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Infinity - tome 1

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Blurb

Un destin extraordinaire semé d'embûches...

Célianne Delacroix, jeune étudiante française, vient d’emménager à Christchurch. Malgré ses craintes de l’inconnu, sa nouvelle vie l’enchante.

Seulement, ses dons, qu’elle espérait voir disparaitre en changeant de vie, vont se développer et vont compliquer son quotidien. Célianne va commencer à attirer aussi bien les ennuis que des rencontres étonnantes et mystiques. Les frissons vont l’accompagner, la peur aussi.

Gavriel, Sullivan, le lien qui les unit… Autant de secrets qui vont la précipiter dans des situations dangereuses, extraordinaires, effrayantes et déterminantes. Jongler entre sa vie d’étudiante et sa vie secrète, partagée entre dire toute la vérité et garder pour elle un savoir précieux mais pesant. Son destin à part est en marche. Entre amour et amitié, bien et mal, rêve et réalité, Célianne ne va pas tarder à perdre pied. Heureusement qu’elle peut compter sur deux êtres extraordinaires qui veillent sur elle.

Fantasy et romance se conjuguent parfaitement dans le premier volet de cette saga à découvrir sans attendre !

EXTRAIT

Je montai me coucher, accompagnée de mon chat. Après m’être glissée dans les draps, j’admirais encore ma nouvelle chambre. Je m’y sentais bien. Je respirai l’odeur de peinture fraiche et éteignis la lumière. Archimède s’installa confortablement sur son coussin, au pied du lit.

Il se passa quelques secondes avant que je réalise que j’étais cachée sous le drap, les mains plaquées sur les oreilles et les yeux grands ouverts. J’étais comme à l’affût de quelque chose. Le souffle court, la peur envahissait mes sens en alerte. Pour la première fois depuis mon arrivée, je venais d’avoir un de ces fameux frissons. Un frisson qui vous glace le sang.

Je n’étais pas seule…

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un enchaînement de surprises, de coup de cœur, de frayeurs. On s'identifie rapidement a Celianne et on vit ses mésaventures avec elle. - Lisa83700, Booknode

À PROPOS DE L'AUTEUR

Véritable touche à tout dotée d’un esprit créatif aigu, Anne-Élisabeth Muller ne peut s’empêcher de créer. De la couture et du tricot en passant par les cupcakes (sa spécialité) et les blogs beauté, tout y passe avec succès.

L’écriture a toujours fait partie de sa vie depuis qu’elle sait tenir un stylo. Fan de fantastique, ses écrits invitent à l’évasion en toute simplicité. Inspirée de l’art naïf et des grandes sagas de science-fiction du cinéma, son roman touche un large public avide de romance fantasy.

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1 – Nouveau départ-1
1 ∞ NOUVEAU DEPARTMesdames et Messieurs nous allons entamer notre approche finale sur l’aéroport de Christchurch. Veuillez attacher votre ceinture et relever la tablette située sur le siège devant vous. La température au sol est de vingt-six degrés et le ciel est dégagé. Le commandant et son équipage, vous remercient d’avoir voyagé sur notre compagnie. Nous vous souhaitons un agréable séjour et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes. C’est à grand-peine que j’essayais d’ouvrir les yeux, jusqu’alors fermés tellement forts depuis l’annonce de notre descente vers l’aéroport, que je me demandai si ma vision n’allait pas en être altérée. Tu exagères Lily ! Regarde comme c’est beau, tu es en train de tout rater, la vue est imprenable ! S’exclama mon père, tandis que nous survolions le pays, parfait patchwork de montagnes, glaciers éparpillés et vastes étendues de plaines sans fin. Bien qu’il tentait de maitriser son excitation, elle nous gagnait tous peu à peu malgré la tension de l’atterrissage. – Détends-toi ma chérie, intervint ma mère. Je te promets qu’on sera bien ici. – Promets-moi simplement d’arriver en vie, pour le reste on verra. Christchurch… Nous nous éloignions du tarmac brûlant en direction de l’aérogare. Alors que mon père se chargeait d’aller voir où en étaient les bagages, ma mère et moi cherchions parmi la foule telles deux hystériques, la raison de notre voyage. Celle-ci s’en détachait par un large sourire qui laissait découvrir une dentition blanche, parfaite, et des yeux bleus reconnaissables entre tous. Je m’aperçus un peu tard que mes bras gesticulaient dans tous les sens et me sentis stupide. Mais en voyant ma mère, je pensai finalement que stupide était un euphémisme. Mon frère non plus ne pouvait pas nous rater. (Bien que j’eus préféré que ce fut grâce à mon enthousiasme et mon visage resplendissant.) Pourquoi fallait-il toujours que je me sente si ridicule ? Les gens aux alentours voyaient en moi une folle furieuse tentant de fendre la masse de voyageurs par tous les moyens. J’avais conscience que cette folie trahissait un ‘Oh mon dieu, regardez ! Je suis en vie ! J’ai survécu au vol, je suis là, agitant frénétiquement mes membres dans tous les sens ! Éric ! C’est incroyable !’ – Mon chéri ! Ma mère se laissa tomber dans les bras de son tendre fils. Elle avait tant attendu ce moment qu’elle ne put retenir quelques larmes. – Alors Lily, ce voyage ? Pas trop peur de ton premier vol ? Me taquina mon frère dans une étreinte si musclée que j’avais du mal à respirer. – Peur, moi ? Tu plaisantes ?! Je n’ai rien loupé du voyage. Et l’atterrissage ne m’a pas impressionné du tout ! Mentis-je si mal que ma mère et Éric rirent en me secouant. – C’est bon de vous revoir. Leur virilité mise de côté, mon père et Éric se tapèrent dans le dos et terminèrent leurs retrouvailles en une accolade plus franche. Cela faisait trois ans que mon frère avait quitté la France pour venir s’installer ici, en Nouvelle Zélande. Trois ans qui nous avaient semblé une éternité. Notre famille est très soudée, c’est pourquoi nous avions décidé de le rejoindre dès que mon père eut trouvé une excellente opportunité dans son travail. Une parfaite occasion d’être réunis à nouveau. Installée confortablement à l’arrière du pick-up, je laissai la pression retomber et la fatigue m’envahir. Je n’oubliai pas cependant de remarquer que mon frère, au volant, n’était pas assis du bon côté. – Ce n’est pas trop difficile de rouler à gauche ? – Oh tu sais, c’est comme le reste, on s’y habitue très vite. Fais-moi confiance, tu vas te sentir chez toi ici, tu es faite pour Christchurch. C’est une ville agréable et tranquille, tu ne le regretteras pas. J’aurais voulu profiter de ma nouvelle ville d’accueil, mais le paysage qui défilait avait un effet soporifique sur moi et la lutte pour maintenir mes paupières ouvertes était vaine. Après tout, j’avais tout le temps de découvrir Christchurch. ∞ Engourdie de sommeil, je clignai des yeux plusieurs fois devant un rayon de soleil qui s’entêtait à m’aveugler et m’assis sur le lit, désorientée, avant de prendre le temps de découvrir ma chambre. Elle était moins grande que l’ancienne, mais il y avait un dressing. Ce qui en faisait une chambre idéale, évidemment. Un peu de décoration, une touche personnelle et j’en ferai un parfait nid douillet, songeai-je. A cette pensée, une vague de nostalgie m’envahit. Je regrettai déjà d’avoir abandonné la maison de mon enfance et ses souvenirs. Tout cela faisait désormais parti du passé malheureusement. Je refusai toutefois de m’abandonner à la mélancolie. Le soleil étant mon remède miracle contre la mauvaise humeur, c’est avec un enthousiasme légèrement exagéré que je me levai et décidai d’explorer notre nouvelle demeure. Je dois avouer qu’elle me plaisait indéniablement, bien que très différente de ce que j’avais eu l’habitude de voir. J’appréciais tout particulièrement sa façade blanche en bois. La maison était bien plus grande que l’ancienne. Le salon était spacieux, bien éclairé et je craquai pour une petite pièce située près de la cuisine, dans une extension où une méridienne était installée contre une grande baie vitrée habillée d’un voilage clair. Je décidai alors que ce serait ici que je passerai le plus clair de mon temps. Un petit coin parfait pour les lectures et les rêveries qui constituaient mon passe-temps favori. Ma chambre se trouvait à l’étage, avec le bureau de mes parents, une chambre d’amis et une salle de bain. Tout était lumineux et bien agencé. J’étais ravie. Finalement nous ne perdions pas au change. – Salut m’an. – Alors ? Ma mère qui déballait les quelques cartons arrivés avant nous remarqua l’émerveillement dans mon regard. – Je n’ai qu’un seul mot à dire : magnifique ! – Nous sommes d’accord. Et attends, tu n’as pas tout vu. Le meilleur se trouve derrière. Je lui emboitai le pas vers l’arrière de la maison qui avait échappé à mon inspection. Un peu en retrait de la façade, une véranda bordée d’immenses portes fenêtres donnait sur un jardin que je ne tardai pas à découvrir. – Une piscine ! Vous vous êtes bien gardés de me le dire ! – C’était pour te faire une surprise. Ne t’ai-je pas promis que tu serais bien ici ? – Eh bien je ne suis pas déçue ! C’est le moins que l’on puisse dire ! C’est au-delà de ce que j’espérais. Vraiment. C’est génial maman ! J’avais du mal à cacher mon euphorie. Je n’avais jamais vu de telles maisons. Du moins pas véritablement. Il faut dire que ça me changeait complètement des maisons en parpaing crépit typiques de notre région. Mon frère nous avait envoyé quelques photos pour nous donner un aperçu, mais ce n’était en rien comparable à ce que j’avais sous les yeux. Elle n’était objectivement pas immense, ni plus belle comparée aux maisons voisines, mais je la trouvais parfaite. Je remontai les quelques marches qui conduisaient à la véranda pour aider ma mère à sortir du linge de maison d’un carton. – Je me fais une joie rien qu’à l’idée d’aménager cette maison, de m’occuper du jardin, de voir nos affaires bien installées. On va se plaire ici, annonça ma mère, satisfaite. – En parlant d’affaires, où est le reste des cartons ? Demandai-je, regardant autour de moi, forcée de constater le peu d’effets qui se trouvait dans la pièce. – Victor est allé en chercher une partie chez ton frère. Tu devrais d’ailleurs aller te préparer un peu si tu veux faire le prochain voyage avec lui. Et déjeune quelque chose Lily ! La route est longue, tu risquerais d’avoir faim, lança-t-elle, voyant que je me précipitais vers l’escalier. – Maman… ronchonnai-je. – Il n’y a pas de maman qui tienne. Je te parie qu’avant d’arriver chez ton frère, tu vas regretter de ne pas avoir pris ton petit-déjeuner. Je décidai tout de même de monter à l’étage, moins enthousiaste qu’à l’allée. J’entendis ma mère se racler la gorge derrière mon dos. Je me retournai et lui décochai un regard lourd de sous-entendus. – Tu sais que je ne mange jamais rien le matin. Ce n’est pas parce que l’on a changé de pays que je vais subitement avoir envie de déjeuner, décrétai-je. – Comme tu voudras. Mais ne viens pas te plaindre si tu fais une nouvelle crise d’hypoglycémie. Et il est hors de question de s’arrêter acheter quoi que ce soit en route, on a tout ce qu’il faut ici. Emporte au moins un fruit. Vous ne serez pas de retour avant un bon moment. Laissant volontairement échapper un long soupir, je me dirigeai vers la cuisine en trainant des pieds et pris un petit pain que j’enfournai sans ménagement dans la bouche. – C’est mieux comme ça ? – Hm hm, charmante en mode hamster. Nous nous regardâmes avant d’éclater de rire. Je venais de m’apercevoir dans la baie vitrée, les joues pleines, grotesque… Quelques instants plus tard, je sautai dans le pick-up qu’Éric nous avait laissé pour effectuer le rapatriement des meubles entreposés chez lui. Mon père me déposa un b****r sur le front et adressa un clin d’œil à ma mère qui lui souriait affectueusement depuis le pas de la porte. Nous quittâmes Shakespeare Road en direction d’Akaroa, une petite bourgade aux accents français sur la Péninsule de Banks au sud de l’île. Située à une heure de route environ de Christchurch, c’est là que mon frère habitait. – Alors, comment trouves-tu la maison ? Elle est comme tu l’imaginais ? – Oui, je suis vraiment content. Surtout pour ta mère. Si tu l’avais vue ce matin, elle était tellement heureuse… Ça me rassure, je n’aurais pas supporté qu’elle ne s’y sente pas à l’aise, répondit-il tout en jetant un coup d’œil dans ma direction. Sans doute pour vérifier si j’avais pensé à mettre ma ceinture de sécurité. – C’est une impression ou tu es crispé ? Demandai-je, soupçonneuse. – Qu’est-ce que tu racontes ? Rétorqua mon père, renfrogné. – Ne me regarde pas comme ça ! Demande à tes mains agrippées au volant, lui dis-je en les montrant d’un signe du menton. – Oh ça ! Je t’avoue que j’ai un peu de mal avec la conduite inversée. Laisse-moi le temps de m’y habituer. Et puis je ne suis pas crispé, simplement concentré. Tu verras quand tu prendras le volant. Tu riras moins, c’est moi qui te le dis. Le tout, c’est de ne pas paniquer et de rester vigilant. – Je rêve ou tu me donnes une vraie leçon de conduite ? – Vas-y, moque-toi de moi. On verra qui viendra me voir en disant « papa, j’y arrive pas ! Excuse-moi de m’être fichue de toi, j’aurais dû t’écouter tu avais raison et blablabla ». – Oui, tu as raison. Quelle fille indigne ! Mon père et moi aimions nous taquiner. Nous discutions souvent en voiture. C’était nos moments. Il profitait du fait que nous soyons seuls sur la route pour aborder certains sujets de discussions auxquels ma mère n’assistait pas pour me défendre ou prendre parti si besoin était. Quand il arrivait que nous nous affrontions, je le laissais râler sans broncher pour qu’il exprime son autorité. Ma mère m’avait bien trop souvent reproché de le contredire et de le blesser dans son rôle de père qu’il avait parfois mis de côté à cause de son travail. Et quand il voulait se rattraper, son attitude frôlait parfois l’excès. Ma crise d’adolescente rebelle étant passée, je le laissais me seriner sur des tas de choses qu’il pensait m’apprendre. Il avait du mal à accepter que j’eus grandi si vite sans qu’il ne s’en aperçoive. – Comment va-t-on faire pour la voiture ? – A pieds ma fille indigne ! Pas de voiture ! Ça ne te fera pas de mal, plaisanta mon père. – Non allez ! On ne va tout de même pas prendre le vieux taco d’Éric ?! Questionnai-je avec appréhension. – Si, justement. On va se servir de cette bonne vieille voiture. – Mais papa ! Pourquoi crois-tu qu’il ne s’en sert jamais ? Elle n’a plus d’âge ! Ça devrait être interdit de rouler avec. D’ailleurs, on ne sait même pas si elle démarre. – Tu ne vois pas que je te taquine, dit-il, visiblement satisfait de m’avoir mis en rogne. – Très drôle. Je suis rassurée, j’ai cru un instant devoir passer les prochains jours couchée sur la banquette arrière pour passer incognito. Tu imagines ? Nous aimions rire. Et c’est en plaisantant que s’effectua la plus grande partie du trajet. – Ton frère rentre avec nous ce soir, il m’accompagnera demain. On devrait pouvoir acheter une bonne voiture. – J’avoue que je suis assez impatiente de l’avoir. Tout change tellement vite. Depuis notre arrivée je ne réalise pas vraiment ce qui nous arrive. On était à la maison, puis on a tout quitté et nous voilà dans un autre monde. – N’exagère pas. « Un autre monde »… tout de même. – Si, pour moi c’est carrément une autre planète. Tout est différent. Si ce n’est que les gens sont ‘normaux’. Aucune antenne verte au-dessus de la tête. Tu ne vois pas ce que je veux dire ? On est à l’autre bout du monde, un lieu inconnu, une langue étrangère, des coutumes différentes, de nouvelles personnes, des paysages fantastiques, ajoutai-je, désignant l’incroyable panorama qui s’offrait à nous. Tout est à refaire. Je trouve un peu normal de mettre du temps à atterrir dans la réalité. Pour l’instant je suis assez secouée. Devant l’inquiétude soudaine que manifesta mon père à mon égard, je le rassurai en lui affirmant que je me sentais bien. Tout ceci était déstabilisant, rien de plus. J’étais toutefois excitée à l’idée de construire une nouvelle vie ici et découvrir tout ce qui allait en faire partie. Pour le moment je me contentais de la vue imprenable que nous dépassions.

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