconque problème. Physiquement du moins, mentalement, il semblait évident que la maman était à bout ! Elle passait le plus claire de son temps à fixer son mari ou du moins une certaine partie de son anatomie, tout en le maudissant en marmonnant. Cela devenait assez effrayant pour que l'élémental finisse par ne dormir que d'un oeil, craignant le courroux de sa femme à ses côtés. Que serait-elle capable de faire à bout de nerfs comme elle l'était ? En temps normal il n'avait aucun moyen de contrer les lubies qu'elle pouvait avoir et en temps normal, il adorait ça. Le souci résidait dans le fait qu'il adorait aussi cette partie de son anatomie et qu'elle semblait fomenter un plan diabolique pour les lui extraire... Mais au-delà de cela, Chris se portait à merveille, il fallait juste se montrer patient... - Non, il n'y a rien dont on devait s'inquiéter ! Mais j'irais la voir tout à l'heure. Vani Acquiesca en silence, reprenant sa place a table face à la demoiselle. - Tu comptes faire quoi aujourd'hui ? - J'ai eu une idée et avec l'aide de... Vani se coupa net dans sa phrase et humidifia ses lèvres. L'humaine n'avait pas besoin d'en savoir plus. Saria pouvait voir Hanori tous les jours de loin, elle y arrivait. Elle pouvait entendre parler de lui, elle le supportait. Elle pouvait même lui dire naturellement ou presque qu'elle le surmontait. Mais quand elle était chez elle, ce n'était pas le bon moment... Dans ces moments de détente, le dragon lui manquait terriblement et bien plus qu'elle ne pouvait le dire ! Vani le savait et soupira d'un air désolé devant la mine triste de son amie. - Je suis désolée... Je ne voulais pas ! - Je le sais ne t'inquiète pas ! C'est à moi de dépasser cela. Je vais y arriver Vani, avec ton soutien ! Saria lui lança un sourire plein de gratitude mélangée à cette pointe de tristesse et se leva, embarquant son thé avec elle. Vani connaissait par coeur le contour du masque de son amie d'enfance. Lorsqu'ils étaient encore à Eastia, ce masque elle l'avait vu sous toutes les coutures sans que la fée ne puisse l'effriter. Mais en cet instant, Saria le pensait fermement, elle n'était plus la demoiselle sans espoir qu'ont ces moments. Vani était donc sereine, elle s'en remettrait ! - Je vais me rafraichir les idées dehors, je reviens ! sourit-elle de nouveau La jeune femme n'attendit pas de réponse et sorties dehors, ignorant le vent frais qui la percuta de plein fouet. Elle s'avança vers la plage, laissant ses pieds s'enfoncer dans le sable froid. Elle porte à ses lèvres sa tasse encore chaude et profita alors de ce moment de pur paradoxe, les pieds glacés et les lèvres chaudes. Un long frisson la parcouru toute entière, un frisson semblable a ce que pouvait lui faire ressentir les doigts d'Hanori courant sur elle. C'était une sensation qu'elle était presque heureuse de pouvoir reproduire, mais qui ne lui retirait rien du manque de son absence. Saria détacha ses cheveux, profitant d'avoir le vent de face pour les laisser a leurs libertés. Elle fut bien tentée de jeter un oeil vers la cabane qu'elle savait occupé par le dragon, mais s'y refusa. Elle ne pouvait pas se laisser aller à ce point et elle devait réellement passer à autre chose... Et puis ferait-elle si elle voyait sortir en douce, une femme ? Elle soupira encore, tentant de laisser le vent emporter avec lui cette idée. On aurait pu croire qu'une fois arrivée sur une île censée être déserte, cette question ne se serait pas posée ! C'était sans douter sans compter sur sa mère. Si Antonia Sirinava n'avait jamais rien dit de son utilité de l'ile à son père, on aurait pu imaginer divers scénarii. Une cachette pleine de preuves, de sceaux volés ...Saria en était même venue à voir la maison de vacance occupée par un ou deux esclaves cachés, ou une petite dizaine... Mais un village ? Non, l'idée ne lui était pas venue. Et pourtant c'est ce qu'il avait trouvé en arrivant il y a quelques semaines. L'ile était grande et offrait un large confort de faune, mais tout l'espace libre était utilisé pour les diverses maisons des habitants. Si Saria s'était attendue à trouver un ou deux occupants, c'était une centaine qui s'était ouvertement méfiée d'eux... Elle se souvenait de leur arrivée comme ci c'était hier. Les hommes étaient venus, tremblant de peur et d'appréhension pour défendre leur terre face aux envahisseurs que l'équipage du capitaine Hanri représentait à leurs yeux. C'est alors que Saria avait fait la connaissance de Niga, une femme-louve entre deux âges a l'air revêche qui semblait la juger de haut. Sans conteste, elle semblait savoir tout ce qui se passait sur l'ile et il était clair que c'était avec elle qu'allait se dérouler les "pourparler". - La fille d'Antonia ? Prouve-le ! avait-elle dit. C'est alors que l'héritière avait montré la bague, mais c'était surtout le médaillon de sa mère que la femme-louve avait remarqué. Elle avait reniflé d'un air dédaigneux, prenant encore quelques secondes pour la sonder. - Les défenses tiennent toujours donc ? L'humaine avait acquiescé, mais la partie n'était pas encore remporté, a Près tout il fallait encore opérer un échange d'informations. Si Saria voulait tout savoir de ce lieu, Niga voulait avoir autant de nouvelles externes que possible, après tout le village était coupé, du monde net vivait en totale autarcie... À présent que les événements s'étaient produits il y a quelque temps, ce souvenir était plus doux, mais sur le moment, la demoiselle se souvenait avoir était clairement intimidée p Ar Niga. - Alors on prend l'air marin ? l'interrompis justement la régente des lieux Saria sursauta, retenant de peu un cri qui aurait sans doute alerté toutes les personnes de l'ile sans soucis. - Ah on n’a pas l'esprit tranquille hein ! Ou alors on pense à un garçon ! Niga était sans conteste avide de potins. Elle pouvait donner le change avec des airs revêches, prônant a qui voulait l'entendre qu'elle n'avait pas le temps pour ces conneries, rien ne semblait pouvoir retenir la femme de laisser trainer ses oreilles ou elle voulait. C'était bien parce qu'elle était au courant de tout qu'elle avait été le meilleur choix pour gérer les opérations ici. - Vous m'avez fait peur ! On n'arrive pas sans un bruit derrière les gens ! - Mais quand ils sont songeurs, c'est justement le meilleur moment d'en apprendre des belles ! - Vous vouliez me voir ? tenta Saria, les joues rougissantes malgré tout Niga n'était pas dupe, mais décida de laisser passer pour autant. - Aujourd'hui on a prévu de restaurer le moulin a vent, avec votre système de poules nous allons pouvoir l'utiliser toute l'année ! J'ai aussi mis en place le système dont nous avons parlé pour le semis. Avec cela nous n'aurons plus de soucis de nourriture. On pourra même faire des réserves... - Fort bien ! C'est une excellente nouvelle ! Nous avons des nouvelles du bateau ? Le capitaine Hanri était reparti pour le nord des semaines auparavant, leur retour était imminent. Saria était partie si vite qu'elle en avait oublié de remercier le régent du Nord de l'avoir en quelque sorte libéré. Le capitaine du bateau, bienheureux de nouer des liens avec tant personnages haut placés, s'était donc porté volontaire pour assuré le courrier de la jeune femme. - Il y aurait un bateau près des iles, mais impossible pour le moment de savoir si c'est eux ou non. Il peut s'agir de simples touristes, on surveille et on attend le code. - Nous verrons bien ! approuva-t-elle avant de reprendre la contemplation de l'eau. Je voulais vous demander quelque chose... Pourquoi ne pas avoir utilisé la maison de vacances ? Une fois les modalités mises en place à leurs arrivées, Niga les avait directement amenés ici et il avait été évident que l'endroit n'était pas utiliser bien qu'entretenu. - Nous attendions tous le retour d'Antonia... Je suis désolée d'apprendre sa mort... Il était rare que la femme-louve laissât un masque triste sur son visage. Saria n'osait rien dire, il était clair qu'elle était plus abattue par la nouvelle qu'elle ne l'avait jamais été elle-même. - Vous savez, je ne la connaissais pas. Alors je... - C'était une femme extraordinaire. Elle m'a sauvé la vie ! Elle m'a évité bien des coups de fouet si ce n'est plus ! annonça-t-elle comme ci elle comprenait la presque demande de l'héritière. J'ai grandi sur le continent Ouest, dans un petit village très éloigné de la capitale. Il n’y avait jamais rien d'intéressant là-bas ! Enfin, à part les rafts d'enfant. Là-bas on prend tous les orphelins pour les revendre ! Ils travaillent dans les usines... Moi je passais entre les mailles du filet ! Mais pas cette fois-là. J'étais déjà adulte, mais je n’avais pas de famille, ça leur suffisait. Mais elle est arrivée, hurlant comme une princesse. C'était drôle, car elle se faisait porter par son majordome, car elle avait mal aux pieds. Mais ce n’était rien, elle hurlait quand même comme une furie ! Elle a payé les gens, prétendant m'acheter et elle m'a laissé m'en aller, même si, comme tu le vois, ça n'a pas marché ! Niga marqua une pause, un sourire presque ému sur les lèvres. C'était pour elle un bon souvenir, plus en tout cas qu'à l'époque. En réalité c'était grâce à sa mère que la femme louve pouvait en parler librement. - Ouestia, j'en entends parler depuis un moment ! De ce que je sais, il est question de trafic d'ailes de fées... Saria n'en savait pas plus, le pays était connu pour son désert aride et les usines de produits aphrodisiaques. Apparemment il ne serait pas bon d'être une fée là-bas, la femme à côté d'elle devait mesurer sa chance d'être née louve et non fée... - Ouais là-bas il ne fait pas bon d'être fée ailée ! Les bébés sont cachés et les mères font ce qu'elles peuvent pour cacher les ailes de leurs enfants. Enfin ça c'est quand elles ne vendent pas elles-mêmes leurs enfants. Les fées se prostituent beaucoup là-bas, qu'importe leurs métissages, les enfants ont des ailes. Saria soupira de désolation. Elle ne pouvait que penser au désespoir sans nom qui devait habiter dans le coeur de ces gens pour qu'ils en viennent à normaliser ce genre de chose... Était-ce mieux qu'au Sud ou toux vivaient dans l'inconscient danger de leur régent ? C'était un autre débat... - Il y avait un elfe avec ta mère. Dis soudainement Niga, la sortant de ses pensées. - Un Elfe ? Saria ne savait pas trop quoi faire de cette information. Certes, les Elfes étaient très rares, d'ailleurs elle n'en avait jamais vu. Ils s'étaient apparemment retranchés entre eux quelque part... Est-ce que les elfes avaient un rapport avec la mort de sa mère ? - Ce n’est pas seulement que l'elfe était la, elles étaient amis. De ce qu'on dit, les Elfes ont choisi Ouestia pour se poser. Dans le désert d'après les rumeurs, mais personnes ne les a jamais trouvés ! En tout cas de ce que je sais... Mais Antonia et l'Elf étaient si proches, elles mijotaient quelque chose... C'est juste après qu'elles nous ont amenés ici. Ni l'une ni l'autre ne sont revenus ! Tu lui ressembles beaucoup ! Les joues ! Ouais tu as les mêmes joues ! Niga éclata de rire, triturant les joues de l'humaine avant de s'arrêter, humant l'air. - Je crois qu'on a de la visite ! 

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