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L'amour, une farce!

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Viane Song est un neurologue de 28 ans qui ne crois pas en l'amour. Ce sentiment s'est forgé dans son enfance. Viane vivait seul avec son père et le voyait souffrir chaque jour à cause de sa mère qui les avait abandonné. Viane se donnait donc un malin plaisir à faire souffrir les femmes autour de lui. Il multipliait les conquêtes et se faisait un plaisir de les blesser et de les abandonner au moment où chacune s'attendait le moins. Mais Viane commençait à se remettre en cause quand il eu une femme âgée pour patiente qui lui raconta sa triste histoire. Elle était atteinte d'une atrophie multisystématisée. La même période, il rencontra Rose et elle lui apprit ce qu'était vraiment l'amour.

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chapitre 1
Moi c'est Viane Song, je suis neurologue et j'ai 28 ans. S'il y avait quelque chose qui me définissait, c'était bien ma haine de l'amour, je n'y croyais pas du tout. Pour moi, les femmes n'étaient que des manipulatrices qui faisaient semblant d'aimer et s'en allait après satisfaction. J'ai toujours eu mon père pour model, il était mon tout. Ma mère nous avait abandonné quand je n'avais que trois ans. Mon père l'aimait et je l'ai vu pleurer de chagrin pendant 25 ans de ma vie. D'après lui, elle disait qu'elle l'aimait mais n'empêche elle est quand même partie. Ce que j'avais compris de cela c'est que les femmes sont des manipulatrices sans scrupules. J'ai vu mon père entamer et achever des relations amoureuses avec un nombre incalculable de femmes. Il se faisait un plaisir de les blesser et je ne trouvais vraiment rien de mal à cela. Il se vengeait en quelques sortes de ma mère. À la maison, il n'y avait aucune photo d'elle. Mon père s'était arrangé à retirer son visage de nos photos de famille. Je ne savais donc pas à quoi elle ressemblais. Je la détestait pour ce qu'elle nous avait fait mais je n'avais aucun visage pour me défouler. Donc je me suis promis de ne jamais laisser une femme entrer dans mon cœur au point d'en perdre la raison. Je me suis promis de toujours être celui qui aurait l'avantage dans la relation. Je me suis promis de faire souffrir chaque femme qui entrerait dans ma vie, comme mon père et moi avions souffert. J'ai commencé à enchaîner les conquêtes très tôt. J'ai eu mes premières copines au collège, faut l'avouer que j'étais plutôt beau gosse et je le suis toujours d'ailleurs. Je me souviens de ma toute première petite amie, elle s'appelait Kiyane. Kiyane était très jolie et sensible, juste qu'elle était tombé sur le mauvais garçon. On est sorti ensemble quelques mois et sans aucune raison valable, j'ai coupé les ponts avec elle. Plus de texto, plus de visites et je l'ignorais même à l'école. Elle en souffrait beaucoup mais je ne peux pas mentir en disant que je ne ressentait rien, elle me faisait quand même de la peine. Néanmoins, il fallait bien que je fasse souffrir quelqu'un. J'y ai pris goût et je me suis trouvé une deuxième petite amie, puis une troisième, une quatrième et ainsi de suite. J'en ai tellement eu que je ne connais pas vraiment le nombre exact de mes conquêtes. En grandissant, j'ai continué le même boulot, j'amassais les petites amies, je dois l'avouer, je me nourrissais de la souffrance qu'elles ressentaient après rupture. À la fin du lycée, j'ai commencé à m'intéresser à la génétique et aux maladies neurodegénératives. Ça me passionnait au point où j'ai voulu faire médecine à l'Université. Après avoir obtenu mon Baccalauréat, je suis entrée en faculté de médecine. Et même en faculté, j'étais toujours un briseur de coeurs, j'y pouvais rien, c'était devenu une vrai raison de vivre pour moi. Malgré le fait que j'avais grandi, la relation entre mon père et moi n'avait point changé. On était toujours comme de vieux potes de lycée, on partageait toujours tout malgré la distance. Ce n'était que normal, je n'avait que lui et lui, n'avait que moi. C'est vrai que j'ai toujours détesté ma mère mais j'éprouvais toujours le besoin de savoir qui elle était. Tout petit, quand j'essayais d'ouvrir ce débat là avec papa, il changeait systématiquement de sujet. Mais en grandissant, mon besoin de la connaître devenait de plus en plus grandissant. J'ai supplié mon père de me donner même un nom mais il ne l'a jamais fait. Sacré papa! il a toujours été aussi impassible. Je ne savais pas qui elle était, je ne savais même pas si elle avait de la famille. Mon père ne m'a montré que lui, il disait toujours " je suis ta seule famille fiston". J'ai continué mes études en me spécialisant en neurologie. Ma passion était restée intacte, je ne comprenais même pas d'où elle me venait. Pendant mon cursus, je vu des milliers de malades tous aussi particuliers les uns que les autres. J'aime bien l'atmosphère qu'il y a entre un patient et son médécin. J'aimais me familiariser à aux patients, ça me faisait me sentir plus proche d'eux. Quand j'ai obtenu mon diplôme de spécialiste neurologue il y'a deux et demi environ, j'ai trouvé du travail dans un centre spécialisé dans les maladies neurodegénératives nommé health care. J'étais émerveillé au tout début par le travail que mes collègues abattaient et je comptais bien continuer dans la même lancée. J'avais obtenu cet emploi grâce à mon excellent CV. J'étais sorti major de ma promotion et j'avais obtenu des notes excellentes dans tous mes stages. Durant mes premiers jours en tant que neurologue dans le centre, je me familiarisais au milieu, aux collègues et aux patients. Là bas, il y avait tous types de patients, des enfants, des hommes et des femmes. Certains patients y étaient internés depuis leur naissance, d'autres était interné depuis des années, mais il y avait aussi les patients externes qui ne venaient que pour des visites régulières. C'était assez triste de voir tous ces patients plein d'espoir. Malheureusement, la plupart ne pourrait sûrement jamais guérir. Le plus dur dans le métier était de devoir perdre des patients. Malgré tous les traitements et toutes nos recherches médicales, on n'arrivait à sauver que très peu de personnes. Il y avait une patiente spéciale au centre, son nom était Adaline, elle avait déjà passé plus de 20 ans internée au centre. Elle était atteinte d'une atrophie multisystématisée. Le fait qu'elle ait survécu pendant tant d'années avec ce dysfonctionnement faisait d'elle un miracle de la vie. Elle était donc devenue une sorte de cobaye pour les chercheurs. Des chercheurs et étudiants en médecine venaient souvent de partout pour effectuer des expériences sur elle ou pour l'étudier. Adaline n'avait aucun problème avec cela apparemment mais je n'avais qu'une seule envie, celle de savoir pourquoi elle s'était livrée ainsi à la science. C'était une belle femme, peut être l'une des plus belles que j'avais jamais vu. Pour une femme de la cinquantaine malade, elle était magnifique. Elle avait de beaux yeux bleus et une magnifique chevelure noire. Sa peau avait l'air si fragile, un peu comme celles des princesses que l'on décrivaient dans les contes de fées. On aurait dit qu'elle en était une. Bien qu'elle avait de magnifiques yeux, on ne pouvait s'empêcher d'y lire de la tristesse. Il fallait bien l'observer pour se rendre compte que c'était une âme en souffrance qui ne demandait qu'à être délivrée. Je l'avoue, voir les femmes souffrir ne me touchait pas beaucoup mais cette femme là avait quelque chose de spécial qui me poussait à avoir compassion d'elle. Chaque jour quand j'arrivais au centre, je passais d'abord devant sa chambre, ceci dans l'intention de la voir et je faisais pareil en rentrant le soir. Je ressentais toujours le besoin de la voir et de savoir comment elle allait. J'avais développé tellement d'intérêt pour cette femme qu'on aurait dit que j'étais obsédé par elle. Après quelques mois au centre, j'ai été affecté dans la section B, c'était la section où se trouvaient tous les patients atteints d'atrophie multisystématisée. Je ne m'occupais que des internes. J'étais heureux car, c'est là que se trouvait Adaline, j'avais enfin l'occasion de la voir quand je voulais sans avoir à me cacher ou à justifier ma présence sur les lieux. J'étais devenu son spécialiste. J'étais chargé d'aller voir chacun de mes patients pour me présenter en tant que leur nouveau spécialiste, le règlement l'obligeait. J'ai donc débuté par mes 4 autres patients car je gardais le meilleur pour la fin. Je voulais avoir tout mon temps pour parler à cette chère Adaline. J'avais passé tellement de mois à me poser des questions sur cette femme et enfin, j'allais avoir l'occasion de la côtoyer et peu être même avoir des réponses. Je faisais le tour de mes nouveaux patients pour me présenter car mon prédécesseur avait pris sa retraite. J'ai d'abord rencontré Edima, malade depuis 5 ans mais internée depuis quelques mois. Elle m'a dit que sa famille ne savait plus comment s'occuper d'elle donc ils ont décidé de l'interner avec son accord bien sûr. Sa famille lui rendait néanmoins visite chaque semaine. Ensuite, j'ai vu Zang, Lamare et Dina, ils avaient presque tous la même histoire. Ils avaient tous traversé la cinquantaine et semblaient avoir perdu goût à la vie malgré qu'ils avaient des proches qui les aimaient et qui n'hésitaient pas à venir les voir dès que possible. L'atrophie multisystématisée est une maladie neurodégénérative sporadique rare qui survient normalement dès la cinquantaine mais il y'a quelques cas rares comme Adaline qui sont atteints un peu plus tôt donc avant d'atteindre la quarantaine. cette maladie est une sorte de combinaison entre la maladie de Parkinson et une ataxie. Donc elle se caractérise par des lenteurs, tremblements et rigidité, mais aussi par le déséquilibre, la maladresse, dysfonctionnements de pression sanguine, système urinaire et génital. Cette multitude de symptômes ingérables a toujours été la cause pour laquelle les familles préféraient interner leur malade. Mais Adaline était un cas plutôt spécial car elle avait été diagnostiqué alors qu'elle n'avait que la vingtaine m'avait on dit et la même année, elle a été interné. Après avoir terminé de parler à Dina, c'était enfin le moment de me rendre dans la chambre d'Adaline. J'étais très excité, un peu comme un gamin qui partait au parc d'attraction pour la première fois mais je ne donnais pas l'impression car je savais assez bien cacher mes émotions, mon métier me l'imposait. J'arrivai devant la porte de sa chambre et je me tint là à l'observer. Adaline était assise sur une chaise en bois. Elle avait l'air très occupée à regarder l'extérieur. Je l'observai pendant des minutes entières mais elle avait l'air imperturbable, on aurait dit qu'elle n'avait même pas remarquer ma présence. Je me décidai donc à frapper à la porte pour qu'elle sache que je suis là, bien que sa porte fusse ouverte. - Toc toc, dis je. Adaline se retourna et me regarda avec ses grands yeux bleus et cette mine triste qu'elle avait toujours. - Bonjour, je suis le docteur Song, votre nouveau neurologue, je remplace le docteur Mbana qui comme vous le savez a pris sa retraite, lui dis je. Adaline me regardait mais ne disait pas mot. Elle avait l'air d'une personne peu bavarde mais je n'imaginais pas qu'il lui serait si difficile de me parler. Alors, je m'approchai d'elle, me mis à sa hauteur, vu qu'elle était assise et je lui souris. Elle tendit son bras et mis sa main sur ma joue. - Bonjour docteur, vous êtes si jeune. Vous êtes un beau jeune homme, je suis sûre que vos parents sont extrêmement fiers de l'homme que vous êtes, me dit elle. Elle retira sa main sur ma joue, me fit un sourire et me dit: " oh, j'ai encore trop parlé et je ne vous ai même pas dit mon nom, moi c'est Adaline, Adaline Mahamat. - Enchanté de faire votre connaissance Adaline, parlez moi un peu de vous. Lui dis je. Elle me tendit la main en me faisant signe pour que je l'aide à se relever. Je l'aidai et la soutenu pour qu'elle se dirige vers son lit. Toucher Adaline était étrange car je ressentais tout un tas d'émotions inexplicables que je ne comprenais pas d'ailleurs. Elle avait l'air si fragile! Au lieu de juste la soutenir pour qu'elle puisse marcher, j'aurais aimé la porter jusqu'à son lit. Je ne savais pas pourquoi mais mon coeur s'emballait et je ne voulais que la protéger. Oui, je voulais protéger cette femme malade. Quand elle pu s'asseoir sur son lit, elle commença à me parler. - Vous savez docteur, il n'y a presque rien à dire sur moi. Je suis une femme de la cinquantaine à peine qui a passé toute sa vie dans ce centre. Je ne compte même plus les années vous savez docteur. Je n'ai plus de famille, je suis toute seule. L'entendre parler ainsi de sa vie me faisait beaucoup de peine. Je me suis senti chanceux d'avoir mon père comme famille. C'est vrai que j'ai toujours voulu avoir des frères ou des sœurs et même, j'aurais voulu que ma mère ne parte jamais mais en entendant Adaline parler, je me suis sentis égoïste. Égoïte parce que je ne voyais pas à quel point j'étais chanceux d'avoir mon père avec moi. Adaline cessa de parler. Je ne savais pas vraiment que lui dire donc je suis resté le médecin professionaliste que je suis. Je lui ai demandé comment elle allait aujourd'hui. Elle répondit bien mais qu'elle avait connu mieux. Je lui dit au revoir et je laissai l'infirmière lui prodiguer ses soins quotidiens. Cette journée demeura une journée normale, le soir arrivée, je refis la tournée de mes patients. Mais Adaline s'était déjà endormie. Si je pouvais décrire cette journée là en quelques mots, je dirai qu'elle avait été forte en émotions. Ce soir là, j'avais un dîner amoureux avec ma nouvelle conquête mais après cette journée, il était plus que clair pour moi que je ne voulais aller nulle part ce soir. Je voulais juste rester chez moi à étudier les dossiers de mes nouveaux patients. Mais avant tout, il fallait d'abord appeler papa. En effet, je lui avais promis de l'appeler tout les jours pour prendre des nouvelles. Papa s'était installé à la campagne depuis quelques années, on se voyait donc très peu. Des fois, j'allais le voir à la campagne mais il venait souvent aussi me voir quand l'envie lui venait. C'était donc devenu comme une tradition de se parler au téléphone chaque soir après mon boulot plus qu'on ne pouvait pas se voir. Ce soir là, je lui parlais de mes patients. Je ne lui disait pas grand chose car secret professionnel exige, mais je les lui décrivais, je lui expliquais leur situation sans pour autant entrer dans les détails. Quand je lui parlais de Zang, Dina, Edima et Lamare, tout allait bien, il était en plein dans la causerie. Mais il se refroidit subitement quand je dis le prénom "Adaline". On aurait dit qu'il avait connu une personne qui portait le même prénom. Sa voix changea et il voulu changer de sujet de conversation. Il me dit qu'il était très fatigué et qu'on parlerait de nouveau demain. Papa avait tendance des fois à oublier que je n'étais plus le petit Viane qui ne comprenait rien. J'étais désormais un homme qui comprenait beaucoup de choses et qui savait analyser les attitudes. Je ne cessais néanmoins de me demander pourquoi papa avait subitement changer d'attitude en entendant ce prénom. Étais ce un simple caprice de petit vieux ou alors il avait connu quelqu'un avec ce même prénom? Il ne servait à rien que je me torturer avec tant de questions car c'est sûre que ce dur à cuire ne me dirait jamais rien. Après avoir parlé à papa, j'appelai Queen pour lui dire que je ne pouvais vraiment pas sortir avec elle ce soir. Et comme elle était compréhensive, elle me rassura en me disant qu'elle me comprend, elle me demanda aussi de me reposer et de prendre soin de moi. J'avais rencontré Queen ça faisait déjà un mois environ. Elle était jolie comme toutes les filles avec lesquelles je suis sorti mais je ne l'aimais pas, comme toutes les autres non plus. Queen avait 24 ans, elle était ingénieur en informatique, je dois dire que j'admirais son métier et son ardeur au travail. C'était une vraie bosseuse. Elle travaillait pour une chaîne de télévision locale et bossait sur un projet en cette période là. Elle disait qu'elle m'aime mais bufff, ça ne me touchait pas vraiment car mes ex me le disaient souvent aussi. Pour moi, dire " Je t'aime" était le truc des femmes. Elles me le disaient tellement vite, les unes après un mois de relation et d'autres même après deux semaines de relation. Jusqu'ici, je n'avais jamais aimé aucune femme, mais quand elles me disaient qu'elles m'aiment, je n'hésitais pas à leur répondre " je t'aime aussi". Je ne voyais aucun mal à le dire sans le penser car après tout, les femmes le faisaient bien, pourquoi pas moi! C'est heureux que je me rendais au centre le lendemain, heureux de pouvoir revoir mes patients, heureux de pouvoir revoir Adaline. C'était passionnant de devoir aider les patients à surmonter leur maladie mais des fois, je me sentais très triste pour eux car il leur arrivait de s'écrouler en marchant ou de se décourager quand ils n'arrivaient pas à manger tout seul. Une fois, Dina n'arrivait pas à faire marcher ses pieds correctement, elle se laissa donc tomber et éclata en sanglots, c'était terrible de voir d'aussi mauvais sentiments l'envahir. C'était difficile de les voir souffrir chaque jour sans pouvoir montrer de l'émotion. Un médecin se doit d'être fort aux yeux de ses patients afin que ceux ci s'en inspire, je me disais toujours. On essayait d'apporter de la joie au centre afin que les patients se sentent aimés, on voulait faire renaître l'espoir en eux. On leur répétait toujours qu'ils ne doivent jamais perdre leur volonté, qu'ils doivent toujours être forts. De mes six patients, juste cinq recevaient des visites régulières de leur proches. Adaline n'avait jamais de visiteur. On pouvait toujours la voir regarder les autres et leurs visiteurs. Je savais juste qu'elle était triste mais je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien ressentir au plus profond d'elle même. Alors, quand les autres avaient des visites, j'allais voir Adaline, je la mettais sur son fauteuil roulant et je la promenais dans le centre. C'était en ces occasions là que j'avais l'honneur de la voir sourire. Même si ce n'était pas le plus gaie des sourires, au moins, elle souriait. Un jour, alors que je la promenais dans la cours du centre, Adaline me dit: " j'espère que mon garçon est devenu un beau jeune homme comme vous, beau à l'intérieur comme à l'extérieur". Je n'en revenais pas, Adaline avait donc un fils!

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