bc

Lost Souls - Tome 1

book_age0+
detail_authorizedAUTHORIZED
448
FOLLOW
1.5K
READ
like
intro-logo
Blurb

Ces deux âmes perdues le sont-elles à jamais ?

À l'aube de ses 30 ans, Zora veut changer sa façon de vivre. En effet, suite à la perte tragique de sa famille, elle s'est peu à peu enfermée dans le deuil et la souffrance. Sa meilleure amie, Sarah, met tout en oeuvre pour m'aider à passer le cap. Lors de cette soirée d'anniversaire, elle rencontre Travis. Cet homme froid et distant mais malgré tout sublime. Ces deux êtres que tout oppose, mais qui se ressemblent pourtant vont-ils s'apprivoiser ? Ces deux âmes perdues le sont-elles à jamais ?

Plongez dans le premier tome d'une saga de romance, et découvrez les parcours de Zora et Travis : ces deux êtres que tout oppose parviendront-ils à s'apprivoiser ?

EXTRAIT

Une fois Travis parti, Sarah me regarde avec insistance, un rictus aux lèvres.

— Quoi ?

— Non, rien !

— Sarah, dis-moi ce qu’il se passe dans ta petite tête de moineau.

— Vous êtes tellement bêtes de ne pas vous laisser aller, tous les deux. Enfin, surtout toi.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Il suffit de vous regarder ensemble, il y a une tension sexuelle permanente, entre vous. Franchis le cap Zora, tu verras comme tu te sentiras bien ma chérie. Arrête de penser au passé, ils ne reviendront jamais, et toi tu es là ma belle, alors profite de ce que la vie t’apporte. Tu les rejoindras quand tu seras une très vieille petite dame toute fripée.

Malgré mes larmes qui pointent, je souris en me visualisant vieille et toute fripée.

Elle a raison. Je dois tenter le coup avec Travis car sinon je me demanderai toujours comment ça aurait pu être !

Je ressens la fatigue à nouveau.

— Allez, sur ces belles paroles, au lit. On verra bien de quoi demain sera fait.

Sarah acquiesce et émet un long bâillement, signe de son propre abattement.

Elle me prépare un lit de fortune dans le canapé car impossible pour moi de monter les escaliers. Je lui propose quant à elle de prendre mon lit à l’étage mais elle refuse et se prépare un lit de camp au sol avec plein de couvertures et de coussins.

Nous nous endormons sans même nous en rendre compte.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Octavie Demanne est une fervente lectrice et adore les romans, surtout la romance sentimentale. C'est une jeune femme de bientôt 30 ans, maman de deux petits garçons. Elle travaille comme aide-soignante dans un centre hospitalier du Nord de la France. Elle a commencé à écrire avec Passion dangereuse et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Son rêve était de devenir auteur et il est entrain de se réaliser.

chap-preview
Free preview
Cover-1
Romance Éditions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Flora Duboc PROLOGUE Je suis assise dans la voiture, enfin, ce qu’il en reste, je n’entends plus aucun bruit, seules les odeurs d’essence, de gomme brûlée et de sang me parviennent. Les battements de mon cœur bourdonnent dans mes oreilles. J’ai mal partout. Je sens que ma poitrine est comprimée par quelque chose de lourd. Je n’arrive pas à savoir ce qui me bloque, ma vue est brouillée par mes larmes de douleur. J’essaie de bouger mais je n’y arrive pas. Mes mains sont écorchées et pleines de sang. Je voudrais crier mais aucun son ne sort de ma bouche. Je n’ai pas assez de souffle. Ma respiration siffle entre mes lèvres et j’ai ce goût métallique si caractéristique dans ma bouche. J’arrive tant bien que mal à tourner la tête vers Bertrand, il n’est plus à côté de moi. La place du conducteur reste désespérément vide. BOUM BOUM BOUM. Mon cœur s’accélère encore. Je suffoque, ma respiration est chaotique et mes poumons me font terriblement mal. J’ai froid. Je regarde le trou dans le pare-brise, il est énorme et du sang macule les fragments de verre. Une larme coule le long de ma joue. Le sel de celles-ci me brûle, mon visage est constellé de micro-coupures, des éclats de verre y ont laissé leurs traces. Mathys ! Mathys était avec nous ! J’essaie de bouger mais c’est toujours impossible. Je lève les yeux vers le rétroviseur pour essayer d’apercevoir mon petit garçon, à l’arrière. BOUM BOUM BOUM BOUM… Ce que je découvre me marquera à jamais… La bile remonte dans ma gorge, je vomis… Cette vision semble irréelle, je vais me réveiller. p****n de cauchemar de merde ! Je ferme les yeux et les rouvre plusieurs fois, en vain. Toujours le même scénario. Toujours cet horrible instant. Mathys est sans vie. Mon petit garçon n’est plus, et ne sera jamais plus. Son visage est blanc et, sur le côté de sa tête, coule un liquide rougeâtre. Il a les yeux fermés. Je sens qu’il n’est plus là, avec moi, dans cette épave. La mort a frappé, emportant tous ceux que j’aime sur son passage. Un cri déchire le silence, je n’arrive pas à déterminer d’où il provient. Ma gorge me fait mal. Je me rends soudain compte que c’est moi qui pleure, qui hurle la mort de mon enfant chéri. Je voudrais me sortir de cette voiture, le prendre dans mes bras, tenter de faire quelque chose. Soudain, tout s’arrête, je ne pleure plus, je ne crie plus, je n’en ai plus la force. Mon corps se relâche, je vais les rejoindre. Je n’essaie plus de retrouver Bertrand, je sais que lui aussi est mort. Je le sens au fond de moi. Le silence m’engloutit, j’ai la sensation que mon âme quitte mon corps. Je n’ai plus mal, je ne sens plus rien. Je distingue vaguement au loin les sirènes des pompiers. Je ne veux pas qu’ils me sauvent, je suis déjà morte. Mathys n’avait pas encore trois ans. Il ne fêtera plus jamais son anniversaire. Je ne fêterai plus jamais aucun anniversaire. Mon âme les a rejoints. À tout jamais. Mais pourquoi roulait-il si vite ? Je lui avais pourtant dit de ralentir. CHAPITRE 1 Je me réveille en sursaut, comme tous les jours depuis trois ans. Trois putains d’années, à revivre cette scène horrible que j’aimerais effacer de ma mémoire. Je souffle en me levant, je n’ai aucune motivation dans la vie que je mène aujourd’hui. Ma jambe gauche me fait toujours autant mal, au réveil, depuis ce jour funeste. Depuis l’accident, j’ai gardé non seulement des séquelles psychologiques, mais aussi physiques. Ma jambe a été brisée à plusieurs endroits et une cicatrice la traverse quasiment entièrement. J’en ai aussi une autre, circulaire, sur mon flanc droit, causée par le drain thoracique qui m’a été posé durant plusieurs semaines pour palier à une perforation pulmonaire. Et la dernière se trouve au niveau de ma mâchoire. Elle part de ma pommette jusqu’à mon menton. Je ne sais pas ce qui me maintient encore en vie. J’ai perdu les deux amours de ma vie, mon fils Mathys et mon mari Bertrand. Je me dirige vers la cuisine et j’allume la cafetière. Je n’ai pas le choix, il me faut travailler pour ne pas rester enfermée à longueur de journée. Je suis assistante vétérinaire et j’aime particulièrement ce que je fais. Les animaux ne vous jugent pas, ne vous trouvent ni beaux, ni moches. Ils n’attendent rien de vous. Ils vous offrent leur amour. Je ne supporte plus les échanges avec les êtres humains en général et je parle très peu car ma voix a été endommagée par la sonde d’intubation que j’ai gardée pendant un mois. Elle est devenue grave, rauque et voilée. Quand les pompiers m’ont sortie de la voiture, j’avais perdu connaissance, le choc et la douleur y étant pour beaucoup. Arrivée à l’hôpital, ils ont dû me plonger dans un coma artificiel afin de pouvoir réparer tout ce qui pouvait l’être sur moi, mais ils n’ont rien pu faire pour mon cœur. Il est brisé à jamais. Je sors de mes pensées et décide de me préparer. Tâche compliquée pour moi car il m’est difficile de me regarder dans un miroir. Mon visage me rappelle tout ce que j’ai perdu. Mon corps éculé par l’accident m’a fait perdre toute féminité, toute confiance en moi. Je file sous la douche et enfile ma tenue de travail. Un jean slim, basique, et un t-shirt blanc ainsi que ma blouse verte et jaune, aux couleurs de la clinique. Je prends mon sac, bois une tasse de café rapidement et enfile mon manteau. Je prends mon vélo et direction le boulot. Je n’ai jamais pu reconduire de ma vie, ni même remonter dans une voiture. L’angoisse prend le dessus à chaque fois et des flashs de cette sordide journée me bloquent littéralement. — Bonjour Zora, comment allez-vous ce matin ? Je réponds d’un mince sourire à mon patron, le vétérinaire, Monsieur Cordier. C’est un homme d’une soixantaine d’années, proche de la retraite, mais il est tellement accro à son boulot que je ne pense pas qu’il la prendra un jour. Il n’est pas très grand, un peu bedonnant, et ses cheveux bruns sont parsemés sur son crâne dégarni. Sa particularité : son regard doux et chaleureux. — Bonjour, Monsieur ! — Zora, combien de fois vais-je devoir vous dire de m’appeler Philippe ? — Oh, non, je n’y arriverai jamais. Vous êtes mon patron. Vous serez toujours Monsieur Cordier. — Soit, comme vous voulez, Zora. Allons-y, la petite Minette a besoin de nous, aujourd’hui. Minette est la dernière arrivée chez Madame Solange, c’est la dame aux chats par excellence. Son pelage de chaton est doux comme la soie. Sa couleur est particulière, dans les tons noirs, bruns, et crème. Le tout parsemé en de multiples taches. C’est une race commune que l’on appelle écaille de tortue. Madame Solange en a au moins quinze, et elle vient d’adopter cette dernière. Un jour, je finirai comme cette vieille dame, seule et entourée de mes chats. Il faudrait que je songe à en adopter un. L’opération s’est bien passée pour la petite chatte et j’en suis ravie. La journée se déroule sans problèmes comme tous les jours. Et je ne vois pas le temps passer. Je rentre chez moi, contente qu’une journée de plus se soit écoulée. Je compte les heures, les jours, les mois et les années qui me séparent de mes deux amours. C’est une course contre le temps que je suis impatiente de terminer. Tout est gris et terne dans le monde dans lequel je vis, j’ai souvent songé à en finir, mais je n’en ai pas la force. Une personne m’est essentielle à ce jour. Sarah, ma meilleure amie, et elle ne me pardonnerait pas cet écart de conduite. Elle est loyale et fidèle, j’ai toujours pu compter sur elle. C’est ma boussole, mon guide. Elle est indéniablement présente pour moi, elle ne m’a jamais lâchée. C’est elle qui me maintient en vie, je crois. Elle me booste et me pousse à aller de l’avant. Je ressens le besoin de l’appeler. — Allô ? — Sarah ? Je ne te dérange pas ? — Zora, combien de fois je vais devoir te dire que tu ne me déranges jamais ! — Oui, je sais, tu peux être occupée, non ? — Que se passe-t-il ma biche, tu veux que l’on se voie ? Je sens dans sa voix un soupçon d’inquiétude, elle a tellement l’habitude que j’aille mal qu’elle ne peut pas penser que je l’appelle sans arrière-pensée. — Oui, si tu es disponible ça me ferait plaisir. Tu passes à la maison ? — Ah non ! Non, ma chérie. Hors de question que l’on reste comme d’habitude enfermées. On va sortir ! La voilà qui tente de me pousser dans mes retranchements. — Euh, Sarah, tu te souviens qui je suis, la fille qui ne sort pas et qui déteste le monde ? — Oui, et il est temps de changer, ma belle. Cela fait trois ans, Zora, ça suffit maintenant ! Tu vas avoir 30 ans demain, une nouvelle année commence, profites-en pour ouvrir un nouveau chapitre dans ta vie. Je pense que ni Bertrand, ni M… — S’il te plaît Sarah, non ! Ne prononce pas son prénom, je t’en supplie. J’ai la gorge serrée par les propos de mon amie, mais au fond je sais qu’elle a raison. Il faut que je fasse des efforts et que je me ressaisisse. Si la volonté de DIEU a fait que je suis encore là, c’est qu’il y a une raison. C’est si difficile, je sens au fond de moi le désir de changer mais je n’y arrive pas. Une partie de moi est morte à tout jamais, laissant la part sombre de moi-même remporter la bataille à chaque fois, jusqu’à maintenant. — Désolée ma chérie, mais ça me brise le cœur de te voir murée dans ta maison et dans le silence. Je sais que tu es morte à l’intérieur, depuis ce jour-là. On en a parlé des centaines de fois mais j’ai perdu ma meilleure amie et j’aimerais vraiment en retrouver une toute petite partie. J’aimerais te revoir sourire, rire, vivre. Bien entendu, tu as perdu les êtres les plus essentiels à ta vie mais je te le répète, ça fait trois ans. Tu ne vas pas porter le deuil toute ta vie. Ça serait trop bête, Zora, vraiment trop bête. Elle termine sa tirade dans un souffle. — Je sais Sarah, je suis désolée. Je suis horrible comme meilleure amie. Je vais essayer de faire des efforts. OK ? Si tu veux sortir, je te promets d’essayer, mais pas aujourd’hui. Laisse-moi du temps pour réfléchir à tout ça et tenter les choses par moi-même. — Écoute, pour aujourd’hui, on reste chez toi. Mais demain soir, on sort, toutes les deux, j’ai une surprise pour toi. Tu me fais confiance ? — Bien sûr que je te fais confiance. OK pour demain soir, même si ça me tue de te dire oui. Je vais tenter le coup. — Super ! Ma chérie. Je vais venir. Nous allons prévoir ta tenue de demain et je te ramène du maquillage. Je viens de m’en racheter mais tu sais comment je suis. Une vrai shopping addict. J’en ai beaucoup, autant te l’offrir comme cadeau d’anniversaire en avance. — Sarah, du maquillage ? Tu es certaine que je suis obligée d’en mettre juste pour aller boire un verre avec toi, en terrasse ? — Qui te dit que nous allons boire un verre ? J’arrive ma belle. Je t’expliquerai tout une fois chez toi. Elle raccroche et je regarde le téléphone, comme si elle allait en sortir. Elle me prépare quoi ? Pourquoi j’ai accepté de sortir ? Je suis d’accord pour un verre ou manger un morceau au restaurant, mais elle a apparemment autre chose en tête. L’angoisse monte en moi à l’idée d’être au centre d’un endroit rempli de monde. Demain, j’aurai 30 ans, mais elle sait que je ne fête pas mon anniversaire. Elle ne va pas me faire ça, quand même ? Non, elle ne le fera pas. Elle sait que j’ai besoin de temps, même si j’en ai déjà eu beaucoup. Je regarde autour de moi et me mets à douter. Elle a raison. Je suis enfermée dans ma maison tous les jours, les seuls moments où j’en sors, c’est quand je pars travailler. Il y a des photos de Bertrand et Mathys partout sur les murs et les meubles. Je sais que je devrais faire un tri dans tout ça et n’en garder qu’une seule, sur mon buffet, une de nous, tous les trois, souriants et heureux. Mais jusqu’à aujourd’hui, l’idée ne m’avait même pas effleuré l’esprit. Je ne suis pas prête pour ça. La sonnette retentit, me tirant de ma contemplation. C’est Sarah qui est déjà là. Elle est magnifique. Sarah a les cheveux d’un rouge flamboyant, ondulés, qui descendent en cascade jusque dans le milieu de son dos. Elle a les yeux d’un bleu presque transparent, grande et fine, elle ressemble à un mannequin.

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
14.9K
bc

La mariée de substitution [Complété]

read
5.1K
bc

Parce que tu es ma dame

read
2.2K
bc

Un bébé pour Mia

read
35.6K
bc

Le contrat

read
34.6K
bc

L'amour interdit

read
1.6K
bc

Par amour pour toi ( Le destin de Camila et de Juliano)

read
2.7K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook