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Carla Angela Tchumno: l'orpheline

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Carla une jeune orpheline camerounaise se retrouve dans un pays qu'elle ne connaît pas sans argent. Elle enchaîne travaux sur travaux pour avoir une vie meilleure et garantir son éducation. Par la suite elle trouve sa famille et tamponne le bonheur sur son chemin

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1.
Vêtue d'une chemise blanche au-dessus duquel elle avait mis un polo orange a col v portant le logo du lycée assortis à sa jupe bleue marine mi- genoux , d'une paire de chaussettes-collent noires et d'une paire de chaussures noires indescriptibles, Carla Angela Tchumno, une jeune orpheline née d'un père américain et d'une mère camerounaise et qui ne sait pas comment elle est arrivée à Londres, était devant sa classe de seconde scientifique au Lycée français Winston Churchill de Londres son courage à deux mains et l'ouvrit. Lorsqu'elle entra, elle constata deux choses. La première qu'il y avait moins d'élèves que dans les écoles du Cameroun où il y a environ cents élèves par classe. Et deuxièmes, qu'avant d'entrer, la classe était plutôt bruyante et maintenant plus rien les yeux étaient braqués sur elle. Où allait-elle s'asseoir? De toute façon, les choix étaient restreints. Il ne restait plus qu'une place à côté d'un garçon grand de taille, à la carrure d'un athlète et qui avait l'air d'un type super sympa comme l'aurait dit Carla. Il dégageait du charisme avec son air sérieux et ses cheveux châtains relevés en punk. Elle s'avança vers la table du garçon qui était la première : -Good moning ! Dit la jeune fille toute timide. Je ne sais pas si tu parles français mais je le souhaite vivement. Continua-t-elle. -Bonjour ! C'est un lycée français tout ce qui s'y trouve parle cette langue. Lui répondit le garçon avec un sourire qui illumina son beau visage. -S'il te plait y a quelqu'un là ? demanda-t-elle en présentant la table près de la sienne. -Non ! Non ! Prends place. Merci ! Carla enleva son >noir et s'assied. Le jeune garçon se tourna vers elle : -Au fait moi c'est Marvin William Mc Darley ! Dit-il en lui tentant la main. -En chantée moi c'est Carla Angela Tchumno -T'as le même prénom que ma mamie et je l'adore ! Carla lui sourit. -Tchumno c'est un nom de quel pays et j'espère que j'ai bien prononcé ? demanda Marvin intrigue. -C'est camerounais. Tu connais le Cameroun? C'est en Afrique. -Oui ! Oui je connais j'y étais il y a trois ans. Mais j'ai du mal à croire que tu es africaine ! -Pourtant c'est vrai. Soudain, un homme de taille moyenne, un peu potelé avec ses cheveux crépus entra vêtu de son vieux costume plus grand que lui et sa vieille mallette noire : -Bonjour chers élèves je suis votre professeur titulaire. Professeur de français. Jean-Arthur c'est mon nom ! Conclut-il. « On sent un bon français » se dit Carla. Effectivement le bonhomme était français. Chers élèves, nous accueillons une nouvelles camarade. Est-elle là ? Demanda-t-il sans prêter à Carla devant lui. -Oui .Répondit Carla. -Présentez-vous ! « Voici moi ! »se dit Carla. -Je m'appelle Carla Angela Tchumno. -D'où venez-vous ? -Du Cameroun c'est en Afrique. Des murmures se suivirent à propos du mot « Afrique ». -Silence ! Hurla le bonhomme colérique. Et la classe devient silencieuse. -Puis-je savoir ce qui vous amène ici ? -Si le prétexte des études ne vous suffit pas alors je ne saurais quoi vous répondre. Répondit-elle sincèrement. -Si ça se trouve c'est une t********e ! Lança Britany. Et la classe se mit à rire. Sauf Marvin qui trouvait les vannes de Britany nulles et ennuyantes à la limite. Mais sur ce coup, il était assez remonté par la façon dont les autres élèves de sa classe accueillaient la nouvelles. Carla se rassied calmement et se tourna vers Marvin : -Pourquoi tu ne ries pas ? demanda t elle -Sa vanne était d'une nullité à nul autre pareil ! -Sa vanne ? -Oui sa blague en d'autres termes ! -Ah... ok Après deux heures de français, la sonnerie retentit et les élèves sortirent pour aller à la cantine. Alignés en file indienne, les élèves attendaient leur tour. Ils devaient faire face à une femme potelée et joufflue munie d'une spatule : la cuisinière du lycée. Elle ordonnait les repas et personne n'osait lui dire qu'il ne voulait pas manger ça mais ça sous peine de cornets à la cuisine avec elle : un enfer. C'est juste terrifiant. Le tour de Carla arriva enfin après dix minutes d'attente. Madame Grimm lui servit des algues, un verre de lait et une pomme sale tout en lui souhaitant un bon appétit avec un sourire forcé qui laissa transparaitre les résidus d'aliment qu'elle avait ingurgité des heures plus tôt. Carla marcha lentement à la recherche d'une place pour manger ou du moins tâter son repas. Tout le monde la regardait avec dégout et faisait des commentaires sur elle, sur ses chaussures, sur son accoutrement moins raffiné. D'autres lui riaient au nez. Lorsqu'elle s'approchait du siège vide, il était soit disant occupé. Vu le comportement des autres élèves, Marvin fit signe à Carla de le rejoindre et elle vint immédiatement. A son arrivée, les amis de Marvin s'en allèrent. Carla les dévisagea avec tristesse et s'assit : -Qu'est ce qui leur prend ? Demanda Carla. -Ne prête pas attention ! La rassura Marvin. Carla tata les algues sans savoir ce que c'était. Ne mange surtout pas ça ! La conseilla Marvin. -Pourquoi ? Demanda Carla. C'est juste immangeable ! -Ah bon ? De toute façon, je n'allais même pas manger. -Et la pomme est affreusement sale. -ça je l'avais remarqué et le lait ? -Tu peux le boire ! Carla prit une gorgée de lait et avant qu'elle ne puisse l'avaler, Marvin continua d'un ton songeur: -A moins qu'elle n'ait crache a l intérieure Carla recrachât le lait dans les algues : -Quoi? -Non je rigole ! Déclara Marvin en riant. -J'ai failli avoir une attaque. Ne me fait plus jamais ça ! Déclara Carla entre deux rires. Soudain, une jeune fille mince, blonde, aux yeux bleus comme ceux de Marvin et à la bouche fine et rosâtre comme elle de Carla : Britany vint avec un verre d'eau et le renversa exprès sur Carla : -Désolée ! Je n'ai pas fait exprès ! Déclara-t-elle d'un faux air lamentable. -BRITANY ! s'écriât Marvin d'un ton plein de reproches. -Non ce n'est rien ! Faut juste que je trouve les toilettes pour me nettoyer. Renchérit Carla en s'allant exaspéré par tant de désinvolture. -Pourquoi t'as fait ça ? Lui reprocha Marvin. -T'es sourd ou tu es bouché de l'oreille ? Elle a dit que ce n'était pas grave ! Lança Bitany d'un air malicieux. -Tu fais chier des fois ! Déclara Marvin en allant. Hé Carla attends ! -Mais ... Bredouilla Britany. Lorsque Carla eut fini de se débarbouiller, elle sortit des toilettes et croisa Marvin qui l'attendait dans le couloir. -Excuse ma sœur s'il te plait ! Lança Marvin -Parce que c'est ta sœur ? Répondit Carla horrifiée. -Oui ! D'un ton las. -Une personne aussi gentille que toi peut avoir une sœur pareille n'avez-vous pas reçu la même éducation ? -Non ne parle pas ainsi d'elle s'il te plait ! -D' accord ! J'en suis désolée si mes propos étaient choquants. -Juste un conseil méfie-toi d'elle. Elle aime bien jouer avec les nouvelles. -Okey merci pour le conseil ! Les élèves assis à leurs places respectives ; attendaient la venue du professeur. Quelques minutes plus tard, un homme grand de taille, extrêmement mince et barbu fit son apparition avec sa démarche d'escargot, on dirait un mort vivant : -Good morning dear students! Lança le monsieur. -Good morning sir. I am Bean Mr. Bean your English teacher. Carla ne comprenait rien à ce qu'il racontait. Pour elle c'était du charabia. C'était plus que le chinois. Même l'arabe était plus compréhensible à ce qu'il racontait. -You ! lança le professeur en pointant Carla du doigt. Moi ? S'étonna Carla. Oui toi. Acquiesça Marvin. -Are you the new student? Continua Mr. Bean. -Hein? S'étonna une fois de plus Carla. -Es-tu nouvelle ? Traduisit Marvin. -Ah oui ! Oui ! Ya ! Retoqua Carla en mixant le français avec l'allemand. -On dit yes ! Retoqua Britany -Yes ! Répéta Carla. -Tu viens en Angleterre sans savoir parler anglais ? Lança Britany d'un ton moqueur. Carla se rassit calmement. Apres deux heures d'anglais, la rentrée arriva à son tour. Carla rangea ses effets et Marvin lui dit au revoir avant de s'en aller. Lorsque Britany vint d'un ton menaçant : -Ne t'approche plus de mon frère. c'est compris ? Carla resta sans voix et regarda Britany s'éloigner Dans son petit appartement situé à Hackney un quartier pauvre et dangereux de Londres situé dans le nord-est, Carla prit une pomme, la lava et le mangea. Ceci constituait l'intégralité de son diner .En plus d'être orpheline, elle était aussi pauvre financièrement mais riche de cœur. Apres avoir mangée, elle alla se coucher. Chez les Mc Darley, à Westminster un des quartiers les plus chic réservé à ceux ayant au moins trois gouttes de sang royal dans leur veines ou à ceux qui aimeraient fonder leur propre dynastie royale ou alors à ceux qui aiment prendre des photos des touristes pressés, toute la famille était à table. Steven Sons Mc Darley, un homme extrêmement riche qui avait des restaurants et des cafés dans le monde qu'il dirigeait de près et de loin. Ancien militaire à la retraite, il était le père de Britany et de Marvin. Apres le décès de sa femme, il avait consacré sa vie, son temps, son argent et surtout tout son amour à ses enfants et leur offrait le meilleur. Il les avait même envoyés dans le meilleur établissement en pensant qu'ils y seront à l'aise. Ses enfants étaient tout pour lui, sa raison de vivre : -Comment s'est passé votre premier jour ? -Bien ! Répondit Britany toute surexcitée. -Et toi Marvin ? -Très p'pa j'ai rencontré une nouvelle. Elle vient du Cameroun en plus elle est super gentille et surtout marrante. Déclara-t-il avec passion. -Tachez de lui rendre sa gentillesse surtout toi Britany ! Conseilla papa Mc Darley. -Moi ? Qu'est-ce que j'ai encore fait ? La famille Mc Darley continua de manger dans la bonne humeur puis alla se coucher. Le lendemain matin, alors que les élèves de première scientifique et ceux de terminale se mettait en tenue de sport pour leur premier cours en commun, Carla n'était pas encore arrivée ce qui inquiéta Marvin. Carla avait dû marcher pour arriver à l'école car elle n'avait pas assez d'argent pour emprunter le métro et encore moins le luxe d'un taxi. Mais cinq minutes après le départ des élèves pour le gymnase et quelques étirements, Carla essoufflée fit enfin son apparition ses basquets a la main : -Désolée madame je suis en retard ! -ça on l'avait remarqué. Dit sèchement madame Godwin. Une femme petite de taille, mince, aux longs cheveux noirs. Elle est peut-être petite de taille mais sa nervosité est de taille. Le deuxième jour de classe tu es en retard ; jeunesse formidable. -Je voulais juste être poli en me déclarant désolée madame. -Quelle est ton nom ? -Carla Angela Tchumno madame ! -Ah mademoiselle allez rejoindre les autres et ayez l'amabilité de vous chausser. Carla s'exécuta. -Aujourd'hui nous allons grimper à la corde ! Madame Godwin Pendant ce temps Marvin s'était glisser vers Carla : -Salut ! Dit-il avec un large sourire. -Salut ! Répondit Carla. -Puisse que mademoiselle veux ouvrir le bal ! Déclara madame Godwin. Celle-ci s'avança et regardait la corde. Elle avait au moins dix mètres de haut. Et il fallait grimper jusqu' en haut. Carla regarda la corde de bas en haut en avalant la salive. -Madame je prose un duel le premier a arrivé au sommet est vainqueur et le deuxième devra servir d'esclave au premier pendant une semaine et je me propose volontaire. Conclut Britany. -Ouais bonne idée tu es priée ! Déclara madame Godwin. Carla ne put contenir sa colère à propos de ce mot historique > -Même au XXI ème siècle vous voulez nous coloniser ? Vous n'avez pas honte ? Et vous madame vous cautionnez cela... -Tout le monde en piste ! L interrompit la prof -Chame of you ! Lança Carla en soufflant sur ses doigts avec rage avant de se mettre en place. Avec ce genre comportement, on constate bien que le seigneur n'a rien gagné à travers vous ! -Et pourquoi c'est elle qui est prise ? Demanda Marvin. -Tu voulais te présenter ? -Oups trop tard ! Dit Britany avec un sourire crispé. -Hé...moi je ne sais même pas ce que je suis censée faire avec ça ! Déclara Carla en désignant la corde -Tu dois juste grimper. Dit Britany. -C'est une formation militaire ou quoi ? Vu que Carlane connaissait pas les règles, Britany se dit que ce serait un jeu d'enfant. -Top c'est parti ! S'écria la prof. Britany se mit à grimper pendant que Carla l'observait. -Mais qu'est-ce que tu fais ? Grimpe ! Lança Marvin Mais Carla ne grimpa toujours pas et resta immobile -Hé Carla vas-y ! L'encouragea Marvin. -Mais de quoi tu te mêles ? tu devrais encourager ta sœur et non ...elle ! Dit Antony. Antony plus connu sur le pseudo de Tony. Il faisait partir de l'équipe de basket du lycée et était à la fois capitaine et le meilleur basketteur après le départ de Marvin. Sa taille, son allure et sa carrure lui donnait l'allure d'un basketteur professionnel. En lui certains voyaient le basketteur Tony Parker. -Mêles toi de ce qui te regarde ! Répondit Marvin d'un ton sec. Pendant que Tony et Marvin se chamaillaient, Carla se décida en fin à grimper. C'était plus facile que ça en avait l'air. C'était un peu comme grimper sur les bananiers et Carla aimait sa grimpe quotidienne à l'orphelinat. Britany sacrée championne de grimpe et ait déjà épuisée .Carla profita de cette occasion pour la devancer. Pendant ce temps Tony la regardait : -Hé comment s'appelle ta protégée ? Demanda Tony. -Carla ! Répondit sèchement Marvin. -Vas-y Carla ! L'encouragea Tony. -Tais-toi hypocrite ! Lança Marvin d'un ton las. Britany essaya d'aller plus vite mais elle était trop fatiguer pour avancer. Il ne restait plus que cinq mètres avant la fin. Carla se fatiguait déjà à son tour, ralentissait pendant que Britany la rattrapa. Elles étaient déjà au même niveau et grimpèrent ensemble tout doucement. -Vas-y Carla ne te décourage pas ! L'encouragea Marvin. -Tu devrais avoir honte! Tu devrais encourager ta sœur ! Déclara Ingrid. Ingrid Zingraff une amie de Britany. Ingrid est une jeune fille potelée d'origine allemande. Avec ses cheveux noirs, sa bouche rosâtre, et ses yeux bleus, elle était très gentille et belle par la même occasion. -Pour quoi faire ? Pour encourager une deuxième colonisation ou pour encourager l'esclavage ? Je suis désolé pour toi mais je préfère l'égalité des peuples et des races car l'homme blanc n'est pas diffèrent de l'homme noir. Evolue un peu on est plus au XV éme siècle. Conclut Marvin. -Okey ! Okey mais avec ou sans tes encouragements elle va gagner. Dit Ingrid. Tu devrais te retourner ! Lui conseilla Marvin. Carla était arrivée au sommet avant Britany ce qui énerva plus d'une. Apres être arrivée au sommet, Carla se laissa glisser sur la corde. Au fur et à mesure, la corde brulait ses pauvres mains et ses entre-jambes et se laissa tomber sans le savoir comme si elle perdait connaissance. Tony et Marvin attentifs accoururent en même temps pour la rattraper avant qu'elle ne s'affale par terre. Ils attendaient qu'elle descende. Au fur et à mesure que Carla descendait, ses cheveux châtains qu'elle attachait toujours se détachèrent ce qui laissa transparaitre leurs incroyables beautés. Cinq minutes plus tard, elle se retrouva dans une bâche que les garçons avaient préparée. Elle était inconsciente. Marvin essaya de la ranimer sans succès. Tony, lui déicide de l'amener à l'infirmerie. L'infirmière l'analysa et quelques minutes plus tard, Carla se réveilla : -Où suis-je ? -A l'infirmerie petite. -Je serai en retard à mon cours de cuisine. Lança Carla en se levant. -Calme toi le cours d'EPS n'est pas encore terminé repose toi un peu. -D'accord ! -Petite tu sais on ne fait pas sport sans manger ! -Je sais madame mais... -Mais quoi ? L'infirmière. -C'est une affaire personnelle madame. -Mais tache de bien manger! -Madame le problème c'est que les repas de la cantine sont immangeables, infectes ce qui fait que ne mange pas. -Ok à la pause sera réglé ! -Merci madame. -Vas-y hop hop en classe tu seras en retard ! -Merci madame ! Répondit Carla en sortant « Cette petite me fais de la peine » se dit l'infirmière. En salle de cuisine, madame Elisée Crop, excellente cuisinière aux cheveux blonds, aux yeux marron, petite de taille et au poids d'un soomo massacreur s'apprêtait à faire l'appelle et Carla n'était pas encore arrivée. Les élevés de première et ceux de terminale tous deux scientiques avaient aussi le cours de cuisine en commun. Madame Crop prit la liste de sa classe et comment ça à faire l'appel : -Antony Darwin... -Présent ! Répondit le basketteur avant que la prof n'eut fini de lire son nom -Au Jai sauté quelqu'un. -Angella Stanislas ! Angella Stanislas une jeune américaine toujours refermée sur elle-même comme si elle avait peur des autres élèves. Aux cheveux noirs, aux yeux noirs. En fait tout était noir sur elle ; noir c'est noir n'y a plus d'espoir. Elle dirigeait le journal du lycée et en était la rédactrice en chef. -Présente ! fit la fille en noir. - Britany Elisabeth Mc Darley ! -Présente ! -Carla Angela Tchumno ! -Madame elle n'est pas là ! Répondit Britany. Elle doit surement être au paradis ! Continua-t-elle. -Un paradis où tu n'iras jamais. Répondit Carla. -Hou ! répondirent les élèves. -Silence ! Hurla la prof. -Madame Carla Angela Tchumno présente ! Lança-t-elle. -Ok je suppose que tout le monde est la... Donc mettez-vous en groupe de deux. Les élevés s'exécutèrent .Britany se mit avec Tony et Marvin avec Carla. -Vous allez me faire un plat appétissant et bien décore avec ces trois ingrédients : quatre pomme de terre, six carottes, du parmesan et vous pourrez décorer avec de la laitue des tomates ou encore des pommes. Vous avez une heure. Soyez créatifs. Conclut la prof. -Tu sais cuisiner ? Demanda Marvin. -Oui un peu mais là je ne sais pas trop ce qu'on va faire. Répondit Carla. -A deux ça ira ! -Tu as raison on va être créatif et tu vas beaucoup m'aider. -Moi ? S'étonna Marvin -Ah oui oui ! -Que de bavarder vous ferez mieux de cuisiner ! Conseilla Britany. -Elle a raison. Commençons ! Déclara Carla -On commence par quoi ? Demanda Marvin -Les pommes de terre. Marvin et Carla s exécutèrent. Marvin qui faisait semble de ne rien connaitre en cuisine se battait à éplucher sa première pomme de terre et lorsqu' il eut fini, Carla avait presque fini sa deuxième et lui laissa la dernière pendant qu'elle découpait en dès les trois précédentes et ensuite la dernière. Puis elle mit un peu de sel et ensuite elle les lava. Apres les pommes, au tour des carottes. Ils les épluchèrent également ensuite Carla les râpa. Après le râpage, Carla fit chauffer une poêle et y ajouta le beurre et les pommes puis remua : -C'est quoi ça ? Demanda Carla en désignant le parmesan. -Du parmesan. Répondit Marvin. Dans la poêle contenant les pommes, Carla y ajouta les carottes, le poivre et le sel puis remua ce fit dégager une bonne odeur qui emballa tout le monde et surtout Ingrid adepte de nourriture qui bava sur son tablier : -Hum manger ! Fit-elle rêveuse. Attirée par l'odeur, Madame Crop vint près de Carla pour voir le repas qu'elle trouvait simple. -Hop ! Hop ! Tout le monde au travail il vous reste quinze minutes ! -Comment le temps la prend le TGV nohr ? Carla demanda à Marvin de remuer de temps en temps la préparation le temps qu'elle découpait les tomates en quartier et lava quatre feuilles de laitue. Après avoir éteint sur la poêle, Carla prit un plat et mit délicatement leur préparation puis Marvin prit les feuilles de laitue et les disposa aux extrémités du plat Carla mit les quartiers de tomates sur les feuilles de laitue. Elle découpa un quart de pomme en dés et les mit entre les feuilles de laitue comme des perles. -Joli ! Déclara Marvin -Un travail en groupe est toujours joli. Répondit Carla. On pourrait soupoudrer le parmesan dessus. -Bonne idée ! Carla s'exécuta. Les enfants déposer tout c'est terminé ! Déclara Madame Crop. Mme Crop gouta les plats de ses élevés. Rien n'était bon ou du moins pas à la hauteur de ses attentes mais lorsqu' elle arriva sur le plat de Britany et de Tony, le gout commençait à venir : -C'est le meilleur plat parmi ceux que j'ai déjà goute. Déclara-t-elle. Quand elle vint à cote de Marvin, le plat l'attira directement. Lorsqu'elle gouta, elle mâcha lentement afin de trouver le gout, un gout unique, Ingrid était attentive à la dégustation : -Hum manger ! Retoqua-t-elle. -Le plat est joli mais le gout laisse à désirer ! Déclara enfin Mme Crop. -Ah bon ? Déclara Ingrid -Mme je peux gouter ? Continua-t-elle. -Oui mais après qu'ils l'aient gouté. -Ok! Marvin et Carla s exécutèrent et trouvèrent ca plutôt bon pour une improvisation. Lorsqu'Ingrid gouta, elle trouva ceci fabuleux. -Mais madame ce plat est délicieux ! lança-t-elle. -Hum ! Répondit madame CROP. -Dites je peux le prendre ? Ok ! Répondit Carla avec un grand sourire. -Merci ! -Hé Ingrid vint s'il te plait. Lança Tony. Ok ! Tony gouta à son tour et trouva que la prof avait exagéré leur plat ne pouvait rivaliser avec ça. C'était un travail de chef. Après cette petite dégustation, la sonnerie retentit et les élèves allèrent à la cantine. Sur le chemin de celle-ci, Carla était songeuse : « pourquoi a-t-elle dit que le goût laissait à désirer ? » «Pourquoi n'avait-elle pas eu la même impression que nous ? » Carla perdue dans ses pensées heurta Tony et celui-ci voulait se faire entendre : +Tu ne pourrais pas faire attention ? Gronda-t-il. Mais celle-ci ne semblait pas vouloir s'excuser et continua son chemin. La longue file attente de la cantine était au rendez-vous. Des > étaient très présents. Une fois les élèves servis un repas équilibre, ils mangèrent tranquillement. Carla était toujours silencieuse, songeuse et ne mangeait pas : -Tu ne manges pas ? Demanda Marvin. C'est bon tu sais ; c'est comestible .Continua-t-il. Carla resta silencieuse. -Hé Carla ! Dit Marvin en claquant les doigts devant le visage de celle-ci. Je te parle ! Continua-t-il. -Hum ! Hum tu disais ? -Mange c'est bon ! -Je sais que c'est bon ! -Tu n'as même pas gouté. -Quand j'étais à l'infirmerie madame... Comment s'appelle-t-elle déjà ? -Personne ne le sait mais on l'appelle madame Ange-Gardien. -Elle est très gentille et c'est elle qui a changé le repas après m'avoir ranimé. Comme l'on le dit très souvent les murs on les oreilles, Tony avait entendu toute la conversation de Carla .Il se leva donc pris son verre et sa fourchette et fit du bruit a l'attention des élèves comme pour faire un toast et ceux-ci se tuent et le regardèrent. -Je prends la parole en ce moment pour vous demander de remercier une seule personne pour ce bon repas. Remercions tous Carla la nouvelle. Et les élèves applaudirent. -Tiens ! Tiens ! Tiens donc c'est toi qui me fais changer mes habitudes. Déclara madame Grimm. Je te cherchais depuis longtemps environ trente secondes. Et pour cette faute, je te condamne a trois mois de corvet à la cuisine. -Mais elle se croit dans ce tribunal ici ? Murmura Carla. -Pardon ? Répondit la cuisinière. -Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Ce n'est pas ma faute si J'ai eu un malaise à cause de vos repas. -Malaise ? Dit la cuisinière entre deux rires. Mes repas sont les meilleurs se sont les plus saints n'est-ce pas les enfants ? -Oui madame Grimm. Répondirent-ils en cœur comme inopinés. -Meilleurs ou pas, saints ou diaboliques, je m'en fou et je me plaindrais quand se sera nécessaire. -En attendant t'es punie et ta peine commence ce soir. Carla ne répondit pas et madame Grimm s'en alla. -Je suis désolé Carla. Dit Marvin d'un ton compatissant. Si tu as besoin d'aide je suis là je peux t'aider. -Bof je ne ferais aucune corvet dit Carla d'un ton bof -Ah bon ? -Ah oui ! Oui ! -Tu risquerais de te faire renvoyée. -Pas du tout je suis dans mes droits -Si je pouvais avoir ton courage. -Ce n'est pas du courage mais de la colère... En fait ce n'est rien. -En fait t'es cool tu sais. Tu es une fille super cool sans forcer. -Je ne sais pas pourquoi ce type ne m'inspire pas confiance. Déclara Carla en désignant Tony et Marvin soupira en haussant les épaules. -Au fait t'as même pas encore visiter le lycée. Continua-t-il. -Oui c'est vrai ! -A la rentrée je peux être ton guide. -C'est gentil je suis très occupée. -Oh ce n'est pas grave ! Un autre jour alors. Continua-t-il d'un ton plein de déception. Ok ! La pause étant fini, les élèves se dirigèrent vers leur salle de classe. En première, il y avait un chaos, des discussions à propos de la cantine, du changement et de l'héroïne Carla. Cette situation n'était guerre attreillante pour tout. Brittany avait l'habitude qu'on parle d'elle dans tout le lycée et là elle était cloitrée aux oubliettes. Cinq minutes plus tard, un homme élancé aux cheveux séparés par une calvitie brutale, à la longue barbe comme celle de Moise et aux yeux fermant, entra muni de sa blouse blanche et de sa mallette défraichi. Aux pieds des chaussures souillées, professeur Chimie-Ston était très nerveux cet après-midi. -On fera des révisions aujourd'hui ! Déclara le prof sans même se présenter. -Qu'est-ce qu'un atome ? Demanda-t-il. Des doigts étaient en l'air sauf bien évidement celui de Carla. Et le professeur l'interrogeât. Carla se leva juste par politesse et le fixa. -Mademoiselle je vous écoute ! Déclara le professeur. -Un atome c'est ... c'est ... Bégaya Carla. -C'est quoi ? Demanda Britany. -Laisse-moi réfléchir ! -Tu réfléchis alors que ton cerveau est mis sur pause ? -Au moins il redémarrera une foisle bouton play sera actionné. Pas comme le tienne qui a fait ses valises à ta naissance. Répondit Carla d'un ton sec. Et tout la classe mit à rire. Le professeur nerveux mit fin à la chamaillerie. _Vous êtes l'une de l'autre aussi stupide. Après deux heures de chimie, la sonnerie retentit pour la quatrième fois ce qui marqua la fin des cours. Pendant que les élèves rangèrent leur sac, Marvin contempla Carla très songeuse. -Qu'est-ce que tu fais ? Questionna Carla. Tu ne rentres pas ? -Ah si ! Si je... je...Bégaya Marvin en cherchant quoi faire. -T'es pas pressé n'est-ce pas ? Non enfin si... Non ce n'est pas ça. Dit Marvin en se levant. -Ok ! Ok ! Marvin prit son sac et fit quelques pas vers la porte et se retourna brusquement. -Tu as oublié quelque chose ? Demanda Carla. -Non ! Dit-il en se tournant puis d'un pas existant, il se tourna vers Carla et lui fit un gros câlin avant de s'en aller sans se retourner. Britany vint auprès de Carla et lui dit : -Je t'ai prévenu de ne plus t approcher de mon frère... -Je ne vois pas où et à quel niveau ça te dérange. Dit Carla en s'en alla. Après la petite dispute, Carla alla chez un vendeur de journaux et en acheta un lorsqu' une limousine noire passa : -Mais qu'est-ce qu'elle fait là ? Demanda Britany dans la voiture noire. -Je n'en ai aucune idée ! Répondit son frère. -Toby arrête toi ! Ordonna Britany. -Un « s'il te plait » ne te ferrait pas de mal tu sais lui dit Marvin. -Arrg s'il te pait ! Râla Britany. Le chauffeur s'exécuta. Après avoir acheté un journal à un livre sterling, ce qui représentait le trentième de sa fortune, Carla longea la ruelle puis se mit à marcher jusqu' à son quartier. Dans la limousine, Marvin entreprit d'aider Carla mais il fut empêché par sa grande sœur. Furieux, il demanda à -Toby de se garer. -Toby ne t'arrête pas ! Ordonna Britany -Toby s'il te plait je vais rentrer à pied. Dit-il calmement et gentiment. Après quelques minutes de chamaillerie, Toby soupira exaspéré et trancha tout court. Il laissa Marvin sortir... Britany ordonna donc au chauffeur de les suivre. Quant à Marvin, lui rattrapa Carla : -Hé salut Carla ! Lança Marvin. -Salut ça va ? Demanda Carla souriante. -Oui et toi ? -Ah ça va mais qu'est-ce que tu fais là ? -Je rentre chez moi et toi ? -Idem je marche un peu pour me dégourdir les jambes. -Je te raccompagne ? -Non ! Non ça va. Ce n'est pas la peine ! En plus il faut que je rentre au plus vite. -Et tu n'empruntes pas un taxi ? - Si ... Au fait non... Enfin c'est trop compliquer. Tiens ! Lança Marvin en lui tendant quelques billets sortis de la poche de son pantalon. -Qu'est-ce que c'est ? Questionna Carla étonnée. -Quelques billets pour ton taxi. Je sais que tu n'en as pas assez pour emprunter un taxi et... -Je ne peux pas les prendre. Je ne veux pas les prendre. -Tu devrais prendre un taxi et rentrer chez toi je vais me débrouiller comme je le fais toujours. -J'insiste. -Moi aussi j'insiste. Marvin ayant compris que c'était une cause perdue, il stoppa un taxi, mit Carla à l'intérieur donna de l'argent au chauffeur et lui demanda de la laisser à sa destination. Une fois à destination, Carla remarqua une limousine noire derrière le taxi mais ne prêta pas une grande attention et continua son chemin jusqu' au cinquième étage d'un immeuble délabré et sale. -C'est dans ce nid de poule qu'elle vit ? Dit Britany d'un air horrifié. -Hum ! Répondit son frère. Britany baissa la vitre de la voiture, pris son téléphone et filma « le palace de la nouvelle. » -Mais qu'est-ce que tu fais ? Lui reprocha Marvin -Une petite surprise. Répondit sa sœur d'un ton malicieux. -Tes surprises sont toujours très surprenantes. Lança Marvin d'un air exaspéré. -Ah arrête d'être rabajoi de temps en temps et soit cool pour une fois dans ta vie. Râla Britany. Marvin resta silencieux un moment puis continua : -Quel est même ton problème avec Carla ? Les autres nouveaux tu les déranges le premier jour et c'est tout mais Carla... -Elle ne se laisse pas faire et toi tu la soutiens alors que tu me délaisses moi qui suis ta sœur. -Je suis désole Brittany mais il faut qu'elle s'intègre avant de la laisser tomber. C'est assez difficile elle qui ne vient pas du même milieu de vie que nous autres. -Tu la préfères à moi c'est ça ? Attends ! Attends une minute ne me dis pas que tu l'aimes. Dit Britany d'un ton écœure. -Non pas du tout ! -Et le câlin de ce soir ? -Juste un au revoir comme tous les autres tu sais très bien... Très bien que je ne peux pas te mentir. -Ok ! Ok je le sais. Au cinquième étage de l'immeuble délabré, Carla essayait de déchiffrer ce qu'il y avait d'écrit dans le journal car il était en anglais. -Mince je ne comprends rien ! Je vois juste des lettres qui se bousculent à gauche et à droite et ne forment aucun mot. Râla Carla toute nerveuse. Mais Carla ne se découragea pas du moins pour le moment. Une heure plus tard, le journal se retrouva à sa place : à la poubelle. Il fallut que le ventre de Carla gargouille pour qu'elle retourne repêcher son journal. Après trente minutes de feuilletage, Carla se redit compte qu'elle sautait toujours une page ou elle put déchiffrer « RECHERCHE D' EMPLOI » et elle tomba sur un bon café : « MC BEATRICE COFEE. » -Enfin je t'ai trouvé ! Espérons que j'ai bien traduit ! Déclara Carla au milieu du « salon. » Carla se dirigea vers sa chambre où elle mit une robe jaune assez raccommodée de partout puis prit le journal, ferma la porte et dégringola les escaliers. Au rez de chausser, elle stoppa un taxi et donna le journal au chauffeur : -Good morning dear ! je ne sais pas si vous parler ma langue... -Good morning miss ! je vous dépose où ? -Ah quel soulagement ! Fit Carla. S'il vous plait laissez-moi là, à cette adresse. En désignant le café -Ok vas-y monte ce n'est pas très loin d'ici. Répondit le chauffeur. -Ah bon ? Donc je peux marcher ? S'il vous plait indiquez moi le chemin j'irai à pied par ce que je n'ai pas beaucoup d'argent. -Non vas-y grimpe je te dépose. Répondit le chauffeur d'un ton compréhensif. -Merci ! Merci infiniment monsieur. Dit Carla en montant à l'arrière du véhicule. -Pas de politesse pour moi tu peux m'appeler Steve ! Steve Kennedy. Le chauffeur n'était pas si vieux que ça il n'avait qu'une vingtaine d'année. Issu d'une famille pauvre et bien nombreuse, après avoir raté son entrée à la police, il décida de faire du taxi à son propre compte en attendant le prochain concours de pour aider sa famille. -Ok Steve moi c'est Carla ! Carla Tchumno ! Après cinq minutes de silence. Carla dit : -Je peux te poser une question ? -Oui vas-y. -Pourquoi tu m'aides ? -Vu comment tu es habillée tu me rappelles moi à ton âge et j'en déduis que ta famille n'est pas très riche Merci. « Ma famille comme si j'en avais réellement une » se dit Carla. Steve gara la voiture devant le MC Constantine Cofee : -Tu es arrivée ! -Ah c'est ici ? Merci. -Voici ma carte appelle moi quand tu veux! -Ok et je te payerais la prochaine fois et merci encore. Dit-elle en sortant. Ciao ! Carla lui fit un signe d'au revoir de la main puis se tourna et vit cette immense place munie de tables surmontées de parasol et des chaises bien organisées qui laissaient place à une petite allée. En arrière-plan un grand café avec écrit sur une plaque « MC BÉATRICE COFEE ». Carla longea la petite allée en espérant trouver quelqu'un qui parle sa langue et se dirigea vers l'entrée où un jeune homme grand de taille, mince, au corps d'athlète, à la vingtaine d'année, vêtu de noir accompagné d'un tablier d'un blanc éclatant noué au niveau de sa taille vint la côtoyer à sa grande surprise en français : -Puis-je faire quelque chose pour toi ? Arrg s'il vous plait je vais recommencer et surtout ne nous noter pas mal à cause de ma maladresse. -C'est pas grave de toute façon je ne suis pas au pluriel pour dire vous. Répondit Carla d'un ton ironique. Et ils se mirent à rire et Carla continua en lui tendant le journal : -En fait je suis venue pour ça. Dit-elle. -Tu peux commencer dès maintenant. Répondit le serveur. -Attends c'est toi le patron ? -Non mais il m'a donné des instructions pour le poste. -Mais il faudrait que je lui parle ! -Impossible il est très occupé. -Tu sais impossible n'est pas camerounais ! Le jeune serveur se mit à rire. -Bref j'ai un problème particulier ! Continua Carla. Viens on va s'assoir pour en discuter. Le jeune homme l'amena à l'intérieure à une table isolée du reste. -Assieds-toi. Dit le jeune homme. En lui tirant la chaise. -Merci ! -Explique-moi ton problème. -En fait je dois travailler deux heures par jour donc de dix-sept heures à dix-neuf heures car je vais à l'école et j'ai absolument de travailler pour le moment ! -Accorde-moi deux minutes, je reviens Le jeune homme se dirigea dans les cuisines et en ressortit une quinzaine de minutes plus tard avec un uniforme a la main et dit : -Bienvenue dans la famille ! Déclara-t-il en le lui tendant. -Merci ! -Tu seras payée par semaine et devine combien... Un livre ? -C'est bien mieux ! -Dix ? -Trente cinq! -Quoi ? Un, deux, trois... trente-cinq ? -Oui ! -Ah merci ! Merci infiniment ! Je ne sais pas quoi faire pour te remercier. Un câlin ne me ferait pas de mal. Carla lui fit un énorme câlin lorsqu'un autre type vêtu de la même manière que le jeune homme vint : -Hé Ryan mets-toi au travail au lieu de de draguer les jolies clientes. Lança le serveur. -Treffe de bavardage je te présente la nouvelle elle s'appelle...S'interrompit Ryan. -Carla ! Compléta-t-elle. -Bienvenue ! Lança Ronny. -Faudrait se mettre au travail. Carla, il y a desvestiaires à ta droite tu pourras te changer. Dit Ryan. -Merci ! Carla s'exécuta et mit ses effets dans un cassier vide. L'uniforme lui allait très bien son seul soucis était la longueur car il était très court et dessinait parfaitement les belles formes de son corps : -Ça c'est un uniforme de strip-tease ou celui de service ? Se questionna Carla. -Pardon ? Demanda Ryan sortit de nulle part. -Mais d'où sors-tu ? -Je passais et je t'ai entendu. -Hum ! Il n'y aurait pas une autre taille ? Celui-ci est trop court.-Ah non il n'y a pas une autre taille et si tu me le permets il te va à ravir. Ton travail sera de prendre les commandes. -C'est tout ? -Oui sera pas un travail facile car les clients peuvent se montrer lourds et parfois chiants. -Ah je ferais avec ! -Hop ! Hop ! Hop! Au travail. Après trente minutes, Carla alla dans les cuisines où Ryan fit les présentations et elle passa les commandes : -La table cinq a besoin d'un sandwich bœuf sans bœuf et un café lacté sans mousse ! Déclara Carla. Apres deux heures de travail, Carla fut payée par Ryan la moitié de son salaire. Lorsqu' elle se dirigea vers la sortie, elle entendit une voix derrière elle : -Carla attend ! Dit la voix. Lorsqu' elle se retourna, elle vit Steven le cuisinier en chef : -Tiens voici un paquet pour nous avoir aidé. Tu as bien travaillé ! Déclara-t-il en la tapotant l'épaule. -Merci ! A dix-neuf heure trente, alors que la famille Mc Darley était à table, Carla cherchait le moyen de rentrer chez elle, elle hésitait entre appelé Steve ou continua à pied.de toute façon elle n'avait pas le choix car elle n'avait pas de téléphone et il n'y avait aucune cabine téléphonique proche. Elle finit donc par se décider et entreprit de marcher vu qu'elle avait mémorisé le chemin. Elle commença à longer la rue déserte et peu éclairée lorsqu'elle vit un groupe de garçons ; cigarette dans une main et battes de baseball couvertes de sang dans l'autre. Elle prit peur en traversant la rue. Lorsqu'elle se retourna pour emprunter un taxi, elle vit que les gangsters la suivaient et fut tirée dans une voiture qui se mit instantanément à rouler : -S'il vous plait ne me faites pas de mal ! Déclara Carla apeurée. -Hé calme toi ce n'ai que moi... Steve... Tu peux ouvrir les yeux. Et Carla ouvrit les yeux toute timide le cœur battant et encore moins incapable de bouger. -Faut pas trainer ici vers dix-neuf heures et encore moins marcher toute seule. -Tu risquerais te faire tuer. Continua Steve. Apres cinq minutes de silence, Steve continua : Ça va ? Carla secoua la tête toute tremblante et horrifiée pour dire non. -Je te dépose où ? Demanda Steve. Carla pointa du doigt l'immeuble délabré et il se gara. -Je ...Tu peux continuer seule ? Demanda-t-il. Et Carla haussa les épaules et sortit du véhicule. Steve la regarda s'éloigner tout doucement et attendit que toutes les lumières s'éteignent avant de s'en aller. Le lendemain matin, alors que Carla s'aventurait sur le rez de chausse, avec son uniforme de lycéenne, elle vit Steve stationne près de l'immeuble et s'avança vers lui : -Bonjour ! Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda Carla. -Je te dépose ? Ah okey ! Répondit Carla en haussant les épaules toute souriante. Durant tout le trajet, Carla resta silencieuse et très souriante. Devant le lycée, Carla sortit quelques pièces et les tendit à Steve. -Tiens ! Déclara Carla. -Qu'est-ce que c'est ? -J'avance ma dette. -Non c'est pas la peine tu me rembourseras une prochaine fois. Après avoir mise ses effets dans son casier, Carla se dirigea vers sa salle de classe où elle s'assit. Il n'y avait presque personne et fit sa prière matinale. Elle récita le Notre Père et ensuite le Je Vous Salue Marie lorsqu' elle voulut entamer le Je Crois En Dieu, elle fut interrompue par Britany : -Tu pries tu penses que Dieu va t'écouter ou te donner ce que tu demandes ? Carla ne répondit pas et Britany la poussa en disant : -Tu sais quand on prie ce n'est pas uniquement pour demander quelque chose mais pour remercier le seigneur et si tu n'as plus de question j'aimerais continuer ma prière. Elle continua sa prière lorsque Marvin vint et la salua deux fois mais elle ne répondit pas. Il laissa tomber. Lorsqu'elle eut fini de prier, elle salua Marvin et lui-même sans même lui répondre dit : -T'as un problème avec moi ? -Hein ? Répondit Carla en faisant une grimace. -Je t'ai salué t'as pas pris le temps de me répondre même de me regarder. -Désolée ? Je priais. -Par ce que tu pries ? demanda-t-il presque horrifier et étonné. -Oui toi tu ne vas pas à l'Église ? -Non ! -Ah bon ? Je t'invite à aller à l'Église dimanche ! -Avec toi ? -Oui ! -Super ! Déclara Marvin d'un air triomphant. Quelques minutes plus tard, les élèves entrèrent et le professeur chimie également : -Nous irons au laboratoire. Dit le professeur. Au laboratoire, le professeur donna des instructions charabias que Carla n'écouta pas. Elle mélangea en petite quantité une solution de nitrate à celle de benzène dans un tube a essaie. Le professeur l'ayant remarqué, accourut vers Carla : -Qu'avez-vous fait mademoiselle? Questionna le monsieur en remuant le contenu du tube a essaie et en rapprochant son visage. Ce qui provoqua une petite explosion en plein visage et les élèves se mirent à rire. Le professeur humilié par la petite Carla qui ne savait pas ce qu'elle avait fait, ce qu'elle avait failli causer ; se mit dans une colère noire. Apaise par une pensée relative à la chimie, il tint ces propos calmement : -Savez-vous ce que vous avez fait ? Questionna-t-il. -Non monsieur ! Répondit Carla tout ignorante. Ce qui énerva le professeur et continua en la hurlant dessus -Vous avez fabriqué de la TNT. -C'est grave ? Questionna Carla innocente. -Oui si vous aviez mis une grande quantité de benzène et de nitrate, vous aurez fait sauter tout le lycée. Dit le monsieur dans une colère noire. -Ah désolée monsieur je ne le savais pas. -Pff elle ne sait rien à rien ! Déclara Britany. Après une heure de chimie, les élèves rentrèrent en classe pour une heure mathématique avec un monsieur toujours à l'heure. De sa petite taille, de sa tète brillante et chauve comme un œuf de poule, monsieur Stanislas avait déjà mis le cours au tableau. Lorsque Carla entra, elle fut étonna de voir le monsieur assis : -C'est qui lui ? Demanda-t-elle. -Le prof de maths ! Lui répondit Ingrid. Et il a déjà mis le cours au tableau ! Remarqua-t-elle. Les élèves prirent place et se mirent à copier le cours sans bruit, Une heure passa et la sonnerie retentit. Les élèves se mirent en route pour la cantine. « Au menu, il y aura de la bouillie d haricot » annonça la cuisinière une fois les élèves installes « j'ai bien fait d'amener le paquet de Steven » dit Carla : -Pardon ? S'étonna Marvin. Non rien je pensais... à haute voix ! Cette phase arracha un petit sourire à Marvin. Carla sortit le petit paquet remplit de petit four de son sac et le mit sur la table : -je ne compte pas manger cette bouillie ! Déclara Carla. Moi non plus ! -Tu sais on peut partager si tu veux. -Non je ne veux pas... Avant que Marvin ne puisse finir sa phrase, Carla lui enfonça un petit four dans sa bouche et il fut obligé de le manger : -Hum ! Hum ! C'est délicieux ! Déclara Marvin. On dirait... S'interrompit il très pensif. -On dirait ? Questionna Carla. -Non rien je pensais juste... à haute voix Les deux se mirent à rire aux éclats. Quelques instants plus tard, Ingrid s'avançant vers les deux amis et dit en allemand : -Euh ...Excusez-moi ! Carla puis je avoir un de tes petits four ? s'il te plait! Dit-elle. Carla lui répondit aussi dans la même langue jusqu'à la fin de la discussion : -D'accord sers toi ! -Merci ! L'allemande mangea le petit four et déclara : -Hum ! Hum! J'aime ça! c'est très bon ! -Merci! Si tu veux tu peux encore en prendre ! Je sais ce n'est pas poli mais je vais prendre un dernier pour la route ! Carla sourit et Ingrid s'en alla. -Tu parles allemand toi ? Dit Marvin étonné. -Oui je l'ai appris en classes de troisième et de quatrième et je l'ai beaucoup aimée. A t'entendre parler avec ton accent là ça donne envie d'apprendre. Carla éclata de rire. Qu'est-ce que c'est drôle de te voir rire. Tu as un petit truc dans les yeux qui pourrait envouter les gens. Carla sourit puis se leva et sortit de la cantine et se dirigea vers son casier où elle sortit un médaillon en argent avec au centre une photo, la photo de sa défunte mère : une femme aussi jeune et ravissante que Carla. Carla posa un b****r sur celui-ci avec quelques gouttes de larmes dans les yeux et le mit autour de son cou. Quelques instants plus tard, la sonnerie retentit. Les élèves de première scientifique avaient cours de mathématiques une fois de plus. Pendant que le professeur expliquait le précèdent cours, Carla pensait à sa maman et essaya de se faire une image de son père. Elle ne sait même pas à quoi il ressemble réelement. Elle ne sait rien de lui et avait des questions en suspens : « Qui était-il ? », « Pourquoi m'a-t-il abandonnée ? », « M'a-t-il vraiment abandonnée ? », « Ou voulait il me protéger ? », « Mais de quoi ? ». Perdue dans ses pensées, elle ne suivait pas le cours. Soudain, le prof fut interrompu : -Monsieur ! Monsieur ! Interpela Britany. -N'interrompez pas mon cours ! Répondit le professeur d'un ton las. -Une question monsieur ! Le port des médaillons des chaines ou des colliers serait-ce nouvellement approuvé dans l'enceinte de l'établissement ? -Non ! -Et pourquoi notre nouvelle en a un autour de son cou ? « Ça c'est le comble. Mais où avait-elle déniché cette histoire ? M'aurait-elle espionné ? » Se demanda Carla au pied du mur. -Mademoiselle c'est le règlement il doit être confisqué. Carla enleva son médaillon en regardant Britany qui souriait apparemment fière de son exploit avec dégout puis le donna au professeur qui alla de ce pas le rendre au proviseur. Carla était au bord des larmes mais elle ne se mit pas à pleurer sur le coup. Elle savait qu'il fallait être forte pour tenir tête à cette Britany Mc Darley et à tous ceux qui se dresseront sur son passage. Là une nouvelle Carla s'impose. Une Carla froide avec ceux qui le mérite. Ne pouvant pas supporter l'absence de son médaillon, Carla emballa ses effets et sortit de la classe en l'absence du professeur. Marvin la suivi en silence. Une fois à l'extérieur, il l'arrêta par le bras : -Qu'est-ce qu'il y a ? Où tu vas ? Demanda le jeune garçon. -Où je vais ? Où je vais ? Et bien je rentre chez moi. Répondit Carla dans un excès de colère. -Que représentait ce collier pour toi ? -Ce médaillon c'est... c'était tout ce qu'il me restait de ma mère. Le seul souvenir ! En bref toute la moitié de ma vie. Déclara Carla en laissant rouler sur ses joues des larmes chaudes. Touché par le récit de son amie, Marvin la prit dans ses bras pour la consoler et lui promit de retrouver son médaillon coute que coute même s'il fallait y laisser sa scolarité. Alors que Carla était dans les bras de Marvin les larmes aux yeux, le professeur de mathématiques vint et dit d'un ton compatissant : -Je suis navre mademoiselle c'est le règlement. -Je n'ai pas besoin de vos serments monsieur et si vous ne voyez pas d'inconvenant, je vais me retirer et rentrer chez moi où il n'y aura pas votre règlement à la noix. Et toi Marvin dit à ta sœur que : en ramassant le caillou, l'oiseau a vu ! Conclut-elle avant de s'en aller. Le professeur et Marvin n'avait rien compris à ce que Carla venait de dire et rentrèrent en classe. Une fois arrivée chez elle, Carla alla se coucher serrant très fort l'oreiller contre son cœur en pleurant pensant très fort a sa maman et s'en dormi profondément oubliant d'aller travailler au café. Le lendemain matin, les yeux de Carla avaient enflés sans même prêter attention ; elle se prépara et alla à l'école avec une colère intérieure immense. Dans sa salle de classe, Britany vint la taquiner : -Bonjour Carla ! Déclara-t-elle avec un large sourire. -Le jour n'est pas bon et si tu veux savoir il ne le sera jamais plus tu devrais te mefier. Répondit Carla. -Wow ! Wow ! Wow ! T'essure que t'as pris ton petit déjeuner ? -Tu voulais me le donner peut être ? -T'as reçu un coup de poing en plein visage ou c'est naturelle ? -Si tu n'arrêtes pas encore me causer c'est dans ton visage que va attérire mon poing. Surprise par ces mots, Britany s'en alla dévisageant Carla. Quelques instants plus tard, Marvin entra suivi du professeur de maths qui hurla : « interrogation surprise ».Pour une surprise s'en est une. Carla était vraiment surprise : -Mais qu'est-ce que c'est que ça ? -Un devoir sur table mademoiselle Tchumno ! Au travail ! Déclara le professeur. Aussi tôt, les élèves se mirent au travail. Lorsque Carla posa les yeux sur sa feuille, une succession de chiffres, de x, de y et de z se bouleversa dans sa tête. Elle ne comprenait rien à rien ou du moins ne voulais rien comprendre. Pour elle, c'était plus qu'une langue code. Il fallait bien qu'elle remplisse sa feuille. Soudain, une inspiration lui vint. Elle était certaine de ce qu'elle écrivait. Sans doute elle aura la moyenne. A moins cinq minutes de la fin, le professeur collecta les feuilles et sortit à la sonnerie. A son tour le professeur d'histoire fit son entrée et commença aussitôt le cours et à la sonnerie, il s'en alla. Les élèves se dirigèrent à la cantine où au menu il y avait des hamburgers et des frites. Tous les élèves étaient heureux. Encore une œuvre de madame Ange Gardien. Après avoir engloutit leurs hamburgers, Carla at Marvin se retirèrent de la cantine chacun à son tour et à des intervalles de temps bien distincts pour ne pas éveiller les soupçons : direction le bureau du proviseur Stone et ils avaient un plan... Ou pas ! Devant le bureau du proviseur, Marvin proposa d'entre pendant que Carla ferait le gai mais celle-ci n'était pas d'accord : -Laisse-moi y aller ! -C'est mon médaillon ! -Et c'est à cause de ma sœur qu'il est la! -T'as bien dit ta sœur ! -Ma sœur c'est moi et rien de ce que tu diras ne me fera changer d'avis. Je me sens assez coupable. -Ok vas-y ! Déclara Carla. Marvin entra et se mit à frouiller sans succès puis il trouva un tiroir mais malheureusement il était fermé. Il ressortit et dit : -Tu as une épingle ? -Non que vas-tu faire avec ? -Un tour de magie ! -Non je n'en ai pas. -Une broche ? -Non plus. -Qu'est-ce qu'on va faire ? Attends une seconde ! Carla s'en alla puis revint cinq minutes plus tard avec une broche. Marvin essaya d'ouvrir le tiroir. Son père lui avait appris quelques trucs de l'armée qui lui servait au quotidien. Pendant que Marvin faisait son tour de magie, Carla tapota la porte pour signaler à Marvin que le proviseur Stone arrivait mais Marvin ne sortit pas et continua. Lorsque le proviseur était devant la porte, Carla l'arrêta : -Bonjour proviseur Stone ! -Bonjour mademoiselle... Tchumno ! -Ah oui la nouvelle. -Effectivement! Enfin je rencontre le célèbre, le majestueux homme qui dirige de ce bel établissement : le proviseur Stone ! -Ah ne me flattez pas mademoiselle ! Déclara le proviseur tout souriant. -Monsieur savez-vous que ça fait des années que je rêve de vous rencontrer ? Même en Afrique tout le monde rêve de ce moment ! Dit Carla d'un ton flatteur. C'est pour moi un honneur, un bonheur une saveur ! Répondit le proviseur en ouvrant la porte de son bureau. Le cœur de Carla battait à mille à l'heure mais à sa grande surprise, Marvin n'était plus derrière le bureau. Carla le cherchait des yeux et le trouva derrière la porte. Le proviseur voulant s'asseoir fut attiré par ce portrait qui « captivait » Carla pour laisser le temps à Marvin de sortir. Après avoir écouté les flatteries de Carla, il lui demanda de s'asseoir pour discuter de sa célébrité à l'étranger. Mais Carla réussit à se démêler de cette impasse avec ce proviseur insistant. Une fois dehors, Carla retrouva Marvin dans le couloir. -Monsieur ça fait des années que je rêve de vous rencontrer. Répéta Marvin en éclatant de rire. Comme si je savais même qu'il existait ! Déclara Carla ironiquement. -Tu es une grande manipulatrice. Il a tout gobé le pauvre. -Moi manipulatrice ? Non c'était juste une inspiration de dernière minute. Les deux amis éclatèrent de rire puis Marvin sortit le médaillon de sa poche de pantalon : -Tiens ! Déclara-t-il. -Oh merci ! Déclara Carla en sautent sur le cou de celui-ci. Quelques minutes plus tard, les élèves rentrent en classe. En seconde, le prof de maths entra : -J'ai ici les résultats de l'interrogation de ce matin et franchement il y a des élevés qui ne mérite pas d'être dans cette classe purement scientifique. Dit-il. Mais les élevés comme Marvin et Britany sont à encourager. Continua-t-il en partagea les copies : Marvin A-, Britany B-... Carla zéro. Britany éclata de rire. Le prof interpelé par cette réaction déclara : -Mademoiselle vous qui riez là vous ne valez pas mieux qu'elle avec cette réaction. Mais monsieur. Renchérit Brittany. -Le débat est clos. Mademoiselle Tchumno vous devez faire des efforts pour éviter de reprendre la classe. Marvin fut étonné par la note de Carla. Il voyait en elle une fille intelligente très intelligente même et sage. Une battante. « Pourquoi paraissait-elle si intelligente et était aussi nulle ? », « Aurait-elle des problèmes ? », « Des problèmes familiaux ? ». Marvin réfléchit à ce problème pendant toute l'après-midi. Ce problème le tracassait au point de ne pas suivre le cours. A la sortit, Carla surpris une conversation entre Britany et Tony : -Tu peux m'expliquer ? Interrogea Britany. -Expliquer quoi ? Demanda Tony. -Comment elle a fait pour récupérer son foutu médaillon. Tu étais censé le mettre aux ordures. -Je n'ai pas eu le temps désolé. -Tu peux bien l'être ! « Donc ces deux-là sont de mèche okey il n'y a pas de problème comme on le dit souvent qui s'assemble se ressemble » se dit Carla en passant devant eux comme si de rien n'était. -Tu crois qu'elle attendu ? Questionna Tony pris de panique. -Je n'en sais rien ! Mais on s'en fiche. Dimanche, comme il était prévu, Marvin et Carla se retrouvèrent à l'Eglise Notre-Dame-de-France. A la sortie de celle-ci, Marvin donna ses impressions : -C'est la première fois que je vais à l'Eglise mais je m'abonne. J'ai adore les lectures. Elles sont passionnantes, juste extraordinaires. -Tu sais, tu n'es pas obligé d'attendre dimanche prochain pour écouter un autre extrait. Tu peux acheter une bible, la lire et prier avec. -Je le fait tout de suite ! Après avoir acheté une bible pour lui et une pour Carla par la même occasion, ils se mirent à marcher : -Si tu veux je peux appeler un taxi pour nous raccompagner ! Proposa Marvin. -Pour moi ce n'est pas la peine je vais renter à pied ! -Je ne vais pas quand même te laisser marcher toute seule. -Mais si ! -Il va bientôt faire nuit -Mince tu as une tête dure hein ! Déclara Carla ironiquement. Ils éclatèrent de rire. -Merci ! Déclara Marvin. -Merci pourquoi ? -Pour m'avoir fait passer le meilleur dimanche de ma vie ! -Ce n'est pas moi c'est le Seigneur Jésus. -Merci au seigneur Jésus et à toi également ! Marvin prit Carla par la taille et lui fit un gros câlin lorsque Britany vint interrompre ce moment : -Hé ! Hé ! Qu'est-ce que je vois là ? Déclara Britany en les séparant brutalement et Carla trébucha et retomba sur les fesses. Britany commença à réprimander son frère qui ne brocha pas et essaya de ravaler sa colère. Lorsque Carla put en fin se relever, elle voulut prendre la défense de Marvin : -Britan... -Toi, tu la fermes ! Interrompit-elle sèchement -Voilà alors les choses une je n'aime pas ! Si tu as un problème avec moi faut me le dire ça ne sert à rien d'entrer sous les bancs avant de parler. -Je t'ai demandé de la fermer ! - J'ai déjà trop supporte tes farces. Trop c'est trop si tu continues je te promets que la guerre va effectivement débuter. Actuellement ce que tu fais là me laisse à trente-sept. Gare à toi si ma température augmente de zéro virgule vingt-cinq degré ! -C'est une menace ? -Prends ça comme tu veux je n'en ai rien à cirer mais si tu continues je vais montrer pourquoi beaucoup ne prend pas S ! A ces mots, Carla s'en alla laissant Britany bouche-bée. Pour Britany, la guerre avait été déclarée.

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