Chapitre 4

763 Words
Nous n'avons pas dit un seul mot quand nous avons avancé dans les couloirs ni quand nous étions enfermés dans l'ascenseur qui m'a parut d'un seul coup bien trop petit pour nous deux, alors qu'il peut contenir une vingtaine de personne. Ce n'est que quand nous sommes entrés dans sa Ferrari noire qu'il a ouvert la bouche de nouveau. -Alors? Ce n'est pas mieux qu'en taxi? Sans le regarder je lui réponds d'un ton sec. -Non. Il part d'un petit rire. -Si vous le dites. Mais maintenant que nous sommes co-équiper attendez vous à être souvent en voiture avec moi. Je ne réponds rien Mais je ne peux m'empêcher de lui poser la question qui me taraude dans la tête depuis que je l'ai rencontré il y a à peine une heure. -Pourquoi... m'avez vous... embrasée tout à l'heure?! Il hausse les épaules et me repond d'un air détaché comme si je lui demandais la météo. -J'en avais envie. -Vous en aviez... envie?! Vous vous foutez de Moi! -Non. Vous étiez là, à deux doigts de vous casser la gueule, seule avec moi, j'en ai eu envie alors je l'ai fait. -Heureusement que vous n'avez pas eu envie de coucher avec moi. Ça se se serait terminé en viol. J'essaye de ricaner malgré mon malaise en repensant à la façon dont il m'a plaqué contre le porte et dont il a préssé son corps contre le miens, sa bouche sur la mienne. -Qui vous dit que je n'en ai pas envie... Je pousse un hoquet de surprise. -...mais rassurez vous quand je vous baiserais vous serez totalement consentente et demandeuse. Son arrogance commence sérieusement à m'énerver. -Jamais vous ne me "baiserez"! Il ne perd pas son sourire en coin. -Je ne suis pas à votre goût. -Non. Je ments... il est plus qu'à mon goût en réalité. Il est... totalement à mon goût. En tout cas physiquement, parce que pour ce qui est du reste... -Vous etes sur? -Il y a une différence entre trouver quelqu'un sexy et vouloir coucher avec. -Donc vous me trouvez sexy... Et m***e! -Ce n'est pas se que j'ai dit! -Ah j'ai dut mal comprendre alors. Il va a toute vitesse sur la route, et zigzague entre les voitures. D'habitude j'aime la vitesse mais là ça me donne la nausée. -Vous ne connaissez même pas mon adresse. -Si. J'ai eu toutes les informations sur votre dossier. Numéro de téléphone, e-mail, adresse... Au mon dieu. De savoir qu'il a tout ca sur moi me mets dans un mal etre total. -Mais... mais alors... si vous aviez lu mon dossier avant, ca veut dire que vous avez vu ma photo. Vous saviez qui j'étais en fait quand je suis arrivé dans l'infirmerie!!! -Bravo Sherlock! On est longue à la détente on dirait... La façon dont il me parle me donne envie de le gifler. -Et vous m'avez embrasser! -Je n'aurais pas pris le risque d'embrasser une parfaite inconnue. Je regarde ses yeux verts d'un air scandalisé. Il regarde la route mais je sais qu'il me voit. -Vous êtes...! Je ne peux pas l'insulter alors que son père s'avère être mon patron. Même si j'en ai vraiment très envie. -...Magnifique? Sexy? Parfait? -Arrogant et méprisant! Je me tourne de nouveau vers la route, refusant de regarder une seconde de plus son sourire suffisant. Le reste du trajet continue dans un silence perturbé par le ronronnement du moteur. Il s'arrête devant chez moi. Je sors sans même lui jeter un regard et je claque la portière. Mais alors que je prends mes clefs pour ouvrir la porte du hall de mon immeuble je le sens derrière moi. Je me retourne brusquement. -Qu'est-ce que vous faites là?! Retournez dans votre voiture et partez d'ici! Il me surplombe de sa taille et ses yeux emeuraudes sont fixés sur moi. Il ne repond rien pendant quelques secondes puis pause ses deux mains contre la porte. J'ai la tete à la hauteur de ses deux bras. Il se penche légèrement vers mon visage. -Ne me donnez pas d'ordre Saint-Clair. Je déteste qu'on me donne des ordres, encore moins par une petite journaliste droguée et frustrée sexuellement. Son ton est calme mais cela n'empêche que sa voix me terrorise soudainement. Il ne bouge pas et moi non plus. En meme temps avec ses deux bras de chaque côté de ma tete je ne peux pas vraiment faire grand chose. Il finit par se redresser et laisse ses bras tomber le long de son corps. -J'espère que j'ai été clair. Parce qu'une chose que je déteste aussi c'est me répéter. Il me regarde encore quelques secondes puis tourne les tallons et me dit de sa voix soudainement enjouée: -À demain. Et j'espère que vous aurez repris vos esprits pour notre premier jour en équipe. Et il part dans sa Ferrari noire devant mes yeux encore sous le choc de ce qui viens d'arriver.
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