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Retour vers l'amour

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L'histoire d'amour d'Alexis et Marjorie

Alexis, la quarantaine, drague un soir une jeune et jolie femme au regard triste dans un bar. Réceptive, ils vont passer la nuit ensemble. Alexis lui laissera au petit matin sa carte avec l’espoir secret de la revoir. De son côté, entre peur et envie, Marjorie mettra du temps à oser donner une suite à cette aventure d’un soir, tenant enfin la promesse faite à son défunt mari. Une fois les doutes passés, Alexis et Marjorie ne se quitteront plus. La jeune femme se reconstruira auprès de cet homme rassurant. Mais la vie leur réservera des surprises qui les marqueront et les bousculeront dans la force de leurs sentiments.

Découvrez une romance passionnante, et plongez au coeur du destin de deux amants dont l'amour sera mis à l'épreuve par les surprises de la vie !

EXTRAIT

— Alors tu l’expliques comment ? Même le toubib ne trouve aucune explication scientifique.

Alexis ne rétorqua pas, mais n’était pas du tout convaincu. Jacob lui parla de tout ce qu’il savait sur la vie après la mort.

— Explique-moi alors pourquoi s’ils en ont la possibilité mes parents ne sont jamais venus me voir, ou pourquoi Maxime a laissé Marjorie s’enfoncer au point de vouloir se tuer ? Opposa Alexis agacé par ce qu’il définissait comme des élucubrations.

— À chaque fois, nous avons trouvé Marjorie à temps et si ce qu’elle m’a dit est vrai Antoine a débarqué chez toi au bon moment.

— Parce que Antoine m’a vu très mal ce jour-là et que l’absence de réponse de Marjorie nous a affolés, donc logiquement, nous nous sommes inquiétés. Tout cela n’a rien à voir avec un esprit qui guide ou je ne sais pas trop quoi !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Agée de 44 ans, Nelly Topscher a trois passions dans la vie : l’écriture, la lecture et le droit. Après une longue pause pour construire sa vie professionnelle et privée, elle a eu envie de reprendre l’écriture en participant à des concours de nouvelles. Et l’addiction qu’est l’écriture est revenue et, cette fois, ne la quittera plus ! Elle a ressorti ses très nombreuses notes et ses vieux manuscrits de ses tiroirs avec l’envie de véritablement leur donner vie.

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Couverture-1
Romance Éditions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Flora Duboc Chapitre 1 La journée touchait à sa fin. Les cinq personnes présentes dans le bureau émirent un soupir de soulagement en même temps. Ce réflexe de ceux qui ont beaucoup travaillé les fit beaucoup rire. Ils se dépêchèrent de ranger leurs bureaux et discutèrent encore un peu avant de réunir leurs affaires dans un même geste. Décidément ils ne formaient qu’un malgré leurs personnalités différentes. Le quadragénaire regarda partir son équipe toujours avec une pointe de regret alors qu’il savait bien qu’ils les reverraient le lendemain matin. La journée avait été des plus éreintantes et ils n’avaient tous qu’un désir : rentrer chez eux. Ils avaient beaucoup de grosses affaires en cours et ne comptaient plus leurs heures supplémentaires. Il se dit que, contrairement aux autres, lui n’avait personne à rejoindre. Il soupira et décida de marcher un peu dans la fraîcheur de ce début janvier avant de regagner sa tanière. Il réfléchit au bilan de ses quarante printemps. Il avait la carrière à laquelle il avait rêvé depuis sa plus tendre enfance. Il avait fait le choix de l’ambition au sacrifice de sa vie personnelle. Son métier était son sacerdoce. Celui qu’il avait choisi et qu’il ne regrettait absolument pas. Il avait toujours été fait pour être flic, même si aujourd’hui il se sentait parfois bien seul. Alexis remonta le col de son blouson en cuir et se dirigea finalement vers un bar-hôtel cosy où il avait ses habitudes. Il n’avait pas véritablement envie de rentrer chez lui ce soir-là. Il salua le patron et s’installa au bar. Les deux hommes échangèrent quelques mots. Avec le temps, ils avaient sympathisé sans pour autant devenir amis. Alexis se retourna et observa les rares clients dans la salle, cadres pour la plupart. Deux femmes étaient seules, mais son regard fut attiré par celle du fond, bien pensive devant son verre vide. Il la détailla rapidement et la jugea à son goût. Il commanda au patron un second verre, récupéra le sien et se dirigea vers la table. À défaut de se stabiliser dans sa vie privée, il papillonnait et n’était jamais contre une aventure d’un soir. Sentant sa présence, la cliente leva son regard noisette et triste vers lui. — Je peux m’asseoir ? demanda Alexis doucement. — Si je vous dis non, vous partez ? — Pas sûr ! répondit-il du tac au tac, amusé Elle lui fit signe de la tête de prendre place. Alexis ne se fit pas prier. Il s’assit et lui tendit un verre. Elle le remercia et sonda l’homme en face d’elle. Grand, cheveux bruns courts et aux yeux bleu très clair, il était très attirant. Marjorie esquissa un sourire engageant. — Je préfère votre sourire à vos yeux tristes. — Disons que mon moral n’est pas très haut en ce moment. — Je peux donc essayer de vous changer les idées. — Essayez toujours. Alexis lui offrit son plus beau sourire, séducteur. Il appréciait cette joute verbale. Ils commencèrent à parler de tout et de rien, faisant doucement connaissance. — Tu ne sembles pas être mariée Marjorie ? lança Alexis. Elle ne portait pas d’alliance, mais il savait que ce détail ne voulait rien dire. Il cherchait juste à s’en assurer. Il évitait de manière générale les femmes mariées, ne souhaitant pas s’attirer d’ennuis. — Ni mariée ni célibataire ! Alexis fronça les sourcils, un peu perdu et de plus en plus attiré par le côté mystérieux de cette jolie blonde. Marjorie prenait également plaisir à ce jeu de questions-réponses. Il était charmeur, mais n’en surjouait pas, ce qui plut à la jeune femme. — En instance de divorce alors ? — Veuve depuis presque quatre ans ! Marjorie apprécia le petit effet de sa réponse sur son compagnon de bar. — Je... Enfin tu es si jeune ! fit-il maladroit. Il se sentait mal à l’aise tout à coup. — J’ai trente et un ans et je pense qu’il n’y a pas d’âge pour être veuve. — Oui. Je suis désolé. Je ne voulais pas… Je me sens idiot ! avoua-t-il franchement mal à l’aise. — T’inquiète, ça va. Et toi dans quelle catégorie dois-je te mettre ? — Célibataire. Disons que mon job n’aide pas pour fonder une famille. — Ton métier de flic tu veux dire ? balança-t-elle en souriant. Alexis se redressa vivement sur sa chaise, surpris. — Comment as-tu deviné ? — Avec toutes les questions que tu poses ! Puis, pour être honnête, mon père était flic lui aussi. Je vous sens à cent lieues ! Alexis partagea alors longuement sa passion pour son métier. Elle lui parla de ses fonctions de juriste d’entreprise. Lui-même de formation juridique, ils échangèrent un peu sur le sujet. — Et ton mari il faisait quoi ? — Militaire. Il avait la même passion pour son métier que toi et ça l’a tué. Alexis se contenta de hocher la tête. La tristesse voila à nouveau le regard noisette de Marjorie. Il changea de sujet et se fit amusant pour la divertir. Il craqua sur son rire cristallin. Marjorie passait un bon moment avec lui, mais avait deviné, quand il l’avait abordée, qu’il ne cherchait pas qu’à discuter. Elle-même n’était pas contre s’amuser un peu. — Et si nous en venions aux choses sérieuses. Tu n’es pas venu m’aborder juste pour discuter ! — Je prends aussi plaisir à échanger avec toi. — Nous pourrions aussi prendre une autre forme de plaisir ! Alexis sourit très agréablement surpris de l’initiative de la jeune femme qui était passée de la tristesse aux rires, tout en se faisant féline en quelques minutes. — Chez toi, chez moi ? répondit-il aguicheur, rentrant dans le jeu pour lequel il l’avait accosté. — Ici ! Le couple se leva et Alexis demanda une chambre au patron. Ce dernier fut un brin étonné. Le policier était un habitué du bar, il l’avait vu à plusieurs reprises draguer et repartir avec une femme à son bras, mais c’était la première fois qu’il testait une des chambres à l’étage. La chambre était des plus agréables et spacieuse. Marjorie prit les devants, déstabilisant complètement le flic. Il était habitué à mener la danse, pas à se faire dominer. Il se laissa faire comprenant que Marjorie aussi s’adonnait aux aventures sans lendemain. Il en eut la certitude quand ce fût elle qui sortit un préservatif. Il sourit conquis et se laissa porter. D’une main la jeune femme le poussa sur le lit. Il la caressa alors qu’elle était sur lui s’attardant sur sa poitrine généreuse. Elle ne tarda pas à gémir. Elle en avait autant qu’envie de lui. Leur étreinte fut passionnée presque violente, échange de corps à corps en quête de plaisir. Alexis ressentit comme un réflexe de survie en sa maîtresse. Sa jouissance était presque animale, dénuée de tout affect. Jouir pour se sentir vivante. Même s’il ne regretta pas ce rapport, il lui laissa un goût amer. Plus tard, il regarda Marjorie dormir à ses côtés. Cette aventure était différente de toutes les autres. Son visage était redevenu triste dans son sommeil. Il lui caressa la joue tendrement. Malgré son attitude pleine d’assurance, la jeune femme n’était que souffrance. Alexis sombra dans le sommeil, mais se réveilla très vite. Sa maîtresse dormait encore. Il se leva sans bruit et contempla un peu les lumières de la capitale à travers la fenêtre. Il hésita et se décida. Il griffonna quelques mots derrière sa carte de visite qu’il laissa sur la table de chevet. Il quitta alors la chambre sans un bruit pour rentrer chez lui se changer avant de repartir au commissariat. Au petit matin, Marjorie s’éveilla en sursaut. Comme à chaque fois qu’elle jouait à ce jeu-là, elle s’écroula en pleurs au fond du grand lit froid. Elle sourit quand même à travers ses larmes. D’habitude c’est elle qui partait en pleine nuit. Pas cette fois. Elle aperçut la carte. Alexis avait barré son numéro professionnel pour faire apparaître son numéro personnel. « Rappelle-moi si tu veux » avait-il écrit simplement. Marjorie soupira en proie à une tristesse infinie. Elle se leva et rangea la carte dans son portefeuille. Elle regarda la photo qu’il contenait. Celle de son mari décédé. Elle se rappela sa promesse. Qu’elle ne pouvait pas tenir. Qu’elle se défendait d’honorer encore. Elle frôla la photo de ses doigts et se remit à pleurer. — Je n’y arrive pas sans toi Maxime ! murmura-t-elle. Elle resta là, hagarde, un moment puis se secoua. Elle devait repartir vers son quotidien, son boulot. Vers cette routine qu’elle s’imposait pour éviter de trop penser. Quotidien qui la rassurait autant qu’il l’effrayait. En cours de journée, elle se surprit à penser à son amant de la nuit. Cependant, elle savait que le moment serait mal choisi de donner suite à cette aventure. De son côté Alexis n’arrivait pas à se concentrer sur son boulot. Toutes ses pensées allaient vers Marjorie. Elle l’intriguait beaucoup. Leur étreinte avait été distincte de toutes celles qu’il avait eues jusqu’à présent. D’habitude il oubliait aussi vite sa partenaire. Cette fois, malgré ses efforts de concentration il revenait sans cesse dans cette chambre d’hôtel. — Alex, j’apprécierais que tu m’écoutes. Ça m’évitera de me répéter encore ! lança un de ses collègues qui le tenait au courant d’une affaire de vol avec violence. Même s’il faisait partie désormais du personnel d’encadrement, il était toujours resté un collègue amical qu’on pouvait taquiner. Le commandant de police sourit penaud. — Excuse je suis fatigué. Tu disais quoi ? — Faut donc que je répète ! Les trois autres membres de l’équipe éclatèrent de rire et laissèrent le lieutenant répéter pour la troisième fois. Alexis fit un effort de concentration avec son collègue puis le reste de la journée. — Tu attends un appel important ? demanda Antoine alors qu’ils se retrouvaient tous les deux en fin de journée. — Non. Pourquoi ? — Explique — moi alors pourquoi tu vérifies ton portable toutes les cinq minutes ? Alexis sourit à son collègue. Avec le temps, ils étaient aussi devenus amis et ils se connaissaient bien. — Je te raconterai s’il y a quelque chose à dire. Promis. — Hum ! ça sent la fille à plein nez ! Alexis ne démentit pas, ni ne confirma. Il boucla son dossier et rentra chez lui, déçu de voir que Marjorie n’avait pas rappelé. Il savait bien que les règles des aventures sans lendemain étaient justement une absence de rappel. Il avait juste espéré que cette fois tout serait différent. Chapitre 2 Les semaines passèrent et chacun repartit à sa routine se donnant à fond dans son métier respectif. En ce milieu de journée de fin février, Alexis était à son bureau plongé dans la rédaction d’un rapport fastidieux. Il détestait l’administratif, mais savait que c’était aussi un passage obligé de son métier. Ces heures perdues à faire des rapports le mettaient généralement de très mauvaise humeur. Le téléphone de son bureau retentit, ce qui agaça considérablement le flic. — Commandant Lefèvre, il y a une dame pour vous à l’accueil ! fit la secrétaire d’une petite voix. Elle ne souhaitait pas s’attirer les foudres du commandant qui avait spécifié qu’il ne désirait pas été dérangé. — Je n’ai convoqué personne, Agnès. — J’ai effectivement vérifié votre agenda, mais elle insiste pour vous voir. — J’arrive en espérant qu’elle ne me fasse pas perdre mon temps ! Alexis raccrocha assez vivement son téléphone et se leva très mécontent de ce dérangement. Il descendit rapidement l’étage qui le séparait de l’accueil. Agnès fit un signe au policier pour désigner la femme, de dos, qui lisait une plaquette d’information. — Vous vouliez me voir ? fit Alexis, vraiment peu aimable derrière elle. Marjorie se retourna lentement, amusée d’entendre l’agacement dans voix de son ancien amant. — Salut commandant Lefèvre ! Alexis marqua un temps d’arrêt, mais sourit aussitôt. — Quelle surprise ! Je ne pensais pas que tu me recontacterais ! dit-il vraiment étonné et très heureux de la revoir. Il oublia tout énervement, en se plongeant dans les prunelles de la jeune femme. — Moi non plus pour être totalement franche. Plusieurs fois j’ai voulu composer ton numéro, mais je n’y suis jamais parvenue. Alexis appréciait la totale franchise de la jeune femme. Il remarqua que son regard était encore plus triste que lors de leur soirée au bar. D’instinct, il sut qu’elle avait dû avoir des moments difficiles depuis leur nuit ensemble. — Tu es venue vérifier si j’étais un vrai flic ! taquina-t-il pour essayer de la détendre. — Je n’avais aucun doute là-dessus. Je suis venue surtout pour voir si tu souhaitais toujours me revoir. C’est avec une joie non dissimulée qu’il la rassura sur ce point et l’invita à dîner après sa journée. Marjorie lui promit donc de repasser le chercher deux heures plus tard et rendit le policier à son travail. Il remonta de très bonne humeur. Il se remit et finit à son rapport en sifflotant. Il croisa Antoine dans le couloir alors qu’il s’apprêtait à partir. — Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu es souffrant ? — Non je vais très bien. — Mais réalises-tu que tu pars à l’heure ? Alexis sourit bon joueur face à l’ironie dans la voix de son ami. Il était toujours le premier arrivé et dernier parti depuis des années. Il pouvait comprendre que son départ ce jour-là surprenne.

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