bc

Elle est têtue !

book_age12+
611
FOLLOW
2.5K
READ
sweet
humorous
city
realistic earth
like
intro-logo
Blurb

Priscillia Donovan est une fille qui s’est habitué aux mondes des projecteurs dans les grandes villes dédiées à l’industrie cinématographique, mais elle se retrouve ennuyée de tout ça. Prête à s’en éloigner, elle a l’occasion d’aller passer quelques temps à Backcountry rentals à petit frais. C’était exactement ce qu’elle voulait sauf que arrivée là-bas, elle découvrira que cette nouvelle ville a sa dose d’aventure surtout avec son charmant voisin qui se trouve être un Monsieur extrêmement viril et beau à craquer...

chap-preview
Free preview
1
Il n’y avait pas d’autres issues cette fois-ci: la vie de Priscille Donovan s’achevait bien là — ou mal en point à un tel point que si elle mourrait subitement là maintenant, elle s’en réjouirait depuis l’au-delà. Elle venait de boucler ses 27 ans et avait une dette envers un ex-copain tout le temps furax, exactement trente-sept dollars et quarante cents en poche, et surtout, elle était dans cet endroit. Sur le territoire du Wyoming dans Backcountry Rentals. Elle s’était retrouvé là il y’avait un peu plus de quatre heures. Quatre longues heures de collines ternes et de montagnes arides qu’on pouvait voir à perte de vue. Des heures de ruminants bêlants tels les vaches, les moutons et, accessoirement, de créatures bizarres qu’elle avait prises pour des biches jusqu’à ce qu’elle les voie d’un peu plus près. A sa connaissance, les biches n’étaient pas affublées d’un masque noir qui les faisait ressembler à des pandas. Alors que pouvaient bien être ces bestioles ? Une chose était certaine, elles lui donnaient peur. Elle sortit du car et posa les pieds à terre avant d’être parcourue d’un frisson d’angoisse. Le sort en était jeté. Aucun retour en arrière n’était plus possible. Elle était vraiment dans le Wyoming. — Une vraie désolation ! marmonna-t-elle entre ses dents. Il y’avait un vieux monsieur qui se tenait devant qui se retourna, un sourire interrogateur dans la figure. — Avez-vous dit quelque chose ma petite demoiselle ? — Non, non, répondit-elle, sur la défensive. Je devais sans doute penser à voix intélligible. Il porta une main à son crâne dégarni, comme pour soulever un chapeau imaginaire. — Ah ! Pardon. J’avais cru. Personne ne lui avait jamais demandé pardon, et elle en fut si décontenancée qu’elle se demanda brièvement comment gérer la situation. Fort heureusement, l’homme s’éloigna sans attendre de réponse. Malgré son soulagement, Priscille jeta autour d’elle un coup d’œil soupçonneux. Lorsqu’elle était à la cité des anges, elle avait pris l’habitude de se méfier de tout individu qui l’abordait dans la rue, même sous les dehors les plus aimables. Comme personne ne l’approchait, elle se dirigea vers le chauffeur occupé à ouvrir la soute à bagages. Celui-ci entreprit de décharger les valises qu’il aligna en rangées bien nettes. Priscille guetta avec attention l’apparition de son bagage. Elle était bien la seule à se préoccuper de la question, d’ailleurs. Les autres passagers étreignaient les personnes venues les accueillir ou papotaient en contemplant le paysage. Elle non. C’était à peine si elle avait jeté un coup d’œil aux montagnes qui l’entouraient. On ne savait jamais : une seconde d’inattention et votre sac avait disparu, c’était connu. De toute évidence, ces gens ne venaient pas de La cité des anges. Ou, plus vraisemblablement, leurs bagages ne contenaient pas l’ensemble de leurs misérables biens sur cette terre. Certainement ils n’y avaient mis que quelques souvenirs sans valeur, en plus de leurs vêtements malpropres. Quel que soit ce qu’il en est maintenant, dès que son sac apparut, elle se précipita et le traîna derrière elle comme un animal sauvage emportant sa proie. Et tant pis s’il pesait trois tonnes. Elle trouverait quand même le moyen de le trainer. Elle n’avait ni voiture ni argent à dépenser dans une course de taxi — en supposant qu’il y en ait, des taxis, dans un trou pareil ! Et comme elle n’avait pas précisé à sa grand-tante la date exacte de son arrivée, il ne lui restait plus qu’à tirer son énorme sac derrière elle jusqu’à chez sa tante. Y’avait de quoi friser la folie.

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Vendu À l'Assassin Play-boy

read
20.7K
bc

Sienne et pour toujours

read
14.9K
bc

Je suis ivre de toi !

read
12.4K
bc

Le prix de ma cupidité

read
8.5K
bc

INTERDIT POUR LE MAFIOSO

read
4.6K
bc

DÉLIVRE MOI DE MES VICES

read
19.8K
bc

La propriété du mafieux

read
27.1K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook