Chapitre 3

2548 Words
Devon Lorsque j’ouvre les yeux ce matin, je ne vois rien, je reprends brutalement conscience en sentant alors que je suis complètement aveugle, j’ai quelque chose devant les yeux, mes deux mains et même mes chevilles sont attachées aux quatre coins du lit. Qu’est-ce que c’est que ce bordel… Je suis complètement aux aguets, perturbé, je me suis endormi dans les bras de ma panthère de femme cette nuit et je me réveille dans une position vraiment étrange. - Adena ? J’essaye de remuer mais rien ne bouge… p****n qu’est-ce que c’est que ce truc ? Dans quoi elle m’a encore fourré ? - Bonjour chéri, dit-elle alors de sa voix chantante d’accent italien et enchanteresse pour mes sens. - Est-ce que tu peux m’éclairer sur ce qu’il se passe ? demandais-je alors légèrement tendu. -Je déballe mon cadeau de Noël bébé… Je sens alors le poids de son corps monter sur le lit et j’ai toute conscience de sa proximité, elle sent divinement bon mais je ne peux pas la voir. Elle excite et décuple tous mes sens immédiatement. Ça sent très mauvais pour moi cette histoire. - Est-ce que je peux savoir comment tu t’y es prise pour en arriver à ce résultat sans me réveiller ? - Un tout petit somnifère que j’ai glissé dans ta bouteille d’eau. Très léger ne t’inquiètes pas, je voulais être sûre que tu ne pourrais pas m’échapper cette fois. - Quel est le programme ? - Tu verras ça dans un instant, trésor… Putain elle va me la ressortir à toutes les sauces cette phrase… Et ça ne présage rien de bon. Je m’agite légèrement et elle rigole doucement. - Détends-toi mon ange, il y en a pour un moment, je ne t’ai pas encore montré tout l’étendu de mes talents… Bordel, cette fois je crains vraiment le pire, avec Adena on n’est jamais sûrs de rien. Des mois maintenant que je la tourmente dans tous les sens, que je la prends, que je la punie, que je la soumets alors même que ce n’est pas dans sa nature. Des mois que notre relation tumultueuse nous emporte toujours plus loin dans les excès de l’un et de l’autre. Je suis prêt à tout pour elle et elle le sait fort bien. Même lorsqu’il s’agit de ne pas lui faire plaisir, de ne pas la soulager et de lui imposer des choses dont elle ne veut pas. Peut-être que j’ai poussé la provocation trop loin hier soir en me déchargeant en elle alors même qu’elle n’a plus aucune contraception par ma faute. J’ai fini de culpabiliser de ça et j’ai même sacrément réfléchi à la situation. Je pense laisser la nature et le temps faire leur œuvre, parfois cela prend des années de faire un enfant et sans nécessairement insister pour accélérer une conception, je pensais simplement voir ce qu’il se passerait ainsi que je l’avais annoncé à ma femme après lui avoir enlevé sa protection. Peut-être que je n’aurai pas dû persévérer avec cette idée folle… Je sais que je ne veux pas vraiment lui imposer quelque chose dont elle ne veut pas, nous en avons parlé un peu et je n’ai absolument pas tenu la parole que je lui avais donné. A ma décharge, elle m’a sacrément contrarié avec ces putains d’engins de mort qu’elle a offert au gamin. Et maintenant qu’il a eu les yeux qui brillaient comme des pépites, comment le priver de ce jouet ? Sans compter qu’il ne lui a rien échapper de mes regards pour Serena hier soir. Serena mon cygne noir… Serena avec laquelle je suis entremêlé de tension acérée par la vulnérabilité qu’elle ne montre qu’à moi. Elle en dégage par tous les pores de sa peau, mais tente sans arrêt de cacher ses émotions à travers l’impassibilité plaquée sur son visage d’ange funeste. Elle est si belle avec ses cascades de boucles noires, ses yeux bleus électrisants et sa peau laiteuse qu’elle ne laisse personne indifférent ici. Et dans tout cela il y a aussi Gabriel, tout aussi fou de Serena, qui maintient la pression constante entre nous quatre. J’ai clairement remarqué les regards qu’ils s’échangent avec Adena, il est le genre d’homme dont elle faisait ses proies favorites, bien que ma femme n’ait pas eu tant de conquêtes que ça… Parce qu’aussi dominatrice qu’elle soit, elle cache une pudeur et une retenue certaine. Je suis le seul qui sait l’emmener là où elle veut, où elle craint même de se rendre. Je suis capable de repousser l’ensemble de ses limites, de ses besoins, j’adore la conditionner quand il le faut et j’ai vraiment adoré le pouvoir que j’ai pris hier soir. Je constate seulement qu’elle n’a peut-être pas apprécié autant que moi, ce qui était mon but je ne dois pas m’en cacher. Je sens alors qu’elle découpe carrément mon boxer avec un couteau… p****n je commence à flipper qu’elle ait une arme tranchante aussi près de ma queue et j’essaye de ne pas bouger. - Je n’aime pas du tout ton petit jeu… - Ah oui ? Vraiment ? demande-t-elle d’une voix nonchalante, parce que moi je l’adore… - Je n’en doute pas une seconde mon ange, la dominatrice que tu es dois se délecter de m’avoir dans cette position… - Tu n’imagines pas à quel point mon amour, dit-elle alors en empoignant mon membre de sa main. Je suis surpris et immédiatement excité et tendu par ce qu’elle fait. Elle me branle avec la dextérité d’un chef d’orchestre et commande à ma queue de se lever. Je ne suis plus qu’un pantin attaché par les quatre extrémités et tout mon corps n’est que centré sur la gravité qu’elle m’impose et dont elle dispose. Mes bourses se contractent alors qu’elle fait monter des décharges de désir le long de mon échine jusqu’à faire exploser mes neurones. Elle me tient en haleine, la queue p****n de dressée et tellement gorgée de désir que s’en est douloureux. Tout à coup, elle s’assied à cheval sur mon ventre, je sens qu’elle porte des bas, accrochés par l’élastique de jarretelles, et au moins une culotte. - Sois sage bébé et respire ça s’il te plaît… Une odeur très étrange et inconnue me prend alors de plein fouet, elle a mis un flacon sous mon nez et j’essaye machinalement de repousser cette odeur piquante et chimique qu’elle essaye de me faire respirer en tournant la tête. - Qu’est-ce que c’est ? - C’est pour te détendre, dit-elle alors en glissant une main dans mes cheveux qu’elle agrippe avec une force que je lui connais bien, je te conseille vraiment de faire ce que je dis. Bordel, j’ignore son plan mais elle ne plaisante pas. Il n’y a pas de discussion possible, elle se venge d’hier soir. C’est forcément ça. Elle me colle alors le produit sous le nez que je suis obligé de respirer tellement longtemps que j’en ai la tête qui tourne violemment. Et en effet, je suis pris d’une énorme bouffée de chaleur qui se diffuse dans tout mon corps et se propulse en plusieurs endroits bien distincts, elle m’a donné un euphorisant sexuel. Elle se retire alors de mon ventre et j’entends qu’elle ouvre un tube de crème. J’ai la tête qui tourne beaucoup, j’ai chaud, je commence à transpirer. Un gel froid s’étale alors sur ma verge sur le point d’exploser, merde elle me torture cette g***e, et c’est sacrément bon… Elle recommence à me branler avec une méthode artistique, je manque de jouir une dizaine de fois, mais elle me maintient sous pression maximum et bientôt elle fait un truc qui fait bondir l’ensemble de mon corps malgré les menottes qui m’écartèlent. Elle essaye de me mettre un doigt lubrifié dans le cul… - Non, mais ça ne va pas ou quoi ?! Arrête ça tout de suite je ne plaisante pas ! - Détends-toi, ça va aller, tu verras… Tu as besoin d’une dose supplémentaire ? - Adena, sérieux, oublies ça où je vais m’énerver ! - Si tu t’énerves ça fera mal bébé, je te conseille de rester détendu, dit-elle alors en remettant le produit sous mon nez. Elle redescend et p****n elle le fait, je n’y crois pas, j’ai la tête qui tourne, elle me branle et m’enfonce un doigt en même temps. Je ne peux rien faire d’autre que la laisser agir selon son bon plaisir et en même temps j’hallucine de l’audace démesurée dont elle fait preuve en faisant ça, elle n’imagine même pas une seconde qu’il puisse y avoir de lourdes conséquences quand j’aurai retrouvé tous mes moyens. Mais non, elle poursuit son intrusion brulante et vraiment dérangeante, j’ai beau la menacer elle n’en a rien à foutre et je sais exactement pourquoi, elle est emportée par son désir, par son besoin de m’asservir tout comme j’ai cette nécessité vis-à-vis d’elle. Mais bordel là elle va beaucoup trop loin. Elle commence à remuer son doigt dans mon cul, je n’arrive même pas à croire qu’elle fasse ça et alors qu’elle trouve un point qui m’était totalement inconnu ma queue se met à gonfler dans des proportions inimaginables… tandis qu’une chaleur fourmillante me remonte dans les boules. Bordel de merde… Qu’est-ce que c’est que ça ? Ce sont les sensations les plus étranges, contradictoires et déroutantes que je n’ai jamais connues de ma vie. Je gronde malgré moi d’un plaisir totalement incontrôlé et surprenant sorti de je ne sais quelles ténèbres. - C’est bon, n’est-ce pas mon amour ? - p****n de s****e perverse… soupirais-je en proie à un manque de contrôle que je ne me connais pas du tout. Elle a le pouvoir de me faire perdre la tête, la première fois que je l’ai baisée elle m’a jouit dans les bras alors même que je ne m’y attendais pas… ça oui p****n ma femme est la déesse du sexe, du plaisir, de la perfidie, de la perversion, et aussi de la domination. - Toi aussi tu peux être un bon soumis n’est-ce pas mon chat ? Son ton est assuré, elle emploie des petits surnoms qu’elle ne m’a jamais donné, elle sait ce qu’elle fait et s’en délecte, elle a pris le pouvoir et elle est dans son élément, je suis totalement à sa merci et je me surprends à aimer ce qu’elle me fait aussi étrange et incongru que ce soit alors j’arrête de protester. - Est-ce que tu veux jouir comme ça ? - Aussi étrange et bizarrement agréable que ce soit, je doute que tu y parviennes ma panthère, mais comme je suis totalement en ton pouvoir, c’est toi qui décides apparemment. Je me laisse malgré moi prendre au jeu, de toute façon pour le moment je n’ai pas le choix. Elle accélère alors ses mouvements, ma verge n’a jamais été si grosse, je ne vois rien mais p****n je la sens bien… Elle fait glisser son poing fermé sur ma queue avec fermeté, habileté tandis que son doigt continue de remuer et m’embrase d’une sensation complexe, antagoniste et surpuissante. Elle parvient à ses fins et l’extase qui me prend est totalement différente de tout ce que j’ai pu connaître. Mon cul s’enserre autour de son doigt qui stimule ce point sensible en moi alors que j’expulse du sperme en giclées qui atterrissent sur mon ventre et probablement partout sur les draps. Elle me libère alors doucement de son intrusion et sans même me laisser le temps de ramollir, je sens qu’elle s’empale doucement sur mon sexe. Elle m’enlève enfin le bandeau et je la découvre alors que je suis encore embrumé. Elle est sauvage, puissance et domination. Elle porte un ensemble de porte-jarretelles et bustier rouge en dentelles m’offrant une vue imprenable sur le balcon de ses seins. Et elle a seulement dégagé sur le côté le tanga qu’elle porte pour me prendre dans ses filets de pêcheresse. Elle est diablement sexy et cette vue brute et soudaine excite encore mes sens. Je ne peux même pas la toucher, je ne peux que la regarder rebondir sur ma queue tout en s’extasiant d’un plaisir dont je l’ai privée hier. Elle se déchaine sur moi, remuant ses hanches langoureusement dans un rythme effréné tout en me provoquant de ses gémissements lascifs sans me quitter un instant des yeux. - Bordel de merde, ce que tu es belle… Tu ne voudrais pas me libérer que je puisse au moins te toucher… - Non bébé, c’est moi qui prends mon pied pour l’instant… soupire-t-elle en continuant de m’enserrer sans cesser ses assauts. Quand elle jouit autour de moi elle plante son regard droit dans mes yeux et c’est tellement érotique que si je n’avais pas déjà déchargé je le ferai. Les sensations qu’elle m’impose sont hors du temps, hors de tout… Je n’ai jamais rien connu de tel, jamais éprouvé autant de plaisir qu’avec elle. Même si c’est la première fois qu’elle me contraint vraiment et me donne un réel aperçu de ce dont elle est capable… Avant je ne voyais rien. - Ah… soupire-t-elle alors, c’est tellement mieux comme ça… Elle est totalement essoufflée, soulagée, contentée et se retire doucement me laissant pantelant. Je suis complètement chamboulé par ce qu’elle vient de provoquer et j’ai du mal à reprendre mes esprits. Elle se relève et se rend dans la salle de bain avant de fermer la porte derrière elle. - Est-ce que tu comptes me détacher où tu veux me garder à ta merci indéfiniment ? - Je n’ai pas encore décidé ! répond-t-elle à travers la porte. Putain de diablesse, elle jubile de son pouvoir comme une gamine, mais maintenant que le soufflet est retombé, je m’impatiente et n’envisage pas de passer la journée cloué au lit. Quand elle ressort de la salle de bain tout habillée, je flippe légèrement qu’elle applique ce plan-là et je tente de montrer toute la diplomatie dont j’ai du mal à faire preuve avec elle d’habitude. - Qu’est-ce que tu vas faire ? - Je vais prendre mon petit-déjeuner, annonce-t-elle alors nonchalamment. - Tu ne me laisses pas attaché là Adena, j’ai des choses à faire aujourd’hui… - Je pense qu’il vaudrait mieux pour nous deux que je t’envoie un de tes copains pour te libérer j’ai peur que tu puisses renverser la vapeur, dit-elle en me souriant. - Non mais tu te fous de moi ! Ils vont se foutre de ma gueule ! - Ne t’inquiètes pas chéri, je vais t’envoyer le plus compréhensif d’entre eux, ajoute-t-elle alors en me déposant un b****r précipité tout en me recouvrant d’un drap. - Ne déconnes pas Adena p****n… - Je pars dans le désert avec Ethan, nous reviendrons d’ici deux trois petites heures, le temps que tu sois calmé. - Bordel je te jure que si tu fais ça… - Non, non, non bébé, pas de menaces s’il te plaît, sinon je serai obligée de te laisser ici, pour ma propre sécurité tu comprends. - Espèce de g***e perverse. - Je sais, dit-elle en ajoutant un sourire un peu trop satisfait avant de quitter la chambre. Putain de merde !!!
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