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L’histoire de Agathe

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CHAPITRE : 1

Bonjour les lecteurs, je suis Agathe 28ans révolus, mais j'ai un parcours d'une femme de 45 ans. Si j'ai décidé de vous raconter mon histoire en dernier, c'est parce que je sais qu'elle vous dégoûtera, car moi-même je suis parfois dégoutée de la vie.

J'ai vu des commentaires s'offusquer sur les précédentes histoires, d'autres n'arrivent pas à croire qu'une mère puisse détester son propre enfant. Mais sachez que ce n'est pas parce que vous n'avez jamais vu quelque chose, que ça n'existe pas !

Moi aussi je suis une enfant que la mère a eu étant jeune fille célibataire, et sans aucune surprise le géniteur a pris la poudre d'escampette. Après ma naissance, son père lui a fait passer un concours d'instituteurs dans la ville d'Ebolowa dans le sud Cameroun. Région dont nous sommes originaires.

C'est durant sa formation que ma mère rencontre son mari et tombe encore enceinte, mais ses parents ne sont pas au courant. Elle s'efforce à finir la formation et va attendre son diplôme dans la famille de son mari militaire.

Le jour de la remise des diplômes, toute notre famille avait fait le déplacement, et à la grande surprise de tous, ma mère était enceinte et presque à terme, j'avais un peu plus de 3 ans. Son père déçu a attendu la fin de la cérémonie pour s'approcher d'elle avec moi dans ses bras.

On aurait cru qu'il venait pour faire une photo avec la nouvelle diplômée . Mais c'était pour me remettre à ma mère et tourner le dos.

Ma mère voulu dire un mot, il l'a stoppa net :

-La prochaine fois que je te vois, c'est avec ta belle famille et la date du mariage.

Elle est restée avec moi quelques jours encore et ensuite, son mari est rentré de sa mission et est venu nous chercher. Il était émerveillé en me voyant, il trouvait que je ressemblais à une poupée, et a dit à ma mère :

Lui : ça c'est le genre d'enfant qu'on dote cher, fais moi une comme ça et je t'épouse.

Nous sommes allées dans sa belle famille. Elle a eu mon petit frère et aucun membre de notre famille n'est venu. Personne ne cherchait à savoir où elle se trouvait.

Ses camarades de formation étaient affectés et recrutés (je ne sais pas comment ça se passait) mais elle n'avait rien, son nom ne sortait nulle part. Son mari étant tout le temps en déplacement, nous étions livrés à la merci de sa belle famille, elle ne pouvait pas répondre car elle était dépendante d'eux.

À peine peine mon petit frère eût un an, ma mère était encore enceinte, l'échographie a montré une fille, son mari était sûre d'avoir ma copie, c'est ainsi qu'il a ramené toute sa famille chez mon grand père à Kribi, ville dans laquelle il s'était installé depuis des années.

L'enfant est née et elle était la copie de son père. Il était déçu et pas très attentionné. Il passait le temps à m'admirer et ça n'a pas plus à ma mère. Lorsqu'il fût affecté à Douala, nous y sommes allés le rejoindre avec l'une de ses sœurs. Celle-ci a fait maximum 2 ans avec nous et est allée en mariage.

Elle avait épousé un jeune homme qui avait déjà construit une maison, et tout le temps elle se vantait en disant que c'est une grâce pour elle de n'avoir jamais connu la location. Je crois que cette vantardise a eu le don de complexer ma mère.

ENTRE-TEMPS, Ma mère enseignait dans un établissement scolaire et nous étions dans cette école. Elle a renvoyé la femme de ménage et désormais je m'occupais de tout. J'ai fait le CM2 trois fois et pourtant dès la première fois, j'avais obtenu mon CEPE. Mais sans concours, ma mère ne voulait pas que j'aille dans un collège privé, car elle était plongée dans ses économies pour aussi construire sa maison.

La 3e année j'avais 13 ans lorsque j'ai eu mon concours d'entrée en sixième, et mon petit frère étant en CM1 avait essayé le CEPE et a réussi. À ma grande surprise, ma mère était contente et chantait partout qu'il fêtera ses 10 ans en sixième.

Vu qu'il n'avait pas fait de concours, j'ai demandé à ma mère si le lycée l'accepterait, elle m'a dit qu'il ira au collège privé.

Moi : maman tu avais dit pas privé à la maison.

Elle : ehhh tais toi, son père s'occupe de lui, toi où est le tien ? Quelqu'un te nourri et te soigne, maintenant tu veux te mesurer à ses enfants ?

Elle m'avait clairement fait comprendre que je n'étais pas à ma place. Mais était-ce ma faute si elle m'avait choisi un mauvais papa?

J'étais dans un établissement technique et je ne comprenais rien, elle voulait que je fasse électricité pour travailler plus tard à la SONEL (ENEO) Afin de ne plus payer les fac de courant . Mais ce n'était pas fait pour moi, d'ailleurs tous les professeurs se demandaient comment j'avais fait pour me retrouver là.

En fin d'année, sans surprise aucune, j'avais échoué. Je lui ai dit que je ne voulais pas continuer dans cette filière.

Elles : depuis quand les échoués choisissent l'école? Continue de tourner et d'échouer comme tu fais là et tous tes petits frères viendront te rattraper et même te dépasser. Ils seront des ministre et toi une bonne.

Ce mot "bonne" n

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Agathe
CHAPITRE : 1 Bonjour les lecteurs, je suis Agathe 28ans révolus, mais j'ai un parcours d'une femme de 45 ans. Si j'ai décidé de vous raconter mon histoire en dernier, c'est parce que je sais qu'elle vous dégoûtera, car moi-même je suis parfois dégoutée de la vie. J'ai vu des commentaires s'offusquer sur les précédentes histoires, d'autres n'arrivent pas à croire qu'une mère puisse détester son propre enfant. Mais sachez que ce n'est pas parce que vous n'avez jamais vu quelque chose, que ça n'existe pas ! Moi aussi je suis une enfant que la mère a eu étant jeune fille célibataire, et sans aucune surprise le géniteur a pris la poudre d'escampette. Après ma naissance, son père lui a fait passer un concours d'instituteurs dans la ville d'Ebolowa dans le sud Cameroun. Région dont nous sommes originaires. C'est durant sa formation que ma mère rencontre son mari et tombe encore enceinte, mais ses parents ne sont pas au courant. Elle s'efforce à finir la formation et va attendre son diplôme dans la famille de son mari militaire. Le jour de la remise des diplômes, toute notre famille avait fait le déplacement, et à la grande surprise de tous, ma mère était enceinte et presque à terme, j'avais un peu plus de 3 ans. Son père déçu a attendu la fin de la cérémonie pour s'approcher d'elle avec moi dans ses bras. On aurait cru qu'il venait pour faire une photo avec la nouvelle diplômée . Mais c'était pour me remettre à ma mère et tourner le dos. Ma mère voulu dire un mot, il l'a stoppa net : -La prochaine fois que je te vois, c'est avec ta belle famille et la date du mariage. Elle est restée avec moi quelques jours encore et ensuite, son mari est rentré de sa mission et est venu nous chercher. Il était émerveillé en me voyant, il trouvait que je ressemblais à une poupée, et a dit à ma mère : Lui : ça c'est le genre d'enfant qu'on dote cher, fais moi une comme ça et je t'épouse. Nous sommes allées dans sa belle famille. Elle a eu mon petit frère et aucun membre de notre famille n'est venu. Personne ne cherchait à savoir où elle se trouvait. Ses camarades de formation étaient affectés et recrutés (je ne sais pas comment ça se passait) mais elle n'avait rien, son nom ne sortait nulle part. Son mari étant tout le temps en déplacement, nous étions livrés à la merci de sa belle famille, elle ne pouvait pas répondre car elle était dépendante d'eux. À peine peine mon petit frère eût un an, ma mère était encore enceinte, l'échographie a montré une fille, son mari était sûre d'avoir ma copie, c'est ainsi qu'il a ramené toute sa famille chez mon grand père à Kribi, ville dans laquelle il s'était installé depuis des années. L'enfant est née et elle était la copie de son père. Il était déçu et pas très attentionné. Il passait le temps à m'admirer et ça n'a pas plus à ma mère. Lorsqu'il fût affecté à Douala, nous y sommes allés le rejoindre avec l'une de ses sœurs. Celle-ci a fait maximum 2 ans avec nous et est allée en mariage. Elle avait épousé un jeune homme qui avait déjà construit une maison, et tout le temps elle se vantait en disant que c'est une grâce pour elle de n'avoir jamais connu la location. Je crois que cette vantardise a eu le don de complexer ma mère. ENTRE-TEMPS, Ma mère enseignait dans un établissement scolaire et nous étions dans cette école. Elle a renvoyé la femme de ménage et désormais je m'occupais de tout. J'ai fait le CM2 trois fois et pourtant dès la première fois, j'avais obtenu mon CEPE. Mais sans concours, ma mère ne voulait pas que j'aille dans un collège privé, car elle était plongée dans ses économies pour aussi construire sa maison. La 3e année j'avais 13 ans lorsque j'ai eu mon concours d'entrée en sixième, et mon petit frère étant en CM1 avait essayé le CEPE et a réussi. À ma grande surprise, ma mère était contente et chantait partout qu'il fêtera ses 10 ans en sixième. Vu qu'il n'avait pas fait de concours, j'ai demandé à ma mère si le lycée l'accepterait, elle m'a dit qu'il ira au collège privé. Moi : maman tu avais dit pas privé à la maison. Elle : ehhh tais toi, son père s'occupe de lui, toi où est le tien ? Quelqu'un te nourri et te soigne, maintenant tu veux te mesurer à ses enfants ? Elle m'avait clairement fait comprendre que je n'étais pas à ma place. Mais était-ce ma faute si elle m'avait choisi un mauvais papa? J'étais dans un établissement technique et je ne comprenais rien, elle voulait que je fasse électricité pour travailler plus tard à la SONEL (ENEO) Afin de ne plus payer les fac de courant . Mais ce n'était pas fait pour moi, d'ailleurs tous les professeurs se demandaient comment j'avais fait pour me retrouver là. En fin d'année, sans surprise aucune, j'avais échoué. Je lui ai dit que je ne voulais pas continuer dans cette filière. Elles : depuis quand les échoués choisissent l'école? Continue de tourner et d'échouer comme tu fais là et tous tes petits frères viendront te rattraper et même te dépasser. Ils seront des ministre et toi une bonne. Ce mot "bonne" ne me plaisait pas. Certes, je remplaçais déjà l'ancienne ménagère, mais je ne me voyais pas être bonne dans ma vie. a l'approche de la rentrée au mois de d'août , elle me fait comprendre que mon beau-père son mari ne peut pas payer ma scolarité, que je devais passer une année sabbatique à la maison. Je ne cessais de pleurer, et je lui ai dit que je voulais supplier le papa et elle m'a répondu. Elle : au lieu de demander à ton père de prendre ses responsabilités, toi tu harcelles le père des gens? Moi : je ne le connais pas maman. Un jour; elle était de sortie, nous étions à la maison avec papa. Il était seul installé dans son fauteuil devant le journal, j'ai pris mon courage à deux mains pour lui parler. Moi : papa je sais que tu es fâché parce que j'ai échoué, c'est juste que cette filière là c'st pour les garçons, je ne comprends rien, je jure au nom de Dieu que si tu paies mon école cette année, je serai la première de la classe. En lui parlant, j'étais à genoux face à lui. Il m'a regardé un long moment, et a touché mes seins, j'ai sursauté, et il m'a demandé : Lui : qu'est ce que tu caches? Moi baissant les yeux : rien. Lui : alors pourquoi tu sursautes? Tu as oublié que c'est moi qui vous donnais le bain lorsque vous étiez petits? Sauf qu'il a oublié que je suis grande maintenant, il attrapé mes seins en disant que c'est durs, et m'a demandé si ça faisait mal, j'ai dit oui parfois ça me fait mal, et parfois non. Lui : c'est parce que tu ne reçois jamais des caresses dessus c'est pour ça que tu as mal. Moi : mais tata avait dit que je ne dois jamais laissé les garçons me toucher. Lui : et ta maman a dit quoi? Moi : rien . Lui : tata a dit les "garçons", mais moi je suis ton papa, donc tu ne dois pas avoir peur de moi ok? Moi : oui papa. Lui : elle a raison parce que les garçons te feront du mal s'il te touchent ok? Moi : oui papa. Lui : mais, moi je suis là pour te faire du bien et te protéger ok? Moi : oui papa. Lui : tu es sûre qu'aucun garçon ne t'a jamais touché? Moi : je jure sur la tête de Dieu, aucun papa. Lui : viens t'asseoir sur les genoux de papa, il faut que je vérifie ça. je suis allée et il m'a plutôt installé sur ses cuisses et s'est redressé pour appuyer mes seins. Je sentais une bosse sous mes fesses. Lui me caressait les seins : tu as mal lorsque j'appuie comme ça? Moi : non. Lui : et lorsque j'appuie plus fort comme ça? Moi : oui ça fait mal. ensuite il a pris les deux à la fois en faisant un son inaudible de sa bouche. Lui : hhhhhmmmmtmsssssttttt tu es une brave fille mon bébé, que personne ne touche à ton corps hein. Moi : oui papa. Il a donné de l'argent pour que j'achète du jus pour mes frères et moi. Sauf que je ne savais pas que c'était le début de mon calvaire.

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