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La couleur de l'amour - Tome 1

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Un adolescent au fort caractère est forcé de faire un devoir avec la nouvelle du lycée, une petite bourgeoise...

Quand deux personnes que tout sépare sont contraintes de passer du temps ensemble, ça peut faire des étincelles. Cassydie, jeune fille de 18 ans, n'apprécie pas le nouveau lycée dans les quartiers populaires qu'elle a dû d'intégrer pour les besoins de la campagne de son père, ni la tournure que prend sa nouvelle vie. Mayron, lui, a grandi de ce côté populaire de la ville et méprise tout ce qui n'en fait pas partie. Les petites bourgeoises au visage d'ange et leurs manières, très peu pour lui. Un devoir en commun, des disputes, des avis contraires et des caractères bien trempés. Tout ce qu'il faut pour que la magie opère et que naisse sous nos yeux un couple aux origines différentes et qui ne plaira pas à tout le monde. Ils vont devoir apprendre la tolérance et le respect, et vont découvrir que certaines choses sont incontrôlables. Mais après tout, ne dit-on pas que les opposés s'attirent ?

Cassydie et Mayron succomberont-ils définitivement à l'attirance indescriptible qui les relie ? Laissez-vous emporter par une romance unique, pleine d'obstacles et de suspense !

EXTRAIT

Elle croise les jambes, ce qui attire encore une fois mon regard. Elle remue le pied et semble captivée par les conneries que raconte la prof, pendant que sa robe glisse de quelques centimètres sur ses collants. Si elle n'arrange pas ça, je ne pense pas pouvoir regarder ailleurs. Je m'appuie contre le dossier pour me forcer à décrocher et croise les bras.

— Tu ne chercherais pas à m'allumer par hasard Dunkan ?

Elle se tourne vers moi, et je sais déjà qu'elle est choquée par ce que je viens de lui dire.

— Je te demande pardon ?

Je fais un signe de tête pour désigner ses cuisses.

— Il n'y a pas trente-six solutions. Soit tu fais exprès d'exhiber ton corps devant moi, soit c'est tes robes qui ne peuvent pas s'empêcher de remonter dès que je suis près de toi.

Elle tire dessus en levant les yeux au ciel.

— Tu es un obsédé.

— Je suis un mec je te rappelle.

Je lui fais un clin d’œil. Un point partout.

La sonnerie annonce la fin du cours. La nouvelle range ses affaires à la hâte et je remarque ce Bloom qui l'attend près de la porte. Il ne peut pas se démerder seul ?

— Ce soir je passe chez toi.

Elle serre la mâchoire.

— Si tu penses que je suis ce genre de fille...

— Détends-toi un peu. Je parle du devoir.

Je la coupe avant qu'elle ne me serve un discours du genre "les mecs sont tous les mêmes, blablabla".

— Oh ! Ce soir ce n'est pas possible, je suis désolée.

— Pourquoi?

Peut-être un peu trop brutale ma question à voir sa surprise.

— Et bien si tu veux tout savoir, Dylan m'a invitée au restaurant pour se faire pardonner.

Rien qu'à l'évocation de ce nom, mon poing se serre.

— Pour t'avoir abandonnée, tu veux dire ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Cady Agostan - Jeune maman de 30 ans de deux petits princes, je suis mariée à mon héros personnel depuis 3 ans et j'ai le bonheur de partager sa vie depuis bientôt 13 ans. L'écriture et la lecture font partie de ma vie depuis toujours et l'amour et la musique sont une source d'inspiration constante pour moi. J'habite Marseille, une ville aux multiples facettes dans laquelle j'ai grandi et que j'adore. Je suis secrétaire dans un hôpital la journée, et le soir c'est avec impatience que je me plonge dans l'un de ces mondes imaginaires. Ma famille et mes amis sont un grand soutien pour moi et je crois que sans eux, je n'aurais jamais pu réaliser l'un de mes plus grands rêves. Je ne les remercierais jamais assez d'être aussi présents dans ma vie.

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Romance Editions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Val CHAPITRE 1 Cassydie Six heures du matin, et c'est avec fracas que j'abats ma main sur le réveil. Aujourd'hui est mon premier jour de cours dans mon nouveau lycée. Comme sans doute des milliers d'adolescents, mais pour moi c'est un peu particulier. Je quitte le prestigieux établissement Norman Dorm pour intégrer celui des quartiers populaires. Plus d'uniforme, plus de cours de latin, seulement la banalité d'une vie de lycéenne comme je ne la connais pas. Je me lève à contrecœur, et me demande ce que je vais bien pouvoir mettre. La veille j'ai fait des recherches sur Google pour voir ce qu'une fille de mon âge dans ce genre de lycée pouvait bien porter, mais rien de ce que je n'ai vu ne ressemble de près ou de loin à ce que ma garde-robe contient. J'opte donc pour la tenue la plus approchante que je possède et la pose soigneusement sur mon lit avant d'aller me préparer dans la salle de bain. J'ai une mine de déterrée. Je n'ai pas réussi à m'endormir aussi tôt que ce que j'avais prévu et en voilà la conséquence. Même un bon anti-cerne ne pourra cacher les poches que j'ai sous les yeux. Je fais de mon mieux et me lisse les cheveux que je coiffe en un chignon. Le résultat est plus que médiocre, mais il est temps de descendre pour le petit-déjeuner. Mon frère me bouscule devant les escaliers et dévale les marches. — Surtout ne t'excuse pas! — Excuse, me lance-t-il à la volée. Il a l'air plus enthousiaste que moi. Rien d'étonnant, il a toujours été beaucoup plus à l'aise que moi avec le changement. Ma mère est déjà assise devant son thé et feuillette le journal avant de me remarquer. Elle me sourit en regardant ma tenue. —Tu es ravissante ma chérie. Je la remercie timidement et m'installe à mon tour à la table. Je dévisage mon frère qui se jette sur ses céréales comme si c'était les dernières qu'il mangerait avant un moment. Il se fige quand il me voit en haussant les épaules. — Quoi, j'ai faim! Je souffle et me blottis contre le dossier de ma chaise. — Tu devrais te dépêcher chérie, la voiture sera là d'une minute à l'autre, me dit ma mère. Je suis heureuse que nous soyons dispensés du bus. Trop de changement se traduit par une montée de stress chez moi, et de ce côté-là je suis déjà bien servie. — Je n'ai pas faim, vraiment. Elle boit une gorgée et prend son air réprobateur. — Tu sais bien que je n'aime pas que tu partes le ventre vide. — Je suis incapable d'avaler quoi que ce soit. Pourquoi devons-nous changer de lycée? Mon ton plaintif la fait lever les yeux au ciel. — Nous te l'avons déjà expliqué. Avec ton père qui compte se présenter à la mairie l'an prochain, il est important que les futurs électeurs puissent se reconnaître en lui. Il faut qu'il montre qu'il n'est pas comme tout le monde, et qu'il n'hésite pas à côtoyer toute sorte de classe sociale. — Sauf que c'est nous qui allons les côtoyer. — Je t'ai connue plus ouverte Cassydie. — Et vous plus ambitieux pour notre avenir. — Ça suffit, dit-elle en s'essuyant la bouche. Vous êtes suffisamment brillants pour vous en sortir, peu importe le lycée dans lequel vous vous trouverez. — Là n'est pas la question. — Il n'y a pas d'autre question. Va chercher ton sac, la voiture est là. Elle se lève, embrasse mon frère et dépose un rapide b****r sur mon front. Je me suis toujours bien entendu avec mes parents, enfin, avec ma mère plus ou moins. Mais je dois dire que sur ce point-là, nous ne sommes pas du tout d'accord. J'ai quitté mes amis, mes habitudes et ma vie pour la campagne de mon père, et malgré leurs arguments je ne parviens pas à en comprendre la nécessité. Quand ils nous ont appris la nouvelle, je m'attendais à recevoir le soutien de mon frère, mais c'est tout juste s'il n'a pas sauté de joie à cette annonce. Une fois dans la voiture, j'essaie de le rallier à ma cause. — Ça ne te fait rien à toi d'avoir tout quitté? — Qu'est-ce que j'ai quitté? Un lycée chiant à mourir rempli de robot avec un uniforme à vomir? Je lève les yeux au ciel. J'aurais dû me douter de sa réponse. Tyler n'a jamais aimé Norman Dorm, et ne s'en était pas caché. Moi je m'y sentais comme chez moi, et maintenant les rôles allaient être inversés. Il place ses écouteurs dans les oreilles et remue la tête en tapant de la main sur son genou, le tout en fredonnant. Comment fait-il pour être détendu à ce point? Le trajet passe plus vite que je ne l'aurais souhaité, et la voiture s'arrête juste devant l'établissement. Sa façade est entièrement recouverte de briques rouges et de larges escaliers mènent à l'entrée. Il y a des lycéens partout. Certains chahutent et se bousculent, d'autres dansent au milieu de groupe qui tape dans les mains pour battre la mesure, et d'autre encore sont juste assis sur toutes les surfaces possibles, attendant que le temps passe. Je commence à paniquer, je le sens. Tyler ouvre la portière et me jette un coup d’œil en voyant que je ne bouge pas d'un millimètre. — Alors, tu viens? — Une minute. Mais vas-y toi. Il se replonge dans sa musique et claque la portière. Je le regarde s'éloigner, son sac à dos pendouillant sur seulement une épaule. Il n'a pas encore passé une seule journée ici qu'il a déjà tout l'air d'y avoir grandi. Rien qu'à voir sa tenue, beaucoup plus décontractée que la mienne, je comprends que ma journée va être difficile. Jusqu'à présent personne ne nous avait encore remarqués, mais maintenant je distingue plusieurs regards scruter la voiture dans laquelle je me trouve. — Ça va aller mademoiselle? Le chauffeur me dévisage, sans doute inquiet. — Oui merci, j'ai seulement besoin d'une minute. CHAPITRE 2 Mayron Je suis encore en train de comater sur la rambarde en pierre quand Josh me tape l'épaule. — Hey mec regarde. Il me désigne une bagnole noire qui à coup sûr vient des quartiers chicos. — Et alors? — C'est qui? me demande-t-il. — Qu'est-ce que j'en sais? Des voitures comme celle-là il en passe des centaines par jour ici. C'est vrai que d'habitude elle ne s'arrête pas devant notre bahut, mais qu'est-ce que j'en ai à foutre? Un mec en sort, il ne doit pas avoir plus de seize ans et je peux déjà voir à sa manière de s'habiller que c'est la première fois qu'il vient ici. Il porte peut-être un jean large, mais son polo ne dupe personne. Il passe devant nous et entre directement sans hésiter. Je ferme les yeux avec l'intention de finir ma nuit. Il ne reste que cinq minutes avant le début des cours mais c'est largement suffisamment. — Non mais t'as vu ça? Il me secoue et me force à rouvrir les yeux. S'il continu, je vais devoir m'occuper de lui. Je grogne et le repousse, mais le regard qu'il a m'intrigue et la curiosité l'emporte. La voiture est toujours garée, et une fille en sort. Elle n'a pas l'air à l'aise. Qui le serait dans une robe pareille? La coupe est tellement droite et rigide que je me demande comment elle fait pour avancer avec une telle facilité. Et je ne parle même pas de son chignon. Elle a tellement tiré ses cheveux en arrière que son visage est figé. D'où elle sort celle-là? C'est vrai qu'elle est plutôt bien roulée, mais son allure fait froid dans le dos. J'ai horreur de ce genre de meuf et leur air supérieur. Son arrivée fait sensation. Toutes les filles la regardent avec mépris et les mecs la sifflent comme s'ils n'avaient jamais vu de mollets de leur vie. J'aurai bien parlé de ses genoux, mais avec sa robe de bourge hautaine et coincée ils sont difficiles à apercevoir, pour ne pas dire impossible. Je finis même par me demander si elle savait où elle allait atterrir. Quand elle passe devant nous elle sert son sac à main contre elle avec le regard affolé. Il ne lui faut que quelques secondes pour disparaître à son tour à l'intérieur. — Wahou, ça c'est un morceau! — T'appelle ça un morceau? Moi j'appelle ça un bloc de glace. — Mec, je veux bien mourir d'une pneumonie moi. J'suis prêt. La sonnerie retentit, et j'attrape mon sac. — Rentre au lieu de dire des conneries. Être coincé dans ce lycée c'est déjà chiant, mais commencer la journée par un cours de sociologie, y a rien de pire. Comme d'habitude, je m'affale sur la chaise la plus éloignée de la prof. Ça fait déjà quelques mois que les cours ont débuté, mais je veux qu'elle garde à l'esprit que sa matière est à chier. À voir le reste de la classe se précipiter sur les derniers rangs, je comprends que je ne suis pas le seul à ne pas les apprécier. — Installez-vous vite, je ne veux pas perdre de temps. Madame Lee est une petite femme aux cheveux grisonnants, avec une paire de lunettes qui lui tombe constamment sur le nez. Elle est beaucoup trop surexcitée et elle me fatigue déjà. Elle nous fait signe de la main de nous asseoir et repart ouvrir la porte. Bordel, il manquait plus que la bourge. — Viens, ne sois pas timide. La coincée entre derrière elle et nous regarde comme si elle se retrouvait face à une meute de loups. Madame Lee l'attire contre elle et je me retiens de rire quand je vois les yeux de miss perfection s'arrondirent. — Je vous présente Cassydie Dunkan. Elle nous vient du lycée Norman Dorm et va passer le reste de l'année avec nous. Choisis une place ma grande. Norman Dorm, bien sûr, j'aurais dû m'en douter. Et c'est tout naturellement qu'elle opte pour la place la plus près du tableau. Je n'ai jamais vu quelqu'un se tenir aussi droit de toute ma vie. C'est flippant. Lee s'acharne à effacer ce qu'il y a marqué sur le tableau et note en gros le mot DIFFERENCE. Qu'est-ce qu'elle nous fait encore? Quand elle se retourne, elle a un sourire à se déboîter la mâchoire. — Voilà sur quoi nous allons travailler le reste de l'année. Un brouhaha général m'indique que personne ne sait où elle veut en venir. — Sortez de quoi écrire votre nom, et pliez le papier en deux. Je passerai entre les rangs pour les ramasser. Je vous en dirai plus quand tout le monde aura participé, et inutile de râler. Je déchire un bout au hasard dans mon cahier et m'exécute. Ce n'est pas la peine de discuter avec elle, j'ai déjà essayé et j'ai perdu. Elle a beau être toute petite, elle sait se montrer persuasive. Je suis le dernier à mettre mon nom dans la boîte, et elle repart au pas de course vers son bureau. — Voilà le projet. Nous allons faire des équipes de deux. Équipes qui vont être constituées totalement au hasard grâce aux bouts de papiers que vous m'avez donnés. Après ça, vous formerez un binôme pour ma matière jusqu'à la fin de l'année, et c'est inutile de faire une quelconque réclamation, je ne reviendrais pas dessus. Je veux que vous me prépariez un devoir sur les différences entre vos deux familles, qu'elles soient culturelles, sociales, ou bien toute autre chose. Oh p****n, elle est sérieuse elle? L'idée ne plaît à personne, et ils le font savoir. Bien évidemment, comme prévu, elle n'en a rien à faire et tire les deux premiers papiers. Je suis soulagé qu'elle ne dise pas mon nom, même si je sais que ça va arriver. Mon répit fut de courte durée. — Mayron, tu vas faire équipe avec... Elle tire un deuxième papier, et je supplie intérieurement pour que ce soit Josh. On a grandi ensemble et on a rien à apprendre de nos familles. — Cassydie! Et merde. Je plaque ma main sur mon visage. Les rires et les sarcasmes fusent déjà. Je jette un regard noir à l'ensemble de la classe, mais la tentation est plus forte que mon intimidation. — Va t’asseoir à côté de ton coéquipier ma grande. Josh, tu changes de place. Il se lève et fait face à la nouvelle, lui bloquant le passage. Je sais à quoi il joue. Il veut la mettre mal à l'aise et ça marche. Elle regarde ses pieds et attend qu'il veuille bien se pousser. — Josh ça suffit, laisse la passer. Les rires redoublent et il se décale juste assez pour qu'elle puisse se faufiler, tout en l'obligeant à le frôler. Elle tire la chaise à côté de la mienne et s'assoit, aussi raide qu'au premier rang. Ça promet. Lee finit ses équipes et nous laisse organiser nos rencontres. J'attends quelques minutes qu'elle se décide à ouvrir la bouche, mais elle reste muette. Je veux en finir au plus vite. — Alors? Elle sursaute quand je lui parle et me regarde à peine. Ça m'énerve. — Qu'est-ce qui y a? T'as jamais vu de métis de ta vie?

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