bc

La Bataille d'une mère

book_age12+
954
FOLLOW
4.3K
READ
family
pregnant
arrogant
sweet
bxg
abuse
cruel
like
intro-logo
Blurb

Rabyatou était une jeune femme folle amoureuse de son homme qui lui avait promis mont et merveilles. Mais après neuf ans de mariage, elle voit que tout n'était que tromperie et naïveté. Comment réagira t-elle une fois dos au mur ? Choisira t-elle le bonheur de ses quatre filles ou le chagrin de toute une vie ?

chap-preview
Free preview
Prologue
Je rassemble mes dernières forces pour sortir du lit en entendant les cris et pleurs qui retentissent de ma petite dernière. Je ne savais pas qu’il était si dure d’être maman, je croyais que c’était plus reposant souvent mais bref… Je traîne en toussant fort et par miracle j'arrive à ouvrir la chambre de celle-ci et la trouve là assise entrain de pleurer sur son berceau. Et l’odeur qui me titille vite fait les narines, me fait déjà savoir qu’elle a fait caca dans sa couche. Et c’est en forçant un sourire que je m'approche devant son berceau. Moi : ehh ma petite puce qu’est-ce qu’il y’a ? Elle me regarde, se tait un moment puis  se remet à couiner. Avec ma maigre force, j’arrive à la relever pour la prendre dans mes bras pour essayer de la calmer. Le bruit de la télévision qui provient du salon m’informe qu’il est pourtant bien présent. C’est comme ça qu'en essayant de calmer bébé Khadija que je viens le trouver au salon calé devant le fauteuil entrain de suivre tranquillement son match comme s'il n’avait pas entendu les pleurs de l’enfant . Moi : Malik Il se retourne me jette un petit coup d’œil avant de se reconcentrer sur le match. Moi (avec la voix affaiblie) : tu peux m’aider avec le bébé s’il te plaît ? Au lieu de me répondre, je le vois augmenter le volume du grand plasma en face de lui. Moi (prise d’une nouvelle toux) : Malik je te… . C’est le bruit de télécommande qu’on jette qui me ramène à la réalité. Je sursaute presque là en place, le bébé toujours dans mes bras. Malik (criant) : on ne peut jamais avoir la paix dans cette p*tain de maison. C’est toujours les discours à la conne, je pensais pouvoir enfin souffler mais comme toujours il faut que tu viennes tout gâcher. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il se met dans cet état. Je lui ai juste proposé de m’aider, rien de bien méchant. Moi : mais… Lui : fermes là nom de Dieu, c’est quoi ton rôle dans cette maison en fait ? Tu penses qu'après rapporter de quoi nourrir vos nombreuses bouches, je dois aussi m’occuper des tâches ménagères ? Tu me prends pour ton boy ou quoi ? Moi (d’une voix calme) : excuses-moi, tu sais bien que depuis trois jours je ne me sens pas très bien. C’est pour cela que je te demande aujourd’hui de m’aider… Lui (haussant les sourcils) : et qui t’a demandé de tomber malade moi ? Je lève les yeux en le regardant perdue. Moi : tu sais bien que j’ai besoin d’aller à l’hôpital mais je n’ai personne à qui demander de garder les bébés comme tu refuses de m’y amener. Lui : je ne peux pas m’occuper de quatre bouches de plus à nourrir ainsi qu’une femme qui tombe tous les jours malade. Et tu sais quoi [prenant ses clés de voiture] je vais sortir prendre l’air. C’est comme ça qu’il me tourne le dos en claquant la porte derrière lui. La petite sursaute face au bruit avant de recommencer à pleurer. Moi (essayant de le calmer) : eh c’est bon ça va maman va te nettoyer avant de te faire à manger. J’ai la tête qui tourne et les membres qui tremblent à cause de la douleur que je ressens sur mon corps, mais me répète au fond que ce n’est pas le moment de sombrer au risque de laisser ma fille mourir de faim. Ohh une petite présentation s’impose je me nomme Rabyatou mais Rabya suffit, j’ai trente ans, mariée depuis presque neuf ans, mère de quatre enfants. Ma fille aînée (Yacine) a huit ans, suivie de mes deux jumelles qui ont cinq ans (Ousseynatou et Assanatou) et de la toute petite dernière Khadija que je suis entrain de déshabiller pour la nettoyer. Ohh je crois que vous avez déjà fait la connaissance de monsieur (mon mari) ainsi que le père de mes enfants. On s’est rencontré il y’a plus de douze ans, vous connaîtrez l’histoire au fil du temps. Je disais, je déshabille la petite alors que la maladie sur mon corps est entrain de me refuser tout mouvement. Mais j’essaie de tenir bon. Le popo nettoyé, je nous dirige vers la cuisine pour lui préparer son bol de céréales pour bébé parce qu’elle doit avoir vraiment faim. Alors qu’elle est posée au sol sur une natte je le fais à la va vite (comme je peux) avant de m’asseoir pour remuer afin de la refroidir. Moi : ehh la fille à sa maman calmes toi, je vais te le donner ton repas. Dès les premières bouchées, elle sourit et commence les gargouillements comme un bébé mignon. C’est ainsi que je continue jusqu’à la dernière bouchée. Je la fais boire de l’eau et ainsi elle fait son rot. Moi (souriante) : t’avais bien besoin de ça toi. Khadija me répond par un sourire et c’est comme ça que je nous lève en me dirigeant vers ma chambre. Je souffle en sentant de nouveau le matelas. Il en fallait de peu pour que je tombe des nues, m'allongeant ainsi doucement, je ramène Khadija doucement près de moi. Comme elle est heureuse, elle veut essayer de bouger dans tous les sens mais je l’amène vite à côté de moi en lui montrant le sein. Rassasiée au lieu de téter, elle se met à jouer avec en me narguant dans tous les sens. Et grâce à Dieu, c’est comme ça qu’elle ferme les yeux. Alors mon regard passe un peigne fin dans la chambre. On peut y voir beaucoup de choses, une armoire, un grand lit baldaquin, une grande coiffeuse ainsi qu’un petit bureau sur le côté. La chambre est vraiment très spacieuse. La maison même est très grande, j’y vis avec la belle-famille mais j’ai un petit espace à moi au premier étage avec mes enfants. Les parents de Malik ainsi que sa petite sœur vivent aussi. Bon la cohabitation est assez complexe mais on fait avec. C’est avec la poitrine gonflée que je ferme les yeux. **** Beau-père : tu te sens mieux ma fille ? Moi (forcant un sourire) : t’inquiètes papa Lui : tu as déjà consulté un médecin ? Moi : euh je vais le faire d’ici lundi in cha Allah. Lui (fronçant les sourcils) : comment ça ? Mais Malik m’avait dit hier qu’il te ramènerait chez le médecin aujourd’hui même. Moi : il a dû oublié ne vous en faites pas. Lui : non attends. Il crie plusieurs fois le nom de sa femme avant que celle-ci ne fasse apparition. B-papa : comment se fait-il que Rabya soit malade depuis trois jours et tu la laisses sans même chercher à lui proposer de l’amener voir le médecin ? Pourtant avant mon départ de lundi j’ai pensé t’avoir exigé de l’accompagner à défaut de demander à Astou de le faire ? Elle me lance un regard pleine de dédain avant de se tourner vers son mari. Elle : ahh tu sais bien que mes jambes ne supportent pas les aller-retour sur les escaliers et depuis ce temps je posais la question à Malik qui me disait qu’elle allait beaucoup mieux. Lui : bref appelles Astou, qu’elle vienne garder le bébé, je vais vous conduire à l’hôpital . B-maman (à lui) : mais si tu y vas qu’est-ce que je vais faire là bas ? Lui (fronçant les sourcils) : tu es sérieuse Anta ? Elle glousse avant de se laisser tomber sur le grand fauteuil. B-papa : bon je descend chercher un taxi et appeler Astou pour qu’elle vienne prendre bébé Khadija. Toi aides Rabya à descendre. Dès que beau papa est assez loin maman laisse un grand tchipp sortir de sa bouche. Elle : toujours la à jouer de la comédie. Si tu savais que t’étais une femme à ordonnance fallait rester chez toi. Je me demande quand mon fils arrivera à faire des réalisations. Je ravale ses mots sans broncher, ce n’est pas la première fois que ce genre de phrase sorte de sa bouche et suis sûre ça ne sera pas la dernière fois non plus. Des minutes après, la sœur de Malik (autrement dit ma belle-sœur ) vient nous trouver Elle (à sa maman) : je suis là pourquoi ? Sa mère (soufflant) : ton père veut que tu gardes le bébé jusqu’à ce qu’on rentre. Elle (tirant la bouche) : mais j’ai à faire moi. Sa mère : t’inquiètes pas on ne va certainement pas durer, comme d’habitude suis sûre que c’est encore une grossesse. Astou : on dirait une maison d’équipe nationale féminine, mais j’espère qu’encore une fois ça ne sera pas une fille. Sa mère se touche les oreilles des deux côtés  accompagné d'un grimace. Elle : que Dieu nous en préserve. Je n’en survivrai pas cette fois. Astou : Amine. Pendant tout leur monologue là j’essayais de me relever de la chaise d’où j’étais assise sans l’aide de qui que ce soit. La mère et la fille continuaient leur passionnante discussion comme si j’étais invisible. Et alors que j’allais passer la porte, la mère se lève brusquement sous la voix rigoureuse de papa et faillit me faire tomber. Je ne sais pas si c’est fait exprès ou si elle cherchait seulement à rejoindre son mari. Moi (à Astou) : la petite a déjà mangé mais si elle se réveille en pleurant. Tu peux regarder sa couche ou lui faire un petit biberon de lait. Pour toute réponse, je ne reçois qu’un simple tchipp alors qu’elle zappait les chaînes. Avec la rambarde des escaliers, je m’efforce à descendre doucement pour ne pas me casser la gueule. Et al hamdoulilah j'arrive à descendre et viens retrouver mes beaux parents devant le porte de la maison où le taxi était bien garé. B-maman (à papa) : tu vois c’est elle qui m’a demandé de la laisser se débrouiller avec les marches de l’escalier. Papa : c’est bon allons-y. Alors qu’elle courait prendre place dans le siège passager. Papa lui m’ouvre la porte de derrière et m’aide à bien m’y asseoir. Lui : tu es bien installée Rabya ? Moi (hochant la tête) : oui merci. Lui (montant de l’autre côté) : allons-y. Oui oui les loulous voilà, une nouvelle page qui s’ouvre. Chronique de Rabya, Le Poids du Chagrin. Cette fois nous allons faire un tour dans les foyers d’une mère de famille sous les flammes du mariage. Bon l’histoire démarra in cha Allah après la tabaski, je posterai peut-être une autre partie avant mais je n’en suis pas sûre. Bref en tout cas merci pour votre patience et vos encouragements, ça me touche énormément, l’aventure continue et cette fois sous une nouvelle facette. Qu’en pensez vous ?

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Esclave de vampire

read
13.5K
bc

Un contrat-un mariage

read
28.0K
bc

La meute Galena

read
4.7K
bc

Forbidden Love

read
1.1M
bc

Le clan Meigui : Tigre Blanc (Livre 1)

read
4.5K
bc

La mariée de substitution [Complété]

read
5.3K
bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
15.0K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook