Olia - Dangereuse Tentation

La douleur qui résonne dans mon crâne ne fait qu'augmenter minute par minute. J'ai l'impression que mon cerveau veut s'échapper de ma boîte crânienne en la détruisant de l'intérieur. Les nausées que j'ai sont de plus en plus imposantes et je suis à chaque seconde à la limite de vomir directement sur le sol. J'ai beau avoir pris une plaquette entière de Doliprane je n'arrive pas à calmer mes maux de têtes ni le reste. Je marche en titubant à pas lents dans le long corridor étroit du sous-sol qui mène à l'infirmerie improvisée de l'entreprise. Je m'appuie contre le mur au papier peint jaunit par le temps pour éviter de m'effondrer sur le sol. Tout ça c'est la faute de Dav et de ses idées à la c*n! Jamais je ne lui pardonnerai de m'avoir fait ça! Si il ne m'y avait pas poussé jamais de la vie je n'aurais mangé ce Space Cake. p****n mais quelle idée de foutre du c******s dans un gâteau et de le faire bouffer à sa meilleure amie pour sois disant faire évacuer mon stress. Moi bien-sûr j'étais dans tous mes états et je n'ai pas réfléchis aux effets secondaires sur une fille pas du tout habituée à l'herbe, pensant que ça allait juste me détendre. Résultats des courses maintenant en plus d'être complètement stressée je suis droguée. Et je dois aller voir mon patron dans dix minutes. Je continue de zigzaguer dans le couloir où chacun de mes pas est plus lent et plus lourd que le précédent. J'ai l'impression que plus j'avance vers cette foutu porte plus elle s'éloigne de moi et que je ne pourrais donc jamais l'atteindre. Mais alors que je suis à deux doigts d'abandonner cette course perdue d'avance je sens la poignée me glisser dans la main. Je soupir de soulagement et entre avant de refermer la porte derrière moi. Mais je constate soudain que je ne suis pas seule dans cette pièce, à mon grand désespoir! Je me retrouve nez à nez avec deux yeux verts émeraudes qui me fixent. J'essaye de rester calme. -Qu'est...qu'est-ce que vous... faites ici? Ma bouche est pâteuse et ma langue est horriblement lourde. Chaque mot que je prononce est une véritable torture! Malgré ma vue quelque peu troublée je n'ai aucun mal à distinguer son petit sourire en coin plaqué sur son visage aux traits fins. Dans d'autres circonstances je l'aurais trouvé carrément sexy avec ses yeux si profonds, sa mâchoire carrée, sa chemise blanche immaculée aux manches remontées jusqu'au dessus des coudes ce qui me permet de voir ses avant-bras bronzés et musclés et ses cheveux coiffés de façon à ce qu'on croit que ce n'est pas le cas. Typiquement le style de mec BCBG qui fait craquer toute les filles... et je dois l'avouer: moi aussi. Mais malheureusement je ne suis pas du tout en état de trouver qui que se soit sexy... -Et vous? Sa voix est chaude et sensuelle. Je déteste ce genre de personne qui répond à votre question en vous en posant une autre. -Je... j'ai juste un peu mal... à la tête. Mais ça va... passer. Je cherche... un médicament. -Juste mal à la tête? Mais bien-sur... Je n'aime pas beaucoup son sous-entendu. Et son petit sourire suffisant commence à m'exaspérer. Mais je ne relève pas sa remarque. -Vous devriez partir... vous n'avez rien à faire ici! Vous ne faites pas parti de cette... entreprise. -Et qu'est ce que vous en savez? -Je connais... tout le monde ici... que se soit juste de vue ou plus. Et vous c'est la première fois que vous... venez ici! Cet endroit est réservé au personnel! Alors partez! De toute évidence il se fiche complètement de ce que je lui dis. -Vous ne devriez pas rester seule. Je pousse une petit rire. -Ah oui? Et pourquoi donc?! Qu'est ce qui... pourrait bien m'arriver? -Hum... ça par exemple... Et il me plaque soudainement contre la porte, de façon à me coincer entre celle ci et son corps musclé. Il me tient ferment par la taille et plaque ses lèvres aux miennes sans la moindre gène. Il enfonce sa langue dans ma bouche et colle son entre-jambe contre le bas de mon ventre. Mais p****n qu'est-ce qu'il fou là?! Je veux le repousser mais il est bien plus fort que moi et vu l'état dans le quel je suis c'est pire. La pression qu'il exerce sur mon corps en l'écrasant ne fait qu'amplifier mon mal de crâne et sa salive qui a le goût de la menthe ultra fraîche augmente mes nausées. Si il continue je vais lui vomir dans la bouche. Et d'un certain côté ça lui apprendra à ce c*****d! Mais il me reste encore de la dignité et avec le peu de force que j'ai je le repousse du mieux que je peux, ce qui n'a pour effet que de décoller sa bouche de la mienne. -A...arrêtez! Il n'a pas lâché son petit sourire. -Vous n'aimez pas ça? Vous seriez bien la première. Désolé je ne savais pas que vous étiez lesbiennes... Il me dit ça pour me provoquer je le vois sur son visage. Mais quel fils de p**e! -Ce n'est pas parce que je ne veux... pas coucher avec... le premier venu que je... suis lesbiennes! Les mots m'arrachent la gorge. -Vous en avez envie n'est ce pas. Il retire sa main droite posée sur ma taille pour la glisser sous mon chemisier. Du bout des doigts il caresse mon ventre puis remonte jusqu'à mon soutient gorge. -La...lâchez moi! -Je n'ai jamais aimé les filles maigres sans la moindre forme. Vous vous êtes parfaitement à mon goût. Pas de ventre parfaitement plat et une bonne poitrine... sans parlez de votre c*l. -p****n MAIS ARRÊTEZ VOUS ÊTES MALADE! C'est vrai je ne suis pas toute fine. J'ai des cuisses, des fesses et des seins. Je ne suis loin d'être maigre sans être grosse non plus. Mais même si ça peu plaire moi j'en ai toujours plus complexé qu'autre chose. Cette fois enfin il me lâche mais ne s'écarte pas assez de moi à mon goût. Il pousse un rire narquois. -Plus résistante que je ne l'aurais crut. Mais jamais personne ne résiste bien longtemps avec moi bébé. BÉBÉ?! Si j'avais en ce moment les capacités physiques pour le gifler je le ferais sans hésiter. -Je ne suis... pas votre... bébé! Partez d'ici! Ou... j'appelle la... sécurité! Je me sens de plus en plus mal. Mais j'essaye de ne pas lui montrer et de cacher ma difficulté à parler. Il se met à rire. Je ne lui fais pas peur et il ne se gêne pas pour me le montrer. -Si j'étais vous j'éviterais de menacer quelqu'un qui pourrait vous coûter votre place. Surtout quand on est sous l'emprise de d****e. Je connais parfaitement ce petit goût que vous aviez dans la bouche... et ce n'est pas compliqué de constater ses effets sur vous vu votre état. Mon état?! Je suis donc si pathétique que ça?! -Par...partez! -Comme vous voudrez bébé. Mais on va vite se revoir. Et il sort de la pièce en me jetant un dernier regard amusé.