Après cette tension, Léna rentra chez elle. Le lendemain, elle était au travail avec ses amies, mais son humeur n’était pas bonne, alors elle raconta tout à ses copines.
Ritha : Moi je le comprends tout à fait. C’est pas facile, tu es tout le temps avec Leonardo, et ça doit le déranger, c’est un homme.
Nathalie : Oui mais il doit avoir confiance. Tu ne ressens rien pour lui, donc il ne doit pas avoir peur.
Léna : Je comprends plus rien les filles, je crois que je dois tout arrêter.
Nathalie : Pense à ta mère.
Léna : Mais attends… mon téléphone… oh, c’est Leonardo.
Leonardo : Salut la star du monde, tu vas bien ?
Léna : Oui ça va et toi ?
Leonardo : Attends… tu pleures ?
Léna : Non, j’ai juste la vapeur de l’oignon dans les yeux.
Leonardo : Oh je comprends, fais attention à toi. Demain je passerai à la maison pour la consultation de maman.
Léna : Mais Leonardo…
Leonardo : Non non. Si toi tu veux pas, tes frères me diront oui. Alors à demain.
Nathalie : Quoi ?
Léna : Il veut amener maman demain à l’hôpital.
Ritha : Quoi, sérieux ?
Léna : Oui, mais j’ai peur… Déjà avec tout ça, Kevin va penser quoi ? C’est juste de l’aide… J’ai pas envie de le perdre, je l’aime trop les filles.
Nathalie : Calme-toi chérie, pleure pas.
Ritha : Arrête ma puce. Nathalie, apporte-lui de l’eau.
Le soir, Leonardo passa à la maison pour informer qu’il viendrait le lendemain pour la consultation de leur mère.
Léna : Leonardo, tu fais quoi ici ? Viens, entre.
Marc : Bonsoir monsieur, prenez place. Sarah, apporte quelque chose à boire. Je ne pensais pas vous voir aussi tôt.
Leonardo : Je devrais revenir, monsieur.
Sarah : Voilà monsieur.
Leonardo : Merci ma belle.
Leonardo : Par votre permission, je voulais demander si demain matin je pourrais venir pour amener votre femme à l’hôpital.
Marc : Vous êtes sérieux ??
À cette nouvelle, le monsieur se mit à genoux.
Marc : Merci monsieur, que l’Éternel te bénisse. Quoi que vous donniez…
Leonardo : Non monsieur, levez-vous s’il vous plaît. Bon, je dois déjà partir. À demain matin.
Léna : Je t’accompagne.
Une fois dehors, Léna se sentait un peu mal. Elle voulait savoir pourquoi Leonardo faisait tout ça.
Léna : Mais pourquoi tu fais tout ça ? Le travail, les opportunités, les contrats… et maintenant ma mère ?
Leonardo la regarda dans les yeux et lui répondit :
Parce que tu es spéciale à mes yeux.
Après un mot si simple mais très significatif, il partit.
Léna voulait vraiment comprendre ce qu’il avait voulu dire et pourquoi il l’avait dit.
Toute la nuit, Léna ne dormit pas. Elle pensait seulement à ça.
Léna : Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il a dit ça et pourquoi il fait tout ça… Oh Seigneur, qu’est-ce qui m’arrive ? Si j’essaye de comprendre le mot qu’il a utilisé, je dois juste comprendre ses actes, car ça me répond à tout… mais je garde quand même espoir que c’est pas ça.
Sarah : Léna, tu dors pas ?
Léna : Non, j’ai pas sommeil.
Sarah : Mais demain la journée sera longue, repose-toi.
Sarah : Tu sais, je n’arrive pas à y croire… Après quatre mois de souffrances pour l’état de maman, enfin elle va se faire examiner. Et l’argent qu’on mettait de côté depuis, on pourra faire autre chose. Léna, monsieur Leonardo est un homme avec un si bon cœur. Regarde tout ce qu’il a fait pour toi, et maintenant c’est maman. Qu’il soit béni. Allez, dormons.
Le lendemain matin, Leonardo était chez Léna et il amena sa mère à l’hôpital.
Léna stressait beaucoup.
Pendant qu’elle était à l’hôpital, Kevin passa à la maison. Sarah lui informa que Léna était à l’hôpital avec sa mère. Il voulut partir, malgré que Sarah lui ait dit que c’était juste une consultation, mais il insista pour être là et avoir les nouvelles lui-même.
Mais ce qu’il vit n’était pas une bonne chose pour lui.
À son arrivée, comme l’hôpital était privé, il n’avait pas le droit d’entrer sans carte de visite. Alors il appela Léna. Kevin n’arrêtait pas de se demander comment elle avait fait pour être dans un hôpital si cher.
Léna vint le chercher.
Pendant ce temps, il ne savait pas que c’était Leonardo qui avait tout pris en charge.
Une fois arrivé, il salua Leonardo.
Ils se mirent non loin de la salle pour parler un peu.
Kevin : Ça va ?
Léna : Oui, ça va.
Kevin : Pourquoi tu m’as rien dit ? Il fallait me dire que la somme était au complet, j’allais savoir quoi rajouter. Peu importe nos disputes, tes besoins n’ont rien à voir avec…
Léna : C’était brusque. Le jour où Leonardo était à la maison, papa lui avait parlé de maman. Donc il a voulu faire quelque chose. Il est venu hier nous dire que ce matin il serait là.
Kevin : Oh, encore ça ! C’est ça qui me rend inutile… Je comprends maintenant pourquoi tu es ici.
Léna : Kevin stp, je m’inquiète pour ma mère. Viens, le docteur est là.
Leonardo : Patric.
Patric (le docteur) : Eh bien… j’ai une mauvaise et une bonne nouvelle. Bon, vu le temps que la patiente a pris, ça a été un risque pour elle. Et la deuxième : on doit l’opérer aujourd’hui, donc elle doit être opérée tout de suite.
Léna n’en pouvait plus, elle avait si peur pour sa mère. Leonardo n’arrêtait pas de la regarder, elle était dans les bras de Kevin.
Quelques minutes après, les médecins commencèrent les préparatifs pour l’opération.
Léna voulut prévenir son père.
Après l’appel, quelques secondes plus tard, son père arriva à l’hôpital.